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Annulation de l’arrêté de reconduite à la frontière d’un Egyptien

Publie le vendredi 26 mai 2006 par Open-Publishing
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Annulation de l’arrêté de reconduite à la frontière d’un Egyptien

Le tribunal administratif de Melun a annulé vendredi l’arrêté de reconduite à la frontière d’un Egyptien vivant en France depuis 1993 (cf des parents et enseignants du groupe scolaire parisien Olivier Metra, mobilisés depuis une dizaine de jours).

Dans le cadre du Réseau éducation sans frontière (RESF), les enseignants avaient déposé pour vendredi, jour fixé pour le délibéré, un préavis de grève concernant les quatre écoles de ce groupe scolaire situé dans le XIXe et où sa fille aînée, âgée de 3 ans et demi est scolarisée.

"On a appris la bonne nouvelle, on en a discuté avec les parents, puis on est montés en classe vers 9H15", a dit Nathalie Astolfi, professeur des écoles dans le groupe Olivier Metra.

Elle a précisé que toute l’école restait "en état d’alerte" et que l’avocat de Nasr El Khouly allait "s’appuyer sur ce jugement pour obtenir un titre de séjour".

Ce commerçant, père de deux enfants, est arrivé en France en 1993 pour y travailler et n’a jamais obtenu depuis aucun titre de séjour. Sa femme, marocaine, est étudiante en master à Paris VIII et dispose donc de papiers renouvelés tous les six mois jusqu’à la fin de ses études.

Interpellé par la police le 17 mai, il est tombé sous le coup d’un arrêté d’expulsion.

Le groupe scolaire Olivier Metra s’était déjà mobilisé à la rentrée pour empêcher l’expulsion d’un Chinois. Renvoyé en Chine, celui-ci a pu revenir et obtenir un titre de séjour d’un an avec autorisation de travail, grâce à leur action.

De même, en janvier, une Algérienne sous le coup d’un arrêté d’explusion a obtenu un titre de séjour pour dix ans en France.

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