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BOLIVIE : Quand Evo a le dos tourné... ?

Publie le dimanche 17 septembre 2006 par Open-Publishing
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Ici : http://www.aporrea.org/internaciona..., on apprend que, pendant que Evo Morales est à la réunion des "non-alignés" à Cuba, son vice-président Garcia Linera annule la décision de reprise par l’Etat du contrôle des raffineries pétrolières (Total, Petrobras et Repsol), prise par Soliz Rada, Ministre des hydrocarbures, ancien militant proche d’Evo Morales, et le destitue de ses fonctions.

A sa place, est désigné Soliz Rada, responsable de la privation d’"el Mutun" et des (au minimum) 100 millions de dollars que la Bolivie livrera en gaz à la multinationale JINDAL, pour qu’elle exploite le plus grand gisement de fer du monde...

Le "changement d’orientation que se donne le secteur des hydrocarbures" est commencé depuis la mi-août, où d’autres "destitutions" de responsables de ce secteur avaient déjà eu lieu. Une nouvelle équipe négocie donc les nouveaux contrats avec les compagnies pétrolières. En font partie :

 Juan Carlos Ortiz, ex-gérant commercial de Petrobras

 Walter San Miguel, esx avocat de Petrobras

 Luis Alberto Arce, bureaucrate formé à l’école du FMI et de la Banque Mondiale

 Juan Ramón Quintana, ex militaire spécialisé dans le défense continentale et membre de RESDAL, entité financée depuis les USA par la "Fundación Nacional para la Democracia", crées par R. Reagan pour lutter contre la Gauche et le Communisme.

L’article conclut :

"Avec de tels personnages aux commandes des négociations, la nationalisation du pétrole se transforme définitivement en farce en Bolivie."

Que penser de tout cela ? La Bolivie d’Evo Morales - "hermano" de Hugo Chavez - plie-t-elle devant les multinationales ? La restitution des ressources naturelles d’un pays aux citoyens de ce pays est-elle impossible ?

Victor

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