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Appel aux collectifs locaux et aux sensibilités nationales.
L’esprit d’équipe au service d’une ligne politique claire, voilà ce qui nous a permis de beaux succès. Ces victoires n’auraient pas été possibles sans le dévouement de ceux qui sont à la fois les composants et le cœur de notre organisation, les militantes et les militants des collectifs locaux plus de 700 sur le territoire national. Un travail essentiel de terrain. Nous avons gagné parce que : Ensemble.
Toutes et tous ont envoyés à Saint Ouen leurs délégués avec l’espoir de revenir dans leur comités locaux pour commencer la campagne présidentielle et celle des législatives de 2007.Dans la diversité de leurs sensibilités et la convergence de leurs orientations, ils ont exprimé la nécessité du rassemblement pour le projet antilibéral que nous défendons.
L’ensemble des sensibilités qui compose le collectif national doit entendre cela.
Le changement politique en France est indispensable, nous le savons, notre peuple le sait. La droite et la gauche d’accompagnement ont conduit notre pays à une véritable crise de régime, il faudra l’affronter et la surmonter. Nos compatriotes veulent davantage de participation démocratique. Aux postes de responsabilité, le renouvellement des générations et la diversité de notre pays devront être beaucoup mieux pris en compte. Des choix collectifs que nous retenons, cette refondation d’ensemble permettra d’installer une République nouvelle, stable mais plus démocratique, plus à l’écoute des citoyens. Justice, égalité, service public, liberté. L’égalité en actes. Notre société a besoin de valeurs. Les nôtres ne sont pas celles de M. Sarkozy. Notre boussole, ce n’est pas le modèle communautariste et américain, ni le Blairisme à la française, c’est le modèle antilibéral, laïque et républicain. Le mode actuel de développement est insoutenable dans la durée c’est le défi de notre siècle, défi que le libéralisme sera incapable de maîtriser et que nous devons relever.
Chevènement vient de solder sont ralliement pour une petite soupe qu’il n’aura d’ailleurs pas. Alors il faudra faire de l’égalité républicaine le cœur de notre projet et défendre nos idées dans ce rassemblement antilibéral que nous appelons, espérons, et dans le programme qu’il nous revient à tous de modifier, de corriger, de vivifier, d’enrichir pour justifier le soutien de ceux qui croient en nous et redonner confiance à ceux, nombreux, qui ne croient plus en rien.
Esprit d’équipe et rassemblement…. Si on pense vraiment que ses propres alliés sont des adversaires, alors avec qui bâtira-t-on le rassemblement antilibéral que nous voulons ?
Ne nous trompons pas de combat, nous devons trouver la solution impérative qui divise le moins et qui additionne le plus.
Alors et puisqu’il faut en parler nous considérons que ce qui divise le plus et qui ne permette plus aucun rassemblement des forces antilibéral, c’est que le parti communiste se retire du projet commun. Nous ne pouvons l’accepter, nos citoyens ne le comprendraient pas. Nous ne pouvons accepter non plus que les collectifs locaux ne soient pas pris en compte dans les décisions nationales, nous ne pouvons accepter non plus un passage en force de telle ou telle sensibilité, nous ne pouvons accepter de laisser la gauche antilibéral dans cette situation et laisserai définitivement le bi-partisme, s’installer dans notre pays.
Le nom sur ce bulletin qui nous divise est de piétre pensée politique, il est indigne de l’attente de notre peuple, prenez en conscience, et faites que ce grand et beau projet ne soit pas l’arlésienne populaire, ce serai aussi la notre.
Nous croyons que le changement politique est à notre portée à cette condition : Rassembler le plus et diviser le moins. Du courage, chers amis, vous en avez assurément car la plus belle des récompenses ce n’est pas le nom sur le bulletin, c’est de savoir que notre action est utile à la justice sociale, à la gauche, à la République et à la France.
René Assandri
Messages
1. Appel à la responsabilité, 11 décembre 2006, 19:52
De Rom Benvenuto à René Assandri.
Impossible de ne pas être d’accord avec ta pensée, René.
Je cite cette phrase de toi qui me paraît essentielle :
"Le Nom sur ce bulletin qui nous divise est de piètre pensée politique, il est indigne de l’attente de notre peuple, prenez en conscience, et faites que ce grand et beau projet ne soit pas l’arlésienne populaire ! Ce serai aussi la nôtre. Nous croyons que le changement politique est à notre portée à cette condition : Rassembler le plus et diviser le moins."
Oui, la question du Nom, en tant que telle, "est de piètre pensée politique".
Mettons-nous, un instant, dans la peau de celle dont le Nom a été très majoritairement approuvé par l’ensemble des Collectifs.
Mettons-nous, un instant, au poste même qu’elle occupe dans cette autre « Organisation Politique » - majeure pour tout anti-libéral de coeur et de conviction - qui a pour Nom : « le Parti Communiste Français » dont elle est la représentante actuelle.
Et réfléchissons calmement.
« Qu’importe ‘le Nom’ inscrit sur ce Bulletin de Vote, si j’ai la lucidité et la hauteur de vue de penser combien ‘LA CAUSE ANTI-LIBÉRALE’ à laquelle ce bulletin va se référer ‘EST BIEN CELLE À LAQUELLE JE VEUX TRAVAILLER DE TOUTES MES FORCES’ ! »
Que le Nom soit Autain ou Salesse ou Mélenchon ou MGB...
Qu’importe !! Pourvu qu’on ait bien ‘le contenu politique antilibéral’ qui nous va !
OUI ! QU’IMPORTE ‘LA FORME DU NOM’ POURVU QU’ON AIT ‘LE FOND MÊME DU CONTENU PROGRAMMATIQUE ET POLITIQUE ANTILIBÉRAL’ QUI NOUS VA AU COEUR ET À LA RAISON !!
OUI ! René : "RASSEMBLER LE PLUS ET DIVISER LE MOINS !"
Rom.