Dans la soirée, Macron, tente un équilibre mais se rallie en fait à l’argumentation israélienne du danger existentiel représenté par l’Iran, il « considère que Téhéran "a rompu ses propres promesses" concernant son programme nucléaire, et que laisser l’Iran obtenir l’arme nucléaire serait "une menace existentielle (...) pour notre sécurité à tous" »[1].

Trump, qui n’avait aucune intention d’embarquer son pays dans une guerre de grande ampleur au Moyen-Orient ( encore moins les militaires américains), s’est-il fait entraîner par Benyamin Netanyahou ou a-t-il estimé, compte tenu de l’inflexibilité iranienne dans les négociations, que c’était la seule solution. Jeudi, il avait appelé son allié israélien à ne pas frapper l’Iran, affirmant qu’un accord sur le programme nucléaire iranien était « assez proche » à condition que Téhéran fasse des concessions[2]. « Nous sommes assez proches d’un bon accord », avait déclaré Donald Trump à la presse, ajoutant à propos d’Israël : « Je ne veux pas qu’ils interviennent, parce que je pense que cela ferait tout capoter. »

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