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BERNARD THIBAULT DOIT MAINTENANT DEMISSIONNER

Publie le vendredi 4 février 2005 par Open-Publishing
6 commentaires

Bernard Thibault a déclaré que "les débats et les votes du Comité Confédéral National de la CGT mettent en évidence de graves carences de démocratie interne entre les organisations qui composent la CGT".

Qu’on en juge :

81 voix pour le rejet du traité constitutionnel.
18 voix contre

17 abstentions.

Une magnifique claque, pour le "Chef".

Le Duigou et Dumas se répandent en regrets. Selon Dumas, un syndicat n’a "pas à prendre de position politique".

Mais d’où sortent ces gens ? Qui les a mis au pouvoir, à la CGT ?

L’hypocrisie a assez duré, il faut qu ’ils partent.

Messages

  • Et dire que la CGT était, à ses origines un syndicat révolutionnaire ...

    Quand on aura viré Thibault, le Duigou, et Dumas, il trouveront bien une petite place comme patrons, comme les anciens dirigeants de la CFDT : cela ne serait que justice.

    CGT de base

  • CGT d’en haut ou CGT d’en bas, le syndicalisme, c’est l’invention du réformisme, en 1984. Marx le savait. La bourgeoisie aussi : elle l’a fait, au nez et à la barbe anticipés des hauts et bas un siècle plus tard, et toujours en retard d’un train... sur le capital, dont on servira la soupe, au nom du peuple, de la démocratie, de la politique prolongeant le mouvement social, de l’Etat, de la gauche, du service publique, de la société civile, du citoyen et de sa nation souveraine ou de son ersatz (comme l’aimait Drieu La Rochelle) l’Europe du OUI et du NON à la con (les deux au bout du compte feront la guerre contre leurs nègres, à n’en point douter)...

    Bof !

    Appel

    Patlotch

    • Si tu arrives à te comprendre, tu dois ëtre super-intelligent !!!

    • plus tard tu pourras dire a tes petits enfants, j’ai ose tutoye ce type. et ce sera ton heure de gloire.
      priviet

    • Dont acte...

      Voici quelque chose de plus concret, de plus intelligent, par quelqu’un de plus intelligent que moi

      Les grèves de mai-juin 2003, en France

      Concernant les syndicats, un extrait (mais je conseille la lecture du texte entier)

      /// Débarrassons nous de l’éternelle discussion sur les syndicats. Les syndicats ne trahissent pas, mais dire qu’ils tiennent tout simplement leur rôle, sans préciser celui-ci, ou en en faisant des intermédiaires entre l’Etat (ou le capital) et les ouvriers, n’avance également pas à grand chose si l’on ne dit pas pourquoi leur action est efficace ; ce que l’on ne peut faire qu’en dépasssant une vision instrumentaliste qu’elle soit de simple rôle ou de trahison.
      On ne comprend rien aux syndicats et au syndicalisme en général, si on se contente de les considérer comme manipulant de l’extérieur l’activité de la classe ouvrière ou comme une courroie de transmission de l’Etat à l’intérieur de la classe. Il faut une bonne fois pour toutes reconnaître que la classe ouvrière ou le prolétariat (ici , la différence, si elle existe, importe peu) est une classe du mode de production capitaliste, qu’elle est dans un rapport conflictuel d’implication réciproque avec le capital (même si elle peut être à même de dépasser ce rapport). Ce rapport, l’exploitation, est la dynamique même de la reproduction du mode de production, de l’accumulation du capital. Dans cette contradiction qu’est l’exploitation, le prolétariat produit le capital et se reproduit lui-même dans son rapport à lui. Les intérêts respectifs sont simultanément irréconciliables et le fondement même de la reproduction respective des termes.
      Le syndicalisme exprime ce procès, il exprime l’activité de la classe en ce qu’elle implique conflictuellement le capital et présuppose son rapport à lui. Mais, et c’est fondamental, c’est dans le capital que la reproduction de ce rapport trouve constamment les conditions de son renouvellement. C’est en cela que, fonction de l’implication réciproque, le syndicalisme se trouve nécessairement amené à envisager le renouvellement de ce rapport sur la base des nécessités du capital, il n’a pas le choix. Le conflit ne peut dépasser le carcan de la logique économique capitaliste, et les syndicats sont les garants qu’il s’y maintient. De là découle toutes les pratiques immédiates du syndicalisme : fonction de l’activité de la classe, dans son implication réciproque avec le capital, le syndicat ne peut alors que travailler à conforter et à reproduire cette implication. Les syndicats jouent leur partition mais ne peuvent la jouer et la faire plus ou moins entendre dans les luttes que parce qu’ils sont l’expression fonctionnelle d’une situation réelle de la classe.
      Il est facile d’écrire que les travailleurs doivent s’occuper eux-mêmes de leurs affaires, ne rien attendre des syndicats, ne rien leur demander (lettre de MC). Le problème c’est que les travailleurs n’agissent pas ainsi. En même temps qu’ils s’occupent eux-mêmes de leurs affaires, ils demandent aux syndicats de s’en occuper parce que, dans certaines circonstances et pour certaines « affaires », ils considèrent, avec raison, les syndicats comme étant aussi eux-mêmes. Durant le printemps 2003, ce ne sont pas seulement les militants syndicalo-gauchistes de SUD, de LO ou de la Ligue qui cherchaient à « pousser » les syndicats, mais des milliers de travailleurs. Avant même de leur réclamer la « grève générale », ils leur demandaient des préavis de grève ou de se prononcer sans ambiguïté pour les grèves reconductibles." ///

      Cela dit j’ai dit de façon très condensé et certes un peu agressive et polémique quelque chose qui peut très bien se développer. Cela m’irrite toujours de voir des camarades se prendre les pieds dans des oppositions qui ne mèneront en définitive qu’à des désillusions. Sur ce registre, ils ne sont malheureusement ni les premiers, ni les derniers.

      Patlotch@free.fr