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Amara : SOS Racisme satisfait

Publie le mercredi 20 juin 2007 par Open-Publishing
13 commentaires

SOS Racisme a salué mardi la nomination de Fadela Amara, fondatrice de "Ni putes ni soumises" au secrétariat d’Etat à la Ville.

"Par sa liberté de ton et son indépendance d’esprit, nous ne doutons pas que Fadela mette son expérience au profit d’un chantier que la République a trop longtemps négligé : celui de la lutte contre les logiques de ghettoïsation et des discriminations multiples qui frappent les personnes habitant dans les quartiers dits ’difficiles’", dit l’association dans un communiqué.

Elle "aura sans aucun doute à coeur d’insuffler auprès de tous ses collègues ministres la nécessité de mettre en place de réelles politiques d’égalité dans leur domaine respectif", ajoute SOS Racisme.

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/pol...

Messages

  • La harkisation des esprits est en cours. après SOS racisme de julien Dray, voilà, pute et soumise.

    Lulia

    • Tout ceci est révélateur de l’état du Parti Socialiste, de ses réseaux.
      On savait que le parti s’était éloigner de sa base populaire. Qu’il avait abandonné les profs et les syndicalistes a leurs sort. On pensait qu’avec l’activation d’associations de jeunes (SOS racisme, Ni pute, UNEF) il tentait de se refaire une santé.
      Mais là, ça révèle une faille idéologique béante.

      La faillite du socialisme c’est la droite au pouvoir, sur le programme de Le Pen !
      Le désarmement idéologique des classes populaires : c’est le parti socialiste !

    • La droite, bras armé du capitalisme va surement insuffler des réelles politiques d’égalité ! ils sont vraiment stupides ou toujours aussi faux culs à SOS !

      albert

    • Lulia

      on peut (je pense que l’on doit) répondre autrement que par l’insulte "pute et soumise.", même si l’on est en colère à juste titre

      Patrice B.

    • merci

      enfin une personne qui pense comme moi

    • d’autant que l’intention de la création de sos racisme était de lutter contre le racisme , tu parles !!! En fait le PS a récuperé le mécontentement des jeunes beurs a l’époque comme il a récupéré les electeurs communistes pour prendre le pouvoir. Résultat ? le racisme se porte bien , les jeunes des quartiers desespèrent, le PCF souffre , la gauche autour du PS est en déliquescence et n’offre aucun espoir. Merci aux politiciens de geuche ( oui de " GEUCHE ") et JULIEN DRAY en est la parfaite illustration.
      J’aimerai que l’on recréée une gauche mais sans ces t..du c...
      Camarades , on a un sacré chantier devant nous !!

      andré 18

    • Une belle expression trouvée la Harkisation des esprits, moi j’ai trouvé la sionnisation des esprits.

  • Fadela Amara est aussi soutenue par Malek Boutih (ex président de SOS Racisme) , normal, lui dont le "rapport" se trouve sur le site... du FN d’Alsace.

    Une autre bonne raison de voter NON : Malek Le Pen ou Jean-Marie Boutih ?

    Malek Boutih , ex président de SOS Racisme

    L’une et l’autre, carriéristes à souhait, étaient les beurs de service de Julien Dray pour tuer les luttes sociales des enfants d’immigrés.

    La beurette est du côté du beurre...

    La tartine est largement beurrée : un salaire de secrétaire d’état, et les avantages à vie qui vont avec, c’est mieux qu’une indemnité de conseillère municipale.

    Amara, élue PS, n’a jamais siégé au conseil municipal de Clermont-Ferrand

    Quoi d’étonnant que ce ralliement à Sarkozy ? l’instrumentalisation politique ( PS et UMP) n’est pas une nouveauté. Un preuve "d’intégration" d’une élite fabriquée : cela n’a étonné personne cette médiatisation outrancière d’un mouvement sorti de nulle part, des locaux luxueux , des subventions tombant de partout, alors que les associations militantes crèvent faute de moyens ?

    Même le FN a ses "arabes" et ses "juifs"

    Le capitalisme n’a que faire des origines pour l’expression du pouvoir de sa classe dominante.

    L’intelligence politique de Sarkozy aura donc été de mettre au premier plan ces arrivistes, mais...

    Amara pourra transmettre à Hortefeux sa déclaration du 27 mars 2007 au RESF

    Il faut aujourd’hui prendre le problème des sans-papiers à bras le corps, loin des points de vue sectaires et simplistes. Combien de citoyens se mobilisent, dans les petits villages et les grandes agglomérations et ont défendu ces enfants ballottés, ces enfants que l’on voulait priver de leurs camarades de classe, ces enfants que l’on a voulu arracher de l’école de la République. Plus de parents clandestins pour enfants sans destin ! Ce que le peuple comprend les politiques doivent l’accomplir.

    Elle devrait se rappeler que ses parents n’auraient jamais eu de titre de séjour dans les conditions actuelles, puisqu’ils étaient analphabètes.

    le projet de loi Hortefeux, qu’elle connaissait avant sa nomination

    Il a pour objet principal un durcissement des conditions d’accès au regroupement familial en obligeant « le membre de famille qui demande à rejoindre la France » à bénéficier « dans son pays de résidence d’une évaluation de son degré de connaissance de la langue et des valeurs de la République ». Si le besoin s’en fait sentir, « l’autorité compétente organisera sur place une formation d’une durée maximale de deux mois ».

    Pauvres parents : on n’est jamais trahi que par les siens... (relire Balzac, le Père Goriot)

    lire aussi un article au vitriol

    Fadela Amara bientôt en Arabie séoudite ?

    Quand à Sos-Racisme, sa dérive droitière suit celle du PS. Lire de Serge Malik, "L’histoire secrète de SOS Racisme", Albin Michel, Paris, 1990. Serge Malik, d’origine judéo-islamo-maghrébine, fut l’un des fondateurs de SOS Racisme, qu’il quitta après avoir découvert l’instrumentalisation de cette organisation par Julien Dray et l’UEJF.

    P. Bardet


    une présentation du livre de Serge Malik à lire

    Serge Malik est l’un des fondateurs de SOS-Racisme. Il est à la fois arabe et juif, un « faux beur », un « margarine » comme il aime se définir lui-même. Dans son livre, « Histoire secrète de SOS-RACISME » écrit en 1990 il nous livre l’arrière-plan de l’association « antiraciste » où se dissimule en réalité une manipulation politique au service du PS et de François Mitterrand.

    Dans ce texte, il est question de livrer une synthèse de ce livre.

    Dans les années 83-85 le racisme était à son comble : bavures policières, meurtres d’arabes et d’antillais, alliance RPR -FN à Dreux et vedettariat de Le Pen.

    Serge Malik croyait au combat antiraciste comme moyen efficace pour vaincre l’intolérance, l’exclusion et les inégalités sociales. L’apparition soudaine d’Harlem Désir dans l’émission de Michel Pollac « Droit de Réponse » a été un véritable tremplin pour lui. Enfin, il a trouvé un espace au sein duquel il pourrait s’exprimer et aider les jeunes à comprendre et à se faire comprendre. Sans la moindre hésitation, il laissa tomber son métier de comédien et s’engagea à fond dans SOS.

    Pendant des années, comme d’autres militants, Serge donna de tout son temps et de toute son énergie à SOS. Naïf, il n’avait pour seul moteur que le rejet de l’intolérance et du racisme.

    Puis au fil des années, quand les masques tombèrent, il se rendit compte qu’il a été abusé, manipulé et utilisé au service de politiciens avides pour lesquels l’immigration et l’intégration n’étaient qu’un instrument politique.

    Touche pas à mon pote n’était qu’un slogan, une valise vide. Pourtant pour des milliers de gens, c’était la promesse d’une vie différente, l’espoir de la tolérance et du changement.

    Les pseudos antiracistes étaient essentiellement des organisateurs de spectacles politiques, médiatiques et musicaux. Ils ont triché et menti. Pire, ils ont contribué à la banalisation du fait raciste et ont apporté de l’eau au moulin puant de Le Pen et tout cela pour des besoins alimentaires et des ambitions personnelles.

    Profondément écoeuré, l’auteur nous confie dans ce livre l’histoire de ce mirage.

    Le grand patron et fondateur de SOS est Julien Dray. Au début des années 80, ce dernier était trotskiste ; il fonda le Mouvement d’action syndicale (MAS). Dans les facs et les cités, Julien Dray plus connu alors sous le sobriquet de Juju, brandissait fièrement son trotskisme pour donner l’image d’un révolutionnaire. Le MAS n’était pour lui qu’une passerelle ; en réalité il se sentait coincé dans les coulisses du monde politique, il voulait prendre un raccourci et éviter le long parcours du combattant comme n’importe quelle « limace » militante. Il troqua la casquette trotskiste peu rentable contre l’habit du militant socialiste en y apportant un formidable cadeau au PS : SOS Racisme, l’association championne de la jeunesse.

    Mitterrand accourut pour donner sa bénédiction à la création de la nouvelle association. Il était heureux de rencontrer de « vrais » gauchistes et de « vrais » jeunes dont la présence à la cour témoignerait de son humanisme et montrerait à quel point ce dernier est à l’ « écoute du peuple et concerné par les problèmes sociaux » surtout qu’on était à l’époque des désillusions de l’après mai 81 et que les indicateurs socio-économiques du gouvernement Mauroy étaient catastrophiques.

    Le Président mit alors tous les moyens matériels et humains du parti à la disposition de SOS. Avec le soutien de l’appareil du PS, il fallait pallier la carence médiatique et institutionnelle des mouvements beurs et vite récupérer la lutte des jeunes des cités. L’idée donc de créer une association jeune animée par des jeunes et pour des jeunes dont la fonction serait la lutte contre l’exclusion sous toute ses formes tomba à pic.

    Juju commença par annihiler ses concurrents potentiels. L’action entreprise par les beurs au début des années 80 fut réduite à néant. Sans appareil national pour les soutenir, les association beurs ont vite été mis K.O. par SOS.

    Pour le lancement de la spectaculaire assoce, il fallut trouver des slogans et des discours se rapprochant le plus possible des préoccupations quotidiennes des immigrés.

    Une histoire montée en toute pièce que les potes vont répéter à satiété va devenir la légende de la création de SOS. Elle met en scène Diego, un black de l’assoce, présent dans une rame de métro. Une horrible vieille dame blanche cherchait son porte monnaie en jetant des regards accusateurs sur Diego. Puis tous les autres voyageurs fixèrent méchamment le pauvre Diego et des relents de lynchages se firent sentir. Heureusement que la vieille retrouva son porte monnaie ; cette histoire traumatisa le malheureux Diego qui annonça à ses potes son intention de rentrer au Sénégal. Les potes, pour garder Diego en France ont décidé de créer l’association des potes en la baptisant « Touche pas à mon pote Diego ».

    Après les slogans et la légende, il fallut constituer le bureau et distribuer les rôles.

    SOS fut hiérarchisée en trois niveaux. Le premier était le « palier des beurs » constitué de tâcherons : ménage, préparation des victuailles, gardiennage, tri des badges, réception, etcetera.

    L’échelon d’au-dessus fut composé des « fondateurs » formant le bureau national (BN) où figuraient certains « beurs officiels ».

    Enfin la tête de pyramide, triée sur le volet par Dray, fut constituée principalement par la garde prétorienne ayant fait le même parcours que Juju : la fac, la ligue, le MAS, le PS et enfin SOS.

    (...)


    L’autre mirage

    Le phénomène SOS n’a été qu’un feu de paille et son parcours s’est achevé en cul-de-sac. Les manipulateurs fourbissent leur nouvelle arme en allant puiser dans la décharge des idées coloniales : « libérer » la femme du « joug de l’homme indigène brutal et barbare ».

    Les marionnettes de « ni putes ni soumises » sont les nouveaux indigènes médiateurs. Le statut du beur se mua de victime en violeur, tortionnaire de ses sœurs, nazillon, antisémite et intégriste voire dangereux membre potentiel d’Al Qaeda menaçant la république et la laïcité.

    Ainsi de « Touche pas à mon pote » on passe à « Casse la gueule à mon pote ».

    Cette nouvelle supercherie est non seulement sponsorisée par les proxénètes de la finance, de la politique des médias et du show-biz mais malheureusement elle est aussi soutenue par d’autres victimes manipulées.

    • le capitalisme ne peut fonctionner "politiquement" que par "le pouvoir personnel".

      La corruption des délégués est l’exercice favori des "DRH" aux ordres du patronat : le MEDEF a un excellent DRH , qui a su endormir la conscience de classe de l’électeur, et qui recrute d’excellents "collabos"...

      La seule chance de "la gauche" c’est de savoir lier les revendications populaires à une revendication "polaire" : renverser le pouvoir personnel !

      Cette exigence "républicaine" sera récupérée et donc détournée par Ségolène, si jamais "la gauche de combat" n’en fait pas son "liant mobilisateur et fédérateur" !

  • Je suis aussi un beur de la 1 génération.Dans aucun cas l’acceptation de caution aux partis politique ne peut s’excuser.Nous avons la responsabilité de ce que nous sommes et de ce que nous voulons devenir.Ce crédo est sans doute le plus difficile mais pour autant le reniement de ce doit etre nos combats et nos valeurs en devenant des bouffes soupe est inexcusable !!!!!momo11.

  • Comme promis je vais vous donner un tuyau pour devenir riche et avoir du pouvoir.

    1 - Créer une association ou une organisation, ou adhérer à une organisation.

    2 - Chercher une cause qui marche. A titre d’exemple : l’écologie, combattre l’islam, défendre les sans abris, les clochards, … etc.

    Allez c’est vraiment très facile de trouver une cause qui marche.

    3 – Votre organisation doit être absolument de l’extrême gauche dans un premier temps.

    4 – Apprenez à avoir du caractère, c.à.d. apprenez à communiquer et à bien parler, l’entêtement des convictions n’est pas bon pour les affaires.

    5 – Petit à petit grimper dans la hiérarchie. (Entre nous, ne perdez pas votre temps à distribuer des tracts dans les marchés, les usines et les Fac, faire du collage d’affiches pendant la nuit, ne faites pas signer des pétitions. C’est un travail de militants basique qui n’ont rien compris, comme même vous êtes plus intelligent.)

    6 – Ne choisissez surtout pas des causes qui ne marchent pas. A titre d’exemple, défendre des salariés licenciés, défendre les palestiniens, les femmes battues, les étranges tabassés dans les commissariats de police, ne soutenez surtout pas Bellaciao.

    Allez c’est vraiment très facile de trouver une cause qui ne marche pas.

    7 – Apprenez la subtilité dans le langage, ne dite pas traitre mais plutôt réaliste, efficace. Ne dites pas Reniement mais évolution prévu depuis longtemps.

    Allez, un peu d’imagination il y a plein d’exemple ces dernier temps.

    8 – Si la droite vous propose un poste, surtout refuser et montrer vous très offusqué car (et ne l’oublié pas) vous être un militant d’extrême gauche. Mais comme vous avez appris à être efficace, surtout ne reniez pas vos camarades, vous faites justes une évolution pragmatique. Après trois jours vous accepter le poste proposé par la droite (parce que vous avez menez une réflexion profonde) mais il faut dire que c’est pour le bien des gens que vous défendez, prenez l’exemple de Amara, il n’y aura plus de pûtes ni de soumises d’ici 5 ans.
    Bernard Koucherner ressoudera d’ici 5 ans les problèmes de la famine dans le monde et comme il a déjà préparé le terrain (le mec et très intelligent) il va utiliser le droit d’ingérence, le problème palestinien sera résolu, le problème de la Birmanie … etc. d’ici 5 ans il n’y aura plus de problème.

    9 – Il faut toujours déclarer que vous avez de la sympathie pour vos anciens camarades mais le problème de ces anciens camarades c’est qu’ils n’ont pas compris qu’il n’y a plus de lutte des classes, le capitalisme est juste une vue d’esprit, ils n’ont pas encore compris que les salariés licenciés c’est pour le bien de la nation et la lutte contre les inégalités est improductive. Il faut dire aussi, ah ça je vous promets c’est un mot qui tu, ces anciens camarades sont des utopistes.

  • " S.O.S" ne se prononce pas comme vous l’écrivez ( SOS ) on peut donc le prononcer " sauce " mais on n’est pas loin de la vérité parce que tout ça c’est la cuisine des soc ( vous pouvez prononcer " soss "

    andré

  • De l’imposture à la posture. »
    La Marche pour l’Egalité » : Quelles perspectives 20 ans après ?

    Par Dr. Ali Aissaoui
    samedi 29 novembre 2003

    (Oumma.com)

    Extrait

    ..........Il faut se remémorer l’irruption de SOS racisme dans le champ médiatique français en 1985, à la suite des différentes marches pour les droits civiques, l’égalité, de 1983 jusqu’à celle de Convergence de décembre 1984.

    Cette association para politique a en partie phagocyté et détourné toutes les attentes et les espérances d’une génération qui revendiquait une place à la table de la République et le début d’une insertion politique dans le paysage français des années 80.

    Cette association, partisane, a d’une certaine façon brisé l’élan vital d’un mouvement , qui portait au coeur du débat public, la ségrégation, les discriminations, la violence, qui sont le quotidien d’une bonne partie des minorités, en particulier la composante franco maghrébine .

    Ce laboratoire d’idées et d’actions né dans les banlieues lyonnaises du début des années 1980 et qui rayonnait au-delà, apportant par son travail de fond et sa (re)connaissance dans les banlieues, quelques réponses au malaise identitaire, politique, économique et social de la périphérie de nos villes, s’appuyant sur le respect républicain des droits de tous, tournant le dos à la discrimination positive et refusant tout communautarisme.

    La récupération de ce combat par SOS Racisme , son instrumentalisation par le pouvoir politique de l’époque, l’affichage de la philosophie politique du différentialisme, droit à la différence à tous prix, ethnicisant, ghettoîsant, assurant le recyclage dans la sphère du social d’une partie des leaders des marches et dans l’assistanat d’une partie de la population, alors que l’aspiration fondamentale était éminemment politique, sont pain béni pour le FN et lui permet de passer de l’ombre à la lumière.

    Quel est le bilan sur le terrain de l’immigration et de l’intégration plus de 20 ans après ?

    Au vu des problèmes de discriminations dans de nombreux domaines, de fragilité sociale et identitaire, de suspicion généralisée que connait une partie de la société et en particulier les maghrébins, français ou non, « Touche pas à mon Pote « apparait pour ce qu’il a été : un slogan creux, et le combat de l’antiracisme, détourné, au service d’ambitions personnelles.

    Le discours de Malek Bouthi, aujourd’hui, et qui fût celui de tous ces prédécesseurs, n’apporte que le flou là ou la simplification est criminelle et ne fait que renforcer la ségrégation et le regard de suspicion que l’on porte à toute cette population fragilisée. Cette parole est dangereuse car elle ne fait que surfer sur une lepénisation rampante des esprits, prête à rassurer, à moindre frais et à utiliser les mêmes méthodes que le FN, celui de la désignation d’un bouc émissaire, responsable de la crise identitaire et structurelle des institutions de notre pays.Il nous faut récuser ce discours simpliste et contre productif.

    Brisons le miroir et ayons le courage de regarder de l’autre coté : ce concept d’intégration ne sert qu’à mettre entre parenthèses les réelles questions que sont les conditions faites aux français d’origine étrangère, aux immigrés et autre sans papiers en France : discrimination dans la société, discrimination institutionnelle, conditions d’accueil et de séjour des étrangers, droit d’asile etc.

    Les Territoires perdus de la Politique.

    Par Aissaoui Ali
    samedi 31 janvier 2004
    (oumma.com)
    Extrait

    Le manichéisme à l’oeuvre avec la simplification à l’extrême de la condition des femmes dans les banlieues, prisonnières de la nouvelle péréquation à la mode, de la « Pute » ou de la « Soumise », bâillonne toutes celles qui refusent cette dichotomie absurde et dangereuse. L’émotion provoquée par la mort violente et horrible de Sohane, est légitime et nécessite une véritable prise de conscience de la violence que subissent nombres de femmes partout en France, dans toutes les couches de la société. Ce véritable drame ne peut être récupéré et instrumentalisé sur le mode de la simplification grossière, de la démagogie et encore une fois en réalisant l’amalgame : banlieues, français immigrés et immigrés, musulmans, islam, islamisme, intégrisme, terrorisme….

    Michel 51