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Audrey Pulvar évente un acte criminel anti-noir à Compiègne : La classe politique française se tait.

Publie le dimanche 25 juin 2006 par Open-Publishing

19h33 dans le journal de France 3, le 19/20 du 19 juin 2006, la brillante présentatrice martiniquaise Audrey Pulvar lance un sujet que bizarrement aucun autre journal de la même chaîne et du paysage audiovisuel français ne reprendra ni ne développera : un homme a délibérément ouvert le feu à deux reprises le 18 juin sur des personnes dont la seule caractéristique et particularité est qu’elles étaient toutes noires. Une des personnes a été blessée et le tireur a été vite appréhendé par la police ; qui mène l’enquête.

Dans une France qui dit haut et fort combattre la xénophobie et dont les actions et médiatisations autour de l’antisémitisme laissent de plus en plus penser à une hiérarchie de facto dans l’antiracisme républicain, un tel acte est passé sous silence par la presse grand public et les politiques de tous bords.

Il est donc notable, que Mme Audrey Pulvar qui présente le journal de France 3 désormais toute seule « comme une grande », est la seule à avoir annoncé cette information capitale. Ce qui confirme son talent d’objectivité journalistique que l’on avait déjà vu à l’œuvre dans une des rares interviews sereinement contradictoires qu’un(e) journaliste ait osé faire à M. Nicolas Sarkozy.

Ce fait, loin d’être banal d’occultation d’informations sur les actes criminels, racistes frappant une population à la citoyenneté intermittente selon certains, pose un problème d’égalité devant la loi, les pouvoirs de la république. Et relance la question de la diversité au sein des médias qui pourrait peut-être apporter davantage de richesse et de vérité dans les contenus informationnels racialement corrects.

Le 19 juin 2006, Mme Pulvar annonçait dans ses termes l’acte raciste de Compiègne :

Un homme a été arrêté et placé en garde à vue, hier à Compiègne, après qu’il avait tiré dans la rue sur deux personnes en raison, apparemment, de leur couleur de peau... L’une de ses victimes a été blessée à l’épaule et les enquêteurs tentent de déterminer s’il y a un lien entre cet évènement et d’autres faits similaires survenus dans les environs...

On apprend par la suite dans le reportage que le tireur, a commis des actes froids, venant à bord d’une voiture et faisant feu sur des jeunes noirs qui étaient au bas d’un immeuble. Son arme, un fusil 22 long rifle à lunette et canon scié servirait plus tard contre d’autres Noirs d’un autre quartier.

Le raciste disposait d’une centaine de munition, 14 ont été utilisées et 8 tirs recensés par la police. Reste donc à connaître l’origine et le contexte d’usage des 6 cartouches restantes. Les choses étant particulièrement compliquées [ ?] le reportage se termine par l’hypothèse d’un acte raciste qui serait sous le coup d’une sanction judiciaire de perpétuité. En toute hypothèse seulement.

Aller sur le journal 19/20 de France 3 le 19.06.06 : http://le1920.france3.fr/

Akam Akamayong http://www.afrikara.com

http://www.labanlieuesexprime.org/article.php3?id_article=773