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Après Laporte au tour de Lucas

Publie le lundi 26 novembre 2007 par Open-Publishing

Le plongeon de Philippe Lucas : deuxième essai.

Dimanche 28 novembre France 2 ( émission France 2 Foot.)En débat sur l’argent public/l’argent privé dans le Sport, notre désormais grande figure Philippe Lucas nous a fait part publiquement ( et non en privé) de ses grandes pensées démocratiques sur le(s) moyen(s) d’aider le Sport français, reléguant le bénévolat dans la ringardise et laissant la défense de l’amateurisme aux pauvres demeurés qui ne comprennent décidément rien aux Temps Modernes de l’Economie libérale.

Pour mémoire, rappelons pour quelles raisons Philippe le Rebelle a quitté Melun pour Le Canet, deux villes-bastions UMP, tendance Sarko.

Episode 1 : Melun.

Suite à une recommandation de la Chambre Régionale des Comptes. L’audit commandé par la communauté d’agglomération, a été remis à la ville de Melun le 3 février 2006 et au club le 27 février de la même année. Dans les conclusions, on y affirmait que les irrégularités comptables constatées par les auditeurs pouvaient autoriser l’Urssaf à réclamer au club jusqu’à 233.000 euros.

Sur le Bulletin Val de Marne Melun (Numéro 29 nov/dec 2006), on relevait ceci de la bouche de Jean Pierre Legrand sur la même longueur d’ondes que celles du maire de Melun Gérard Millet et du président de l’Agglomération, Jean-Claude Mignon.

"Les conclusions de l’audit ne révélaient pas de problème budgétaire. Le budget du club (plus de 500 000 €) correspondait à ses dépenses. En revanche, l’audit a révélé de graves dysfonctionnements dans l’utilisation de cet argent, issu à 62% de subventions publiques, et ce malgré des comptes régulièrement approuvés par l’expert-comptable du club et certifiés par un Commissaire aux Comptes."

"Pas de problème budgétaire » mais... « de graves dysfonctionnements. » Voilà comment on noie le poisson dans les eaux troubles et troublées de la Natation française.

A la suite de cet audit, l’association du cercle des nageurs de Melun-Val de Seine a porté plainte contre X pour abus de confiance, escroquerie et faux et usage de faux. La plainte a été déposée à la suite des nombreuses « irrégularités comptables » qui auraient été commises « de 2001-2002 à 2004-2005, époque pendant laquelle Monsieur Jean Lucas, père de Monsieur Philippe Lucas, était le président du Cercle des nageurs de Melun-Val-de-Seine » .

Poursuivons car la plainte déposée au nom du club par son avocat Me Frédéric-Karel Canoy entre dans les détails : "Des chèques en blanc auraient disparu du club de natation. En outre, certains chèques émis semblent litigieux. Et notamment deux chèques, d’un montant de 20.000 euros et 5000 euros, qui auraient émis au bénéfice de Monsieur Philippe Lucas, le 16 août 2006, pour prime. Un chèque d’un montant de 20.000 euros, dont la date est illisible, a été émis au bénéfice de Mademoiselle Laure Manaudou". Rappelons que cet argent utilisé (et ventilé dans quelles poches ?) est à 62 pour cent de l’argent... public. Pas besoin de louer les initiatives privées pour se remplir les poches...

Enfin, il se murmure à Melun et dans les bassins autres que parisiens que c’est cet audit commandé par la communauté d’agglomération qui aurait contribué an août 2006 « au départ de Monsieur Philippe Lucas et de Mademoiselle Laure Manaudou pour Canet-en Roussillon ».

Episode 2 : Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales).

Dans cette municipalité UMP tendance Sarkozy, quel est le projet avec Canet 66 ? Cette ville est dirigée par Arlette Franco avec qui Lucas et ses avocats ont négocié des conditions financières et professionnelles très avantageuses pour sa venue. Pour l’élue, on vise loin, surtout avec les retombées d’éventuelles médailles aux championnats du monde 2007 et aux JO de Pékin en 2008 par Laure Manaudou ou/et ses dauphines Esther Baron, Sarah Bey. Du côté de Lucas, il y aurait en ligne de mire la possibilité d’installer un centre d’entraînement privé à l’image de ce qu’a réalisé Nick Bolletieri dans le tennis aux Etats-Unis et Arnaud Lagardère avec Le Team du même nom et l’aide du Racing Club de France.

Conclusion :

En gros, tu finances un athlète et son entraineur avec notre argent public et ils finissent tous les deux dans le giron privé (genre Team Lagardère) pour rentabiliser l’Entreprise.

Gageons que notre Entraîneur rebelle ( prêt dans le même débat à accepter de l’argent mafieux pour financer le Sport) nous donnera... publiquement des explications. Il pourrait profiter de l’argent de nos redevances TV... publiques pour nous toucher deux mots sur ses trésors... désormais privés.

Vivement dimanche prochain pour nous éclairer une fois de plus ! Vite ! Vite ! Un débat avec ce jovial Courbis et ce médisant Carlier pour faire de nous des Citoyens !

Allez, comme disait le génial Holtz : « Vive le Sport ! »

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