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Après l’arrestation de l’ex-PDG de Libération, la réaction des salariés

Publie le samedi 29 novembre 2008 par Open-Publishing
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A la suite de l’arrestation et de la mise en examen de Vittorio de Filippis, la Société civile des personnels de Libération demande « qu’une enquête soit ouverte sans délais sur ces méthodes ».

Communiqué du bureau de la Société civile des personnels de Libération (SCPL)

« Ce matin, à l’aube, à 6h40, Vittorio de Filippis, journaliste et ancien directeur de la publication de Libération, a été la cible d’une opération de police judiciaire sur réquisition d’une juge d’instruction, Muriel Josié, vice-présidente du Tribunal de grande instance de Paris.

La magistrate voulait l’entendre, comme ancien directeur de publication, dans le cadre d’une procédure de diffamation dans le cadre d’une affaire (l’affaire Niel) dans laquelle Libération a gagné tous les procès qui lui étaient intentés.

Les policiers se sont comportés d’une manière violente, l’ont insulté :« Vous êtes pire que la racaille ». Les enfants, mineurs, de Vittorio ont été laissés seuls à son domicile, après avoir assisté à la scène. Notre collègue a ensuite dû subir deux fouilles au corps humiliantes, au Palais de justice de Paris, sur instruction de la magistrate. A chaque étape, policiers et juge ont refusé de prévenir les avocats de Libération.

Ces méthodes sont inadmissibles.

La SCPL veut manifester sa solidarité vis à vis de Vittorio de Filippis. Nous protestons auprès des autorités politiques et judiciaires. Nous demandons qu’une enquête soit ouverte sans délais sur ces méthodes. »


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