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BERNARD THIBAULT QUITTERAIT LA TETE DE LA CGT FIN 2011
Publie le jeudi 27 janvier 2011 par Open-Publishing6 commentaires
MAJ BC 12h50 :
CGT : Bernard Thibault dément tout départ prématuré
http://www.cgt.fr/spip.php?article38055
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Selon nos informations, le leader syndical a l’intention de quitter la tête du syndicat à la fin de l’année sans achever son mandat.
Qu’arrive-t-il à Bernard Thibault ? Depuis le début de l’année, le numéro un de la CGT est aux abonnés absents. Il a séché les vœux du président de la République, une première, refusé de rencontrer le successeur d’Eric Woerth au ministère du Travail, Xavier Bertrand, adressé une fin de non-recevoir au rendez-vous proposé par Jean-François Copé.
Il a aussi boudé le calendrier social des négociations avec le patronat et éconduit une délégation de l’intersyndicale.
« Monsieur Bernard », 52 ans, le charismatique leader syndical à la coupe Beatles se fait discret. Car, selon nos informations, il s’apprête à tirer sa révérence. Reconduit à la fin de 2009 pour un mandat de trois ans, il tient à partir plus tôt que prévu. Le sujet de son départ était d’ailleurs inscrit à l’ordre du bureau confédéral de la CGT convoqué lundi dernier. Mais la réunion a tourné court, perturbée par « des problèmes avec le personnel de la confédération », en guerre ouverte contre la CGT sur des questions de salaires et de conditions de travail. Ce jour-là, Bernard Thibault a claqué la porte.
Le patron de la CGT est fatigué
L’annonce de son départ, Bernard Thibault en a réservé la primeur à l’état-major de la CGT. Les 21 et 22 décembre, il était parti se mettre au vert avec les huit membres du bureau, l’exécutif du syndicat. Deux jours incognito au centre de formation Benoît-Frachon de Courcelles (91) pour « discuter des problèmes de la maison » et « faire le bilan » à quasi la mi-mandat. C’est le 21 au soir, à l’heure de l’apéritif, que le leader des grèves de 1995 a informé sa garde rapprochée : « Je pars à la fin de l’année, de manière à ce que mon successeur soit en place avant les présidentielles », rapporte un cadre de la CGT.
L’aveu a jeté le trouble dans la petite assistance, certains n’en croyant pas leurs oreilles. Depuis, le Sphinx, comme on le surnomme, a souhaité laisser passer les vacances, avant de décider d’en dire plus. Mais, confirme-t-on dans son entourage, le patron de la CGT est aujourd’hui fatigué. L’échec du conflit sur les retraites, les bisbilles internes, le recul des adhérents dans certains bastions, les problèmes de dos et familiaux (voir ci-dessous) lui pèsent.
« A plusieurs reprises, il a déjà voulu démissionner », rappelle un connaisseur de la CGT. Mais la rumeur se fait pressante au sein de la centrale de Montreuil. Les coups de fil de militants inquiets se sont multipliés ces derniers temps à la confédération.
A Matignon pourtant, on ne croit pas au départ du numéro un de la CGT. Peut-être parce que le président de la République compte sur lui pour démontrer, pendant la prochaine campagne présidentielle, que le dialogue social ne s’est jamais aussi bien porté en France depuis que la CGT est reçue à l’Elysée comme un invité de marque.
Le Parisien
http://www.leparisien.fr/economie/bernard-thibault-veut-jeter-l-eponge-27-01-2011-1244915.php
Selon les informations du Parisien-Aujourd’hui en France, le leader syndical a déjà annoncé son départ à ses collaborateurs. Objectif : installer son successeur avant l’élection présidentielle.
Le leader de la CGT serait « fatigué ». Selon les informations du Parisien - Aujourd’hui en France ce jeudi, Bernard Thibault, à la tête de la confédération syndicale depuis 1999, aurait décidé de quitter le navire. Il aurait déjà informé, les 21 et 22 décembre dernier, ses plus proches collaborateurs de sa décision de ne pas venir à bout du mandat de trois ans qui lui a été confié en 2009. « Je pars à la fin de l’année, de manière à ce que mon successeur soit en place avant les élections présidentielles », rapporte au quotidien un cadre de la CGT.
Depuis sa réélection confortable au Congrès de Nantes, les difficultés se sont amoncelées pour Bernard Thibault. L’échec du combat contre la réforme des retraites d’abord, a ouvert la voie à une remise en cause de la stratégie réformiste adoptée par le leader dyndical depuis une dizaine d’années. Certaines fédérations y ont vu l’échec d’une volonté de recentrer la CGT et d’en faire un syndicat de contestation et de négociation. Le récent recul du poids du syndicat dans certains de ses bastions, tels la RATP, EDF, GDF ou la Poste, a été interprété par ses adversaires comme une validation de cette hypothèse. En boycottant au début du mois de janvier les voeux de Nicolas Sarkozy aux partenaires sociaux, Bernard Thibault aurait souhaité corriger le tir en durcissant son discours.
Son chat retrouvé égorgé
En interne, Bernard Thibault est également accusé de délaisser l’organisation. Un comble pour la CGT : son personnel, qui se plaint du niveau des salaires et des conditions de travail, est en guerre ouverte contre la direction. « Tous les mécontents déboulent dans son bureau. C’est la preuve des dysfonctionnements de la maison », explique un observateur au Parisien-Aujourd’hui en France. A ces difficultés s’ajoutent les menaces dont lui-même et sa famille ont été victimes ces dernières années. La tête de cochon poignardée placée devant sa porte, son chat retrouvé égorgé... Ces actes de malveillance auraient affecté le leader de la CGT, inquiet pour sa famille, et concouru à la fatigue qui le tient aujourd’hui. Autant de raisons, pour Bernard Thibault, de quitter prématurément la direction de la CGT.
Pour lui succéder, il serait décidé à promouvoir la candidature d’une femme. « Il l’a toujours dit », confirme un proche dans le Parisien-Aujourd’hui en France. Son choix se serait finalement porté sur Nadine Prigent, infirmière et secrétaire générale de la CGT Santé. D’autres prétendants restent cependant possibles, tels Frédéric Imbrecht, à la tête de la fédération mines-énergie.
Messages
1. BERNARD THIBAULT QUITTERAIT LA TETE DE LA CGT FIN 2011, 27 janvier 2011, 10:41, par zorba
Restera Chérèque pour signer avec Sarkozy et Fillon. Pas d’inquiétude avec ce départ.
2. BERNARD THIBAULT QUITTERAIT LA TETE DE LA CGT FIN 2011, 27 janvier 2011, 10:52
Il peut partir la tête haute. Il a parfaitement contribué ces dernières années aux succès des mobilisations syndicales, à la consolidation des acquis sociaux. Les manifestations qu’il a organisé ont été d’une efficacité redoutable et ont fait trembler les gouvernements qui voulaient porter atteinte aux acquis des travailleurs. Nous, salariés, retraités, jeunes lui devons une fière chandelle.
Merci Bernard pour ton dévouement sans limite et ton efficacité.
3. BERNARD THIBAULT QUITTERAIT LA TETE DE LA CGT FIN 2011, 27 janvier 2011, 11:34, par Alain Chancogne
Putain, j’ai de la concurrence en connerie au Figaro !
D’ici que "Gala" nous annonce que dans la soirée d’hier il aurait fait coming out
et que sur plukonkAC.com on lise
OUI..c’est con..mais je bosse pas au Parisien.ni au Figaro...donc moi c’est gratos !
:))
AC
4. BERNARD THIBAULT QUITTERAIT LA TETE DE LA CGT FIN 2011, 27 janvier 2011, 13:02, par Non mais !
Ne pas faire comme ça confiance aux médias sarkosiennes !
Publié le jeudi 27 janvier 2011
Déclaration de Bernard Thibault
Un article de presse de ce matin, déjà fortement repris par d’autres médias, affirme que j’ai l’intention de "jeter l’éponge" à la fin de l’année en quittant les responsabilités que m’ont confiées les organisations de la CGT.
Je démens très clairement cette information.
Les "éléments" d’explication mis en avant pour tenter de crédibiliser cette annonce m’obligent à en dire davantage.
En aucun cas la CGT n’est en prise à des conflits internes tels qu’ils déstabiliseraient sa direction nationale.
Ce fantasme, relayé depuis plusieurs semaines, cherche à déstabiliser la CGT après avoir constaté la part prise par ses militants dans l’exceptionnelle mobilisation sur les retraites.
Malheureusement pour nos détracteurs, la CGT se renforce et c’est le président de la République qui sort un peu plus affaibli encore du bras de fer qu’il a imposé aux salariés.
Loin d’être déboussolée, je constate chaque jour au contraire une CGT offensive, lucide sur ses responsabilités et consciente des défis à relever par le mouvement syndical. Comme de nombreux militants, au-delà des difficultés inhérentes au combat syndical, j’éprouve une réelle fierté à militer a la CGT. Rien qui donnerait envie de partir.
Puisque ces sujets sont mis sur la place publique, je précise que je ne rencontre aucune difficulté particulière sur le plan familial et que mon bilan de santé se résume aujourd’hui à une sinusite ennuyeuse.
Pour l’avenir de la CGT et de sa direction, nous procéderons le moment venu - et ce n’est pas encore le cas - selon nos procédures habituelles, dans un cadre collectif et selon les procédures statutaires.
J’invite les organisations de la CGT, ses militants à ne pas se laisser détourner de notre principal objectif : créer partout les meilleures conditions pour la prise en compte des revendications des salariés.
Je suis pour ma part pleinement investi en ce sens. J’aurai l’occasion de le réaffirmer devant le Comité confédéral national de la CGT qui se réunit comme prévu les 3 et 4 février.
Montreuil, le 27 janvier 2011
5. CGT : Bernard Thibault dément tout départ prématuré, 27 janvier 2011, 13:38
Il vient de démentir...
CGT : Bernard Thibault dément tout départ prématuré
PARIS (AP) — Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a démenti, jeudi, vouloir "jeter l’éponge" et quitter la tête de l’organisation syndicale comme l’affirmait un article du journal "Le Parisien".
"Un article de presse de ce matin, déjà fortement repris par d’autres médias, affirme que j’ai l’intention de ’jeter l’éponge’ à la fin de l’année en quittant les responsabilités que m’ont confiées les organisations de la CGT. Je démens très clairement cette information", écrit Bernard Thibault dans un communiqué diffusé jeudi à la mi-journée.
"En aucun cas la CGT n’est en prise à des conflits internes tels qu’ils déstabiliseraient sa direction nationale. Ce fantasme, relayé depuis plusieurs semaines, cherche à déstabiliser la CGT après avoir constaté la part prise par ses militants dans l’exceptionnelle mobilisation sur les retraites", ajoute-t-il.
"Puisque ces sujets sont mis sur la place publique, je précise que je ne rencontre aucune difficulté particulière sur le plan familial et que mon bilan de santé se résume aujourd’hui à une sinusite ennuyeuse", précise M. Thibault, l’article du journal "Le Parisien" daté de jeudi faisant notamment état de problèmes personnels.
Le quotidien reprend notamment une histoire de "chat égorgé" sortie en novembre 2007 et déjà démenti à l’époque par le secrétaire général de la CGT et son entourage.
Concernant sa succession à la tête de la confédération -M. Thibault a été réélu en décembre 2009 pour un quatrième et sans doute dernier mandat de secrétaire général- "nous procéderons le moment venu -et ce n’est pas encore le cas- selon nos procédures habituelles, dans un cadre collectif et selon les procédures statutaires", précise-t-il.
Bernard Thibault "invite les organisations de la CGT, ses militants à ne pas se laisser détourner de (leur) principal objectif : créer partout les meilleures conditions pour la prise en compte des revendications des salariés". Il se déclare "pleinement investi en ce sens", et assure qu’il aura "l’occasion de le réaffirmer devant le Comité confédéral national de la CGT qui se réunit comme prévu les 3 et 4 février". AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/social/20110127.FAP4288/cgt-bernard-thibault-dement-tout-depart-premature.html
1. CGT : Bernard Thibault dément tout départ prématuré, 28 janvier 2011, 00:23, par jjl
lui ou un autre, peu importe car ce qui compte c’est l’orientation ;
un bémol cpdt : le nombre de mandats : 4 X 3 = 12 ans ! Faut penser à laisser la place ! question de démocratie non réservée aux politiques