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Aux organisations syndicales gestionnaires de l’UNEDIC :

Publie le vendredi 24 juin 2005 par Open-Publishing

Ne signez pas le durcissement du contrôle et des sanctions des chômeurs, revalorisez les allocations !

Le mercredi 29 juin prochain le Conseil d’administration de l’Unedic aura à
son ordre du jour les deux points suivants : la revalorisation annuelle du
montant des allocations et la ratification de la convention tripartite sur
le contrôle des chômeurs.

La force du refus de la précarisation de nos vies, exprimé lors du
référendum du 29 mai, n’a pas été entendu par le gouvernement qui refuse
encore de revaloriser le SMIC au 1er juillet.
Que feront les gestionnaires de l’assurance chômage ? Maintenant que
l’étude du « modèle danois » aurait convaincu les différents responsables
des vertus d’un système d’indemnisation prétendument « généreux », la
revalorisation des allocations devraient être substantielle.
Pourtant, c’est nécessaire et urgent : la moitié des chômeurs officiels ne
perçoit rien de l’Unedic ; le montant des allocations perçues est pour 50 %
des autres inférieur à 852 euros par mois, pour les trois quarts inférieur
à 1052 euros.

La convention tripartite entre l’ANPE, l’Etat et l’Unedic devrait créer un
dossier unique du demandeur d’emploi, accessible par chacun des organismes
ou collectivités partenaires des Maisons de l’emploi, et surtout confier à
l’Assedic la mise en œuvre de nouvelles règles de contrôle et de sanction
des salariés aux chômages.

Avec ces nouvelles règles, patronat et gouvernement disposeraient d’une
nouvelle arme pour casser les résistances à la précarisation, pour à la
fois réduire le nombre officiel de chômeurs et garantir le succès des
emplois précaires, souvent à mi-temps donc à demi-SMIC, que le ministre du
travail met en place (contrats RMA, « avenir », « nouvelle embauche »... ).
Les allocations redeviendraient dégressives, variables selon le degré de
résistance du chômeur.

Les contrôles ne produisent pas d’emploi, sauf de contrôleurs, mais
facilitent la précarisation. Ils masquent les responsabilités patronales et
gouvernementales, et ils participent à la culpabilisation des chômeurs et
des autres salariés.
Les organisations syndicales siégeant au Conseil d’administration ne
trouveront aucune raison pour appuyer la ratification de la convention
tripartite de précarisation, ni la justifier devant les salariés au chômage
visés par ces nouveaux contrôles ?
Ensemble, ces organisations peuvent et doivent s’y opposer.

Nous appelons tous les salariés, au chômage ou en poste, précaire ou non, à
se mobiliser pour que, mercredi 29 juin, la convention tripartite ne soit
pas ratifiée dans le secret, les allocations chômage soient fortement
revalorisées.

Paris - Ile de France : rassemblement unitaire mercredi 29 juin à 14h
face à l’Unedic 82, rue de Reuilly, M° Montgallet.

D’autres initiatives contribueront au succès de cette mobilisation dont le
rassemblement du jeudi 30 juin à 11h face à l’Unedic appelé par le MNCP.

Indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité,
garantissant à chacun-e un revenu individuel ayant le SMIC pour
référence jusqu’à reclassement !

La présence des chômeurs et précaires partout où se décide leur sort !

Le libre choix de son emploi et de sa formation !

Paris, le 24 juin 2005

Agir ensemble contre le Chômage ! 23, rue Mathis 75019 Paris
Tél. : 01 40 09 27 49 Fax : 01 40 05 05 10
ac@ras.eu.org ; http://www.ac.eu.org

Association Pour l’Emploi, l’Information et la Solidarité
8, rue de Verdun 94400 Vitry
Tél. : 01.46.82.52.25 Fax : 01.45.73.25.61
apeis@freesurf.fr ; http://apeis.org/

CGT Chômeurs 263, rue de Paris 93100 Montreuil
Tél. : 01.48.18.85.44 Fax : 01.48.18.81.68
chômeur@cgt.fr ; http://www.cgt.fr

Mouvement National des Chômeurs et Précaires 17, rue Lancry 75010 Paris
Tel. : 01.40.03.90.66 Fax : 01.40.11.31.62
mncp.national@free.fr ; http://mncp.mncp.free.fr/