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BREAKING THE SILENCE : LES FEMMES SOLDATS BRISENT LE SILENCE

Publie le lundi 1er février 2010 par Open-Publishing
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BREAKING THE SILENCE : LES FEMMES SOLDATS BRISENT LE SILENCE
Article du 29 Janvier 2010 trouvé sur

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3841480,00.html

Six ans après la première recollection de témoignages par Breaking the Silence, l’organisation diffuse une brochure de témoignages de soldats femmes ayant servi dans les territoires occupés . Les histoires rassemblent l’humiliation systématique des Palestiniens, la violence démesurée et cruelle, le vol , l’assassinat de gens innocents, et leur occultation. Voici quelques uns seulement de ces témoignages.

(Note Personnelle a l’article : La conclusion, boursouflée et bien dans la tradition des langues de bois totalitaires, apportée à ces témoignages par le porte-parole du bureau des Forces de Défense Israelienne n’est pas la moindre des choses remarquables de cette brochure , quand on sait ce dont témoignent les nouvelles quotidiennes nous venant de Palestine) .

LES FEMMES SOLDATS BRISENT LE SILENCE

Amir Shilo

Published : 01.29.10, 15:47 / Israel News

Une femme soldat combattante a besoin de prouver plus ….une femme soldat qui tabasse les autres est un combattant sérieux … quand je suis arrivée il y avait là une autre femme avec moi…elle était là avant moi … tous racontaient à quel point elle était impressionnante du fait qu’elle humiliait les Arabes sans aucun problème . C’était le baromètre … Vous devriez la voir , voir la façon dont elle humilie , la façon dont elle cogne , ouah , elle cogne le gars pour de bon.

L’Organisation Breaking the Silence a publié Vendredi une brochure de témoignages de soldates femmes racontant les sévices variés infligés aux Palestiniens de la Rive Ouest du Jourdain .

C’est en nombre croissant que ces dernières années que des femmes ont été engagées dans des combats et dans les champs de batailles de l’IDF et aussi comme Gardes Frontières . Entre autres ,ces femmes soldats sont engagés dans des contacts quotidiens avec la population palestinienne – tant au checkpoint que dans les communautés palestiniennes . .

Selon les derniers témoignages , nombre de ces jeunes femmes ont du mal à se confronter avec la violente réalité à laquelle elles sont exposées et à se trouver dans des situations qui contredisent leurs valeurs . Certaines finissent par accomplir certains actes , d’autres à détourner les yeux face à des actes qui pèseront sur elles des années durant. Tout comme leur contre partie masculine certaines de ces femmes éprouvent le besoin de parler de ce qu’elles ont vu .

« Les femmes ont plus de mal à raconter l’histoire, du fait qu’elles sont une minorité à commencer à le faire » dit le directeur del’Organisation Dana Golan.

« CHAQUE SOLDAT SE DOIT DE LUI FAIRE UN CALIN »

Dans le cadre de son dernier projet Breaking the Silence a rassemblé le témoignage de plus de 5à femmes soldats qui ont servi dans différents postes dans les Territoires . Y Net présente quelques point forts de ces témoignages .

Golan a remarqué que les femmes soldats n’étaient pas plus sensibles par rapport aux Palestiniens que leurs camarades hommes .

« Nous avons remarqué que les filles essaient meme d’etre encore plus violentes que les garçons tout simplement pour devenir un de ces gars » dit-elle

Une femme , Garde Frontière raconte la chasse à la poursuite des étrangers illégaux « En une demi heure vous attrapez sans effort 30 étrangers ». Puis vient la question de ce qu’il convient de faire de ceux que vous avez attrapés – aussi bien les enfants que les femmes ou les vieillards . « Vous les faites rester debout et vient la chanson bien connue des Garde Frontières (en Arabe -) « Un houmous , un haricot, j’aime le Garde Frontière »- ils pourraient leur faire chanter ça . Chanter et sauter . Exactement comme c’est fait avec les recrues . La meme chose mais en bien pire. Et si l’un d’eux se met à rire ou s’ils décident que l’un d’eux a ri ils cognent à coup de poings . Pourquoi riez –vous ? Et il cogne …. Cela peut durer des heures , cela dépend de quand ils en ont assez . Le service dure huit longues heures, et il faut bien passer le temps .

La plupart des femmes soldat disent qu’elles ont perçu qu’il y avait des problèmes durant le service mais qu’elles n’ont rien fait .

Un autre témoignage de soldat femme qui a servi au checkpoint d’Erz souligne à quel point la violence est profondément enracinée dans la routine quotidienne . « « Il y a une procédure à suivre avant que vous ne relachez un Palestinien dans la Bande – vous l’amenez à l’intérieur de la tente et vous le cognez » .

C’est la procédure ?

« Oui , ensemble avec le commandant »

Combien cela dure –t-il ?

Pas très longtemps : environ 20 minutes ; ils doivent retourner à la base, mais les soldats ont un café à prendre ou une cigarette à fumer pendant que les gars du commandement en sont à les cogner » .

Cela arrive avec tout étranger illégal ?

« Ils n’étaient pas si nombreux … ce n’est pas quelque chose que vous faites tous les jours , mais c’est un genre particulier de procédure . Je ne sais pas s’ils les renforcent à chaque fois ou toutes les fois … il m’a fallu du temps pour réaliser que si je relachais un étranger illégal à ma suite , avant qu’il ne rejoigne Gaza , il allait traverser l’enfer … deux trois heures pouvait se passer avant qu’il n’entre dans la Bande . Pour les garçons c’était la nuit entière . C’est fou , cela prend dix minutes de marche . On les arrete en route : chaque soldat veut lui donne un « calin » , le commandant inclus .

« ON BRISE LA MAIN D’UN ENFANT SUR UNE CHAISE »

Une soldat femme du poste de Police Militaire de Sachlav se rappelle un enfant palestinien qui provoquait systématiquement un soldat en lui lançant des pierres ou autrement . Un jour il l’a meme effrayé au point qu’il est tombé de son poste et s’est fraturé les jambes

Le représailles n’ont pas tardé. « Je ne sais pas qui , ni comment, mais je sais que deux de nos soldats l’ont mis ans une jeep et que deux semaine après le garçon circulait avec des platres aux bras et aux jambes … on n’en parlait pas mal dans l’unité – sur comment ils l’ont assis , comment ils ont mis ses mains sur la chaise et les ont brisé là, sur la chaise » .

Meme les petits enfants n’échappent pas à l’arbitraire de la violence dit une Garde Frontière femme officier servant auprès du mur de séparation « Nous avons attrapé un gamin de cinq ans … je ne sais pas ce qu’il a fait … nous le ramenions vers le territoire ou ailleurs et les officiers n’avaient fait que le ramasser , giflé à tour de role puis mis dans la jeep. L’enfant criait et l’officier proche de moi lui dit « ne pleure pas » et commença à rire avec lui . Finalement l’enfant esquissa un sourire – et soudain l’officier lui flanque un coup de poing à l’estomac . Pourquoi ? « Ne rit pas en face de moi » -dit-il .

Y avait-il aussi des sévices à l’encontre des femmes ?

« Oui ! » répond la meme officier (femme) « Cogne sur cette sorte de chose . Avant tout cogne » .

De la part d’hommes ?

Aussi . De la part de n’importe qui . C’est pricipalement des soldats femmes combattantes qui cognent les gens . Il y en avait deux qui aimaient particulièrement battre les gens . Mais aussi des hommes , ils n’avaient aucun problème pour cogner une femme à tour de ole . Et si elle criait ils disaient « Ferme là » et un autre coup . La routine de la violence . Il y avait aussi ceux qui n’y prenaient pas part mais chacun savait que cela avait lieu .

Quelque fois c’est toute une « production », qui est nécessaire pour satisfaire une envie urgente . » Il y a une atmosphère de violence » dit une femme policier de la zone de Jenine. « On s’ennuie alors il faut créèr de l’action . Nous prenons la radio et disons qu’ils nous ont jeté des pierres , suite à quoi quelqu’un est arreté , et ils commencent l’enquete … Il y avait une policière… elle s’ennuyait , et donc OK , elle affirma qu’ils avaient jeté des pierres. On lui demanda qui les avait jeté. « Je ne sais pas … ils étaient deux et portaient des chemises grises… je ne suis pas arrivée à les voir » . Ils attrapent donc deux gars en chemise grise … et cognent . Ceux sont eux ? « Non , je ne crois pas ».OK ? l’incident est clos , les gens sont tabassé . Il ne s’est rien passé ce jour là ».

Une femme officier des Gardes Frontières hors service emmène ses officiers pour un week end culturel à Tel Aviv . Quand ils reviennentt à leur base de la Bande de Gaza ils sont horrifiés par la dissonance .- à un moment ils applaudissent au théatre et à l’autre ils se conduisent comme des betes .

Traverser le check point, c’est comme un autre monde . Les Palestiniens marchent près des trolley sur le coté de la route, avec leurs chariots , leurs anes …Les Gardes Frontières prennent un camion avec des restes de nourritures et commencent à les jeter sur eux , fromage artisanaux , légumes pourris … c’était l’expérience la plus épouvantable que j’ai eu à vivre dans les territoires .

La soldate essaye de protester , mais est réduite au silence par l’officier de commandement. Quand elle a essayé de s’adresser à des officiers de rang )plus élevé , elle a trouvé la solution . Presque immédiatement j’ai eu droit à « la leçon d’un officier ».

« Vous ne savez pas de quel coté vous etes »

Certains de ces témoignages documentent des faits de vandalisme contre la propriété palestiniennes et meme des vols . La meme femme soldat qui a raconté son service au check point d’Eretz raconte : « souvent les soldats ouvrent les sacs de vivres des Palestiniens »

Et ils les confisquent ?

« Oui . Aux check points des territoires ils confisquent sans arret . Vous ne verrez jamais un soldat sans musabaha ( pate de pois chiche pareille au hummus ). C’est quelque chose qui a demandé beaucoup de temps … Ils sont si désespérés que pour pouvoir passer ils soudoient meme un peu les soldats … »

Une femme officier Garde Frontière a raconté comment des enfants Palestiniens viennent aux check point avec des sacs de jouets à vendre … et comment les Gardes Frontière commercent avec eux . « OK, Jette ton sac loin . Oh j’ai besoin de batteries « et ils confisquent, ils confisquent tout ce qu’ils veulent ».

Que confisquent –ils ?

« Les jouets, les batteries, tout .. les cigarettes. Je suis sure qu’ils prennent aussi de l’argent mais je ne me rappelle pas spécifiquement ». Elle raconte aussi un incident où le pillage a été filmé par une camera de television, et où l’affaire a fait du bruit. « Ensuite le commandant de la compagnie nous a rassemblé et nous a réprimandé . « Comment n’arrivez vous pas à penser que l’on vous voit ? » L’incident était clos . Personne n’était puni : « Vraiment, c’était une atmosphère où nous étions autorisés à frapper et à humilier ».

Certaines des affaires le plus sérieuses viennent d’Hébron. A Sachlav une femme soldat parle de l’un des hobby en cours dans sa compagnie : les fusils jouets . « Ces balles en plastic font réèllement des blessures … nous en avions des tas … vous etes assis dans le poste et tak ! vous tirez sur un gamin, tak ! -vous tirez sur un autregamin .

Elle raconte un incident où un reporter Palestinien a pris en photo un des soldats ciblant la tete d’un gamin. Elle affirme qu’une « patrouille spéciale » s’est rendu à Hébron puis en est revenu avec les photos . La soldate dit qu’ils ont soit payé le photographe soit ils l’ont menacé .
Et les photos ont circulé dans la compagnie ?

Non , elles ont été détruites le jour meme .

Et la compagnie qu’a –t-elle dit à ce sujet ?

« Elle a dit que c’était une bonne chose qu’elles ne soient pas parvenu jusqu’au Porte Parole de l’Unité »

Certains témoignages d’Hebron concernent la position difficile où se trouvent les soldats au milieu des colons et des Palestiniens- qui sont encore plus difficile à manier . Certaines femmes soldats se disaient choquées par le niveau de violence utilisée par les enfants de colons à l’encontre des enfants Palestiniens . « Les enfants de colons Juifs lancent des pierres sur les enfants Palestiniens », nous dit une femme soldat de Nahal « et les parents ne leurs disent absolument rien ; vous voyez ça tous les jours à Tel Rumeida ».

Vous vous étonnez qu’un enfant jette des pierres sur un autre enfant ?

« Parce que si l’un des enfants est juif et l’autre Palestinien ce serait OK… et qu’il faudrait s’en meler après coup. Et vous aussi , vous n’arrivez pas à savoir vraiment de quel coté vous etes . Je devais faire un court-circuit dans ma tete et continuer à hair les Arabes et justifier les Juifs » .

Dans sa frustration , cette meme femme soldat a raconté comment un jour elle a craché sur un Palestinien dans la rue . « Je ne pense pas qu’il ait jamais fait quoi que ce soit. Mais, une fois de plus c’était tranquille, et voyez –vous, c’était la seule chose qu’il restait à faire. Je ne pouvais me vanter d’avoir attrapé un terroriste … mais je pouvais cracher sur eux , les dégrader et puis rire d’eux ».

Une autre femme soldat de Sachlav raconte une histoire à Hbron dans laquelle une fillette de colon, agée de huit ans, s’avise de cogner avec une pierre sur la tete d’un Palestinien adulte croisant sa route . « Boom ! Et elle bondi sur lui et cogne direct sur la tete. … puis elle commence à brailler « Beurk ! Beurk son sang est sur moi » .

La soldate ajoute que le Palestinien s’est retourné dans la direction de la petite – mouvement qui fut interprété comme une menace par l’un des soldats de la zone, qui a ajouté un coup venant de lui « Et je restai là horrifié … une petite fille innocente dans sa robe de Shabbat …l’Arabe couvrit la blessure avec sa main et s’en fut en courant « . Elle se rappelait un autre incident avec la meme petite fille : « Je me rappelle qu’elle avait dans sa poussette , un bébé . Elle lui donnait des pierres en ordonnant « jette sur les Arabes « .

ABATTU PAR BALLE À 9 ANS .

D’autres témoignages se multiplient concernant les tirs dans les territoires occupés en particulier sur les armes de contrôle des foules. Une femme Garde Frotière détaille le protocole qu’elle appelle « le démmantellement du caoutchouc »- on démmantelle le caoutchouc pour regrouper trois balles en une seule , après leur avoir enlevé le caoutchouc . Elle dit aussi que malgré les ordres clairs de tirer en l’air ou dans les jambes des manifestants , il est de procédure courante de leur tirer dans l’abdomen.

Une femme, officier Garde Barrière à Jenine, parle d’un incident dans lequel un enfant Palestinien de 9 ans , qui essayait d’escalader la barrière, n’a pas réussi s’est mis à fuir puis a été descendu par balle … « Ils ont tiré … Il était presque dans la zone palestinienne et ne posait aucun danger. L’impact de balle était à l’abdomen, il ont prétendu qu’il était à bicyclette et qu’ils ne pouvaient donc pas viser les jambes « .

Mais cette femme soldat se disait bien plus en rage avec ce qui est survenu par la suite entre les quatre soldats présents : « Ils ont immédiatement ficelé leur histoire …. Une enquete fut menée qui conclu à un meurtre injustifié … Puis à la fin ils ont proclamé qu’il fuyait par la route des terroristes ou quelque chose comme ça … et le cas fut clos ».

Une femme des services d’espionnage qui servai tprès de Etzion a raconté un incident dans lequel les snipers ont abattu un garçon suspecté d’avoir lancé un cocktail Molotov. Les soldats ont coordonné leurs déclaration et la femme soldat fut choquée par l’atmosphère heureuse qui entourait l’incident : « On écrivit au moment de l’évaluation de l’incident que désormais on pouvait etre tranquille … C’était le meilleure façon d’enterrer l’affaire » .

ILS NE SAVENT PAS COMMENT ACCEPTER LES FEMMES

Les femmes soldats mentionnent répetitivement les difficultés particulières qu’ont les femmes pour prouver qu’elles sont « combattantes » au milieu d’hommes harcelants d’une part et d’autre part au milieu de Palestiniens qui passent quelque mauvais moments à se voir traités par des femmes en uniforme. L’histoire suivante , celle d’une femme officier Garde Frontière résume le sujet .

Quand l’interviewer lui a demandé si les Palestiniens « ont eu plus à souffrir des Gardes Frontières femmes » elle a répondu : « Oui ! Oui ! parce qu’ils ne savaient pas comment accepter les femmes . Quand une fille gifle un homme il est si humilié, si humilié, qu’il ne sait pas que faire de lui. Je suis forte et fille bien battie et c’est la chose la plus dure qu’ils aient à gérer. Une façon de se défiler c’est de rire. Réellement ils ont commencé à rire en face de moi . Le commandant m’ a regardé et dit « Tu vas laisser les choses aller à vau l’eau comme ça ? Regarde comme il rigole de toi ».

Et vous , vous devez sauver votre respect de vous meme … je lui ai dit , assied–toi, et je lui dis « viens » je lui ai dit « vient tout pret » Je me suis vraiment approchée de lui comme si j’allais l’embrasser . Je lui ai dit « Viens , Viens , pourquoi as-tu peur ? Viens à moi ! Et je l’ai cogné dans les testicules . Je lui ai dit « Pourquoi tu ne ris plus ? » Il était choqué , et il a réalisé qu’il n’avait plus à rire . Il ne fallait pas arriver à une situation pareille ».

Vous l’avez cogné avec vos genoux ?

Je l’ai cogné dans les testicules J’ai lancé mon pied chaussé de mes chaussures militaires dans ses c.. Je ne sais pas si vous avez reçu un coup dans les testicules mais il semble que ça fait très mal . Il a arreté de rire devant moi parce que je lui ai fait mal. Nous l’avons emmené ensuite à la station de police et je me suis dit « Ouah ! je vais avoir des ennuis maintenant ». Il pourrait porter plainte contre moi et je pourrais faire l’objet d’une réclamation de la division d’enquete de la Police Militaire Criminelle ».

Il n’a pas dit un mot. J’avais peur , je l’ai dit . J’avais peur pour moi , pas pour lui. Mais il n’a pas dit un mot. « Que pouvais-je dire . Qu’une fille m’a cogné » ? Il aurait pu le le dire, mais grace à Dieu il ne l’a pas fait, et 3 ans après il ne m’est rien arrivé et personne ne le sait » .

Comment ressent-on ce moment ?

« Puissance , force que je n’aurais pas eu autrement. Mais je ne m’en vante pas . Voilà pourquoi je l’ai fait de cette façon, en tete à tete. Je leur ai dit de s’asseoir sur le bas coté. Je voyais qu’il ne regardait pas. Je me suis dit que ça n’a aps de sens, qu’une fille qui se dévoue ici et là et vaut mieux que certains garçons,- qu’ils rient de moi parce que je suis une fille. Parce que vous croyez que je ne peux pas le faire … »

Maintenant , trois ans après quand vous regardez cela , auriez vous agi différemment .

Je voudrais changer le système . Il est sérieusement défectueux .

Qu’est-ce que celà veut dire ?

Le système est profondément défaillant. Toute l’administration, la façon dont les choses sont dirigées, ce n’est pas juste. Je ne sais pas comment j’aurai pu faire. Je ne pense pas avoir fait la chose juste lors de cet incident .mais c’est ce que j’avais à faire. C’était inévitable dans ces circonstances .

Vous voulez dire que le petit soldat sur le terrain c’est pas ça le problème mais que c’est toute la situation qui l’entoure .

Oui ! c’est la situation entière le problème .

*****

Le porte parole du bureau des Forces de Défense Israeliennes en réponse à la publication a dit : « ce sont des témoignages anonymes, sans mention de temps ni de lieu, et leur fiabilité ne peut etre examiné d’une quelconque façon. L’IDF est une organisation controlée par l ‘état, qui apprend et tire les leçons, et coopère avec quiconque est sérieux et partage le but d’approfondir toute enquéte quand un pareil examen est requis ».

Les forces du Commandement Central sont engagées dans une bataille quotidienne contre des organisations terroristes. Les soldats suivent une formation professionnelle qui inclut le contact à avoir avec la population Palestinienne , préparation managée par des professionnels , entrainement régulier par leurs commandants et contrôle continue par les meme .

Un autre aspect concernant la supervision des activités de l’IDF est l’aspect enquete légales. L’IDF comprend de nombreuses instances dont le travail consiste à instruire les incidents qui son suspect de déroger à la légalité. En appeler à ces instances est le droit, et meme le devoir, de tout soldat ou commandant, qui pense qu’une action est faite à l’encontre des ordres.

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