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Après le succès du 18 octobre, la confrontation sociale commence !
Publie le vendredi 26 octobre 2007 par Open-Publishing1 commentaire
Xavier Bertrand, le ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité avait prédit dès le 14 octobre, une grève extrêmement puissante qui immobiliserait quasiment tous les trains de France. Dans l’intention, sans doute de conjurer le sort, alors que s’annonçait une mobilisation sans précédent mais aussi de faire passer comme message que, de toutes façons, le gouvernement ne reculera pas.
Un premier avertissement réussi !
Le ministre n’aura pas été déçu. La mobilisation a été exceptionnelle, voire historique dans les secteurs directement concernés par la réforme des régimes spéciaux : 75 % de grévistes à la SNCF ( chiffre jamais atteint en novembre-décembre 1995), 70 % à EDF et à la RATP. D’autres secteurs se sont mobilisé de façon significative comme les Finances ou l’ANPE... De nombreuses délégations des différents secteurs publics, d’entreprises privées, d’étudiants ont participé aux 130 manifestations qui ont eu lieu dans toute la France : plusieurs centaines de milliers de salariés sont ainsi descendus dans la rue, confirmant ainsi le refus massif des réformes initiées par le gouvernement Sarkozy en place depuis cinq mois. La campagne d’intimidation, menée activement par le gouvernement sur le thème de l’équité et de la justice, a non seulement échoué, mais elle a indigné, révolté la grande majorité des salariés. Mais, une seule journée de mobilisation, même réussie, ne sera pas suffisante pour faire reculer Sarkozy et Fillon.
Défendre les régimes spéciaux ...
Le gouvernement a d’ores et déjà expliqué qu’il ne tiendrait pas compte de cette mobilisation et ne modifierait rien sur le fond de ses projets. S’appuyant toujours sur le même argumentaire : celui de l’équité et « la défense de la retraite par répartition ». Mais pour le gouvernement, il n’est pas question de s’en prendre aux capitalistes pour aller chercher l’argent manquant. Le coupable est tout trouvé : ce sont « les régimes spéciaux » ! Il présente les 500 000 salariés qui en bénéficient comme responsables de la moitié des maux de ce pays. Ben voyons ! L’objectif du gouvernement est d’en finir, une bonne fois pour toutes, avec les 37,5 annuités de cotisations nécessaires aux cheminots, aux gaziers et électriciens pour partir en retraite. En s’attaquant frontalement aux régimes spéciaux de retraites, le gouvernement veut marquer un point décisif pour imposer, ensuite, d’autres reculs sociaux. Le gouvernement le sait : s’il recule sur cette réforme, il ne pourra plus, pendant 5 ans, y revenir. L’enjeu est donc de taille pour le gouvernement, mais aussi pour l’ensemble des travailleurs.
... Pour défendre l’ensemble de nos droits !
Fillon l’a déjà annoncé, après les régimes spéciaux, le gouvernement veut augmenter la durée de cotisations à 41 ans, puis 42 ans, pour tous les salariés du privé comme du public qui aboutira, une nouvelle fois, à une baisse du niveau des retraites. Mais ce n’est pas tout : c’est bien à l’ensemble des droits de l’ensemble des salariés que le gouvernement veut s’attaquer : assurance-maladie, contrat de travail, pouvoir d’achat, services publics, statut des fonctionnaires, licenciement, immigration... De fait, le succès de la journée du 18, la volonté d’une partie de grévistes de reconduire le mouvement à la SNCF, la participation au des salariés de la fonction publique et du privé pose la question de la préparation d’un mouvement d’ensemble. La journée du 18 a commencé à enrayer la machine Sarkozy, elle crée la possibilité de reprendre l’initiative.
Alors, après le 18 octobre, il faut aller plus loin pour faire céder Sarkozy : préparons rapidement un « tous ensemble » !
Messages
1. Après le succès du 18 octobre, la confrontation sociale commence !, 27 octobre 2007, 03:04
"tous ensemble" ! a gauche ! quand avez vous vu la gauche unie ? jf dieux (die linke) pour un SEUL parti gauche EUROPEENNE ( a gauche du ps_ ) . le pc et lo lcr et tout a gauche du ps doit fusionner dans ce parti europe ; et nous en allemagne nous devons fusionner ainsi que d´autres petits partis dans ce parti gauche europeenne.