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Au printemps tout renaît... et la guerre commence
Publie le lundi 21 mars 2011 par Open-Publishing1 commentaire
Il y a quelque chose de remarquable à propos de l’équinoxe du printemps. En effet, au cours des 12 dernières années, cette période de l’année a marqué le début de 3 guerres menées par les États-Unis et leurs alliés.
En 1999, l’ennemi était la Yougoslavie serbe, en 2003 c’était au tour de l’Irak et cette année en 2011, c’est l’offensive contre la Libye.
Ainsi, le "timing" de ces conflits devient quelque peu suspect. En effet, toujours à la même période de l’année. Se peut-il qu’ils s’agisse de conflits décidés et planifiés longtemps à l’avance ?
Avec les individus peu recommandables qui dirigent ce monde, tout est en effet possible.
Messages
1. Au printemps tout renaît... et la guerre commence, 22 mars 2011, 05:36, par yapadaxan
Ce qui saute surtout aux yeux, c’est moins la saison que l’endroit. Il s’agit du pourtour méditerranéen, au carrefour de 3 continents : Europe, Afrique, Asie.
Ce qui démontre à l’évidence le puissant intérêt des nations occidentales pour cette région du monde : géostratégique d’abord, économique ensuite.
La Yougoslavie représentait le dernier pays de l’Est et avait suivi l’itinéraire du mouvement des pays non-alignés. L’Irak regorge de pétrole et se dressait comme un obstacle important à la politique extérieure d’Israël. La Lybie est une plaque tournante entre Méditerranée/Afrique/Asie.
Les objectifs du bloc atlantiste se révèlent nombreux, mais c’est bien à une prise d’assaut de l’Afrique et du monde arabe qu’il s’agit, tout en s’assurant l’obéissance servile de tout le continent européen. L’air de rien, c’est bien à la façade des sociétés concernées que ce bloc s’emploie. Lorsque W Bush a asséné sa vision du monde moyen-oriental, il n’a pas dit n’importe quoi à la va vite. Il a révélé à la face du monde l’objectif US et atlantiste des plans impérialistes : monter, clé en main, des tas de démocraties. Entendre : des démocraties économiques (et donc politiques) à seule fin de commercer avec elles. Ce qui signifie : donner au capitalisme mondialisé un look civilisateur, faisant sortir les pays arabes de leurs structures sociales (tribales ou clanesques) pour les adapter aux règles du marché. Derrière, l’Afrique est tout autant concernée.
Lorsque Sarkozy affirme que l’Africain n’est toujours pas entré dans l’Histoire, il dévoile un autre aspect de cette même vision politique. A savoir que sous sa présidence, et grâce à son action, l’Afrique va se hisser enfin à la modernité.
Faire du Moyen-Orient arabe et de l’Afrique des "marchés" actifs et dynamiques dans le vaste ensemble capitaliste, selon les règles impérialistes.
De ce point de vue, il leur faut éradiquer les derniers vestiges du "socialisme réel" et s’attaquer aux vastes ensembles de ce qui représente les sociétés traditionnelles.