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BATTONS LE FER TANT QU’IL EST CHAUD !

Publie le mardi 21 mars 2006 par Open-Publishing

Ce conflit mérite une grève générale et immédiate, seul outil efficace contre ce gouvernement obtus et méprisant. Mais repousser cette grève générale aux calanques grecques est une erreur ou une volonté des fameux partenaires sociaux ?

Cette jeunesse qui se défend et qui défend la pulvérisation du code du travail, doit être aidée, la participation des salarié(e)s, chômeurs, chômeuses, fonctionnaires... est primordiale pour l’aboutissement des revendications qui maintenant dépassent largement l’abrogation du CEP.

Les syndicats représentatifs aux yeux du gouvernement vont comme à leurs habitudes négocier le pire et on reprendra nos boulots avec rancœur et désillusion, ou bien continuer à subir humiliations et harcèlements à l’ANPE/ASSEDIC. Il faut que cela explose, que le gouvernement et le patronat ce souvienne de quoi est capable le monde du travail et de la misère, que les syndicats gavés aux subventions et aux compromis faciles réapprennent l’idée de la lutte des classes, il faut faire peur à ce monde qui nous soumet aux dictats de la sacro sainte économie de marché, en somme une révolution doit avoir lieu.

La victime Cyril Ferez ne sera pas le déclencheur d’un retrait du texte, comme la mort de Carlo Giulliani à Gènes n’a pas compromise l’évolution de l’action ultra-libérale, celle-ci est entrée dans une phase de radicalisme forcené, elle se fout des victimes et des conséquences de sa politique, les flics et l’armée sont là pour maintenir l’ordre, et tant qu’il y aura du désordre sa machine infernale sera bien graissée et financée c’est exactement ce qu’appliquent les Américains en Irak.

Nos gamins ont besoin de nous, ne les laissons pas démarrer leurs vies d’adultes dans la désillusion, notre société actuelle n’a rien à leur offrir, ils ne doivent pas être « des expériences pour voir si ça marche », ils ont besoin de considérations et de dialogues, pas de coups de matraques, pas de précarité, pas de misère.

Nous autres adultes on bouffe notre pain noir et ils en subissent déjà les conséquences, c’est pourquoi il faut faire une grève générale, une action directe, un coup dans le plexus, un assommoir ne suivons pas la sempiternelle idée de la négociation avec le gouvernement que nous proposent à chaque luttes les dirigeants des centrales syndicales qui décident et signent des accords après des semaines de bordel, contre l’opinion de la plèbe bien plus concernée que eux par les maux du capitalisme.

L’avenir de nos enfants est entre nos mains, suivons leurs combats ne les laissons pas se faire massacrer par .../... de Villepain, Sarkozy et Chirac.

Bien à vous tous.

Philippe, agent territorial, 42 ans, 10 ans de fonction publique, 1200 euros net mensuel, compagne au chomdu non rémunérée, deux enfants, 19 et 11 ans.