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Bellaciao convoqué au TGI de St Nazaire !

Publie le vendredi 25 août 2006 par Open-Publishing
21 commentaires

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C’est une manie ! Le 12 mai dernier, le collectif Bellaciao a déjà été assigné en justice par un juge d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Saint Nazaire.

Roberto Ferrario *, le responsable légal de http://Bellaciao.org, y est reconvoqué pour le 14 septembre prochain en tant que témoin assisté, en vue d’une éventuelle mise en examen.

Suite à la publication sur le site du collectif Bellaciao du communiqué de l’USM-CGT du 16 septembre 2005 intitulé Flibusterie des temps modernes, une plainte pour diffamation a été déposée par les "Chantiers Navals de St Nazaire" : ceux-ci ne contestent pas les faits, mais dénoncent le language utilisé dans le communiqué de l’USM-CGT...

Ainsi, les "Chantiers Navals de St Nazaire" ne chercheraient-ils pas à museler, voire à faire fermer le site du collectif Bellaciao, et à faire payer à l’USM-CGT ses combats et victoires syndicales ?
Est-il encore possible de s’exprimer au "Pays des Droits de l’Homme" ?
Un média libre n’aurait plus le droit de relayer l’information du mouvement social ?

Pour en savoir plus, signer leur pétition ou les soutenir pour les frais déjà engagés et à venir : http://bellaciao.org/fr/article.php...

http://www.actuchomage.org/modules....


Précisions de Bellaciao :

* Roberto Ferrario, secrétaire de Rifondazione comunista en France, est un des animateur du collectif Bellaciao mais pas "le responsable légal" (le collectif est international : Rome, Cordoba, Manchester et Paris) (NDLR)

Messages

  • Grâce à cette affaire, il va y avoir, cette année, beaucoup d’adhérents à la CGT et va attirer encore plus de visiteurs sur Bellaciao. Bref, un succès pour la liberté d’expression.

  • Reporters Sans Frontières, qui défend "la liberté de la presse partout, sauf...", s’élève contre la convocation de Roberto par les autorités cubaines. RSF se déclare très vigilant quant aux atteintes à la liberté d’expression... Pardon ? Roberto n’est pas cubain ? Ah, ben, avec un prénom pareil, tout le monde peut se tromper. Autant pour nous. Mais le Département d’Etat US ne nous a pas encore donné des sous pour défendre ce genre de situation. Allez, courage Roberto.

    Robert "bob" Ménard

    * * * *

    nan, j’déconne.
    VDJ

    • ceux-ci ne contestent pas les faits, mais dénoncent le language utilisé dans le communiqué de l’USM-CGT..

      .

      Sont vraiment pas malins les Chantiers navals. Ils ne contestent pas les faits. Pourquoi portent-ils plainte pour diffamation alors ? Parce que dans les procès pour diffamation, ce qui compte d’abord, c’est la bonne foi de l’auteur. J’ai assisté à pas mal de procès de presse et très souvent, les responsables d’écrits avaient un non lieu ou étaient dispensés de peine parce que leur bonne foi ne pouvait être mise en cause. Si c’est vraiment le ton qui est reproché, fallait porter plainte pour injure ou quelque chose comme ça... mais je voudrais pas donner de bons conseils à ces enf...

      Gilbert

    • Il faudrait employer leur langue "politiquement correcte" pour dénoncer leurs saloperies et ainsi "lisser" des comportements dont la barbarie s’apparente à la traite des esclaves version moderne, justemet à Saint Nazaire qui vit s’embarquer des capitaines spécialisés dans la capture et le commerce du "bois d’èbène" (esclaves noirs) pour le travail des plantations des colons antillais et autres...Résistance ! Nous sommes nombreux avec toi Roberto, et avec Bellaciao merci d’avoir relayé dans vos articles soumis à débats, l’acte de courage des travailleurs concernés et le soutien total de l’UL CGT de Loire Atlantique. J’espère que B.Thibault réagira à la hauteur de cette gravissime attaque contre la liberté d’expression. La brutalité du Capitalisme n’a pas changé, et le langage châtié et châtré que ses domestiques emploient ne suffiront jamais à dissimuler la vérité de l’exploitation de l’Homme par l’Homme. Et en plus, ce qui gêne sans doute le plus, le patronat des Chantiers, c’est que BELLACIAO dépasse le cadre "local" et internationalise de fait tous les problèmes soulevés. JdesP

  • HONTE A LA JUSTICE REPUBLICAINE !

    Roberto, la tête haute à la convocation de la Kommandantur du patronat de Saint Nazaire !
    Nous sommes totalement solidaires avec toi et BELLACIO.
    Bien fraternellement,
    Tzigane

  • J’en bafouille et j’en tremble de colère. Toujours la même ville (Saint Nazaire le pays où la vie est moins chère !), toujours les mêmes procureurs, toujours les mêmes procédés immondes auxquels ils nous habituent doucettement, toujours cet acharnement sauvage contre notre droit à lire l’info autrement et à nous exprimer dans les forums de sites qu’ils jugent diffamatoires ou incitatifs ?? Mais de quel droit ?!! Le tout servi par des ministres délinquants dont la plupart ont été condamnés (Donnadieu pour blanchiment et financement occulte de parti politique !!). Après Actuchomage (où on renifle le coup monté bidon à plein nez !) c’est à votre tour. Et le plus drôle, pour une "Flibusterie" qui n ’est pas contestée sur le fond mais sur le style littéraire, Zola doit faire triple-salto-arrière dans sa tombe !
    Avec le net, jamais l’info n’a circulé aussi vite avec une telle diversité d’opinions, jamais la culture et les arts n’ont autant été à la portée de ceux qui n’y avaient pas accès, jamais l’expression populaire ne s’est autant affichée à longueur de forums. Alors ils nous préparent l’avenir, les sites subversifs censurés, le fichage de nos ordi et de nos adn, leur sécurité contre notre silence. Là, aujourd’hui, j’ai peur. Ca pue 1936.

    • Aie pas peur l’ami, la pensée ne se muselle pas, elle est comme l’eau, comme le vent, elle pénêtre , s’insinue entre les pierres des murs que les peureux élèvent pour s’enfermer dans leurs mensonges.

    • Merci pour ce cette phrase poétique et synthétique. On nous fait croire que les murs qu’ils bâtissent visent à assurer notre sécurité, que les caméras et les systèmes de surveillence servent à nous protéger alors que nous nous faisons enfermer petit à petit dans la camisole administrative et sécuritaire. Comme je suis un peu lâche j’ai émigré en Afrique. Mais finalement c’est quand même difficile d’avoir sa carte de séjour au Cameroun. Ici ils rêvent presque tous d’aller en Europe, impossible de leur dire ce qui les attend. A eux les mercos, armani, canapé en cuir et filles en robe de soirée !

      Continuez la lutte ! Je vous rejoins bientôt !!

      Tucko

    • persistance rétinienne ! peut-être nous croyons foncer dans le mur alors que nous l’avons déjà traversé..."dans tous les sens et littéralement " comme disait Arthur Rimbaud, ce jongleur de mot !

      ta colère est bien justifiée nous sommes nombreux à la partager, comme nous sommes nombreux à savoir, à comprendre ou à découvrir que les mots sont de véritables enjeux dans la bataille sociale, idéologique et politique... alors ne laissons rien passer, gendarmons-nous nous-mêmes et alertons les autres, la toile c’est un bon moyen de faire voyager nos messages !!!

      si le mur est encore là, à nous boucher le paysage...griffons-le, tatouons-le, posons nos graffitis, nos mots et nos images comme l’ont toujours fait tous ceux qu’on emprisonnaient en transit, en Charente ou ailleurs.... je sais des murs couverts de leurs témoignages vous en savez aussi....

      femme 61 ans Le Havre

  • J’espère et je demande à tous les copains de l’UL de St Nazaire, de l’USTM et de la CGT toute entière de mobiliser et de remuer la merde pour que le 14 septembre devant le TGI de St Nazaire il y ait du peuple et que l’affaire soit médiatisée.

    Roberto tu ne seras pas seul ce jour-là,

    BELLACIAO VIVRA !

    Tenez-nous informés les amiEs !

    Fraternellement,

    Esteban

  • Ils auraient quand même pas préféré la photo d’un yaghourt danone, ces censureurs plus doués pour les batailles navales que pour améliorer la vie des hommes.

    C’est quoi la spécialité culinaire du capitaine du port à Saint Nazaire. La langouste qui vient pas de cuba mais plutôt de Pologne ??? Y-en-a quelque chose contre les claviers qui ne sont pas de la pieuvre ou de la camora ???

    A Péage de Roussillon-Isère-France-NON AGCS le 27 Août 2006. Saludos de Izquierda ( Saluts de Gauche ), Vladi GARCIA ( Français & célibataire - 36 ans )

    Adhérent UGICT & FILPAC + Comité chômeurs CGT, ATTAC France & Vienne Pays Rhodanien, OFM, CAC 38, Parti Communiste Français

  • RETOUR AUX LETTRES DE CACHET !!!

    C’est le retour aux lettres de cachet... La différence c’est qu’au lieu de seigneurs qui "prescrivent" on a à faire aux patrons du MEDEF !!!
    Il paraît qu’on a fait une révolution contre çà...
    Il paraît, comme Montesquieu le prescrivait, qu’on a procédé à la séparation des 3 pouvoirs...
    Cherchez l’erreur !

    Solidaire des épreuves que tu subis au nom de BELLACIAO, Roberto,
    bien fraternellement

    NOSE DE CHAMPAGNE

    • La censure ne doit pas passer,la liberté d’expression est trop vitale.Ces messieurs les censeurs ont compris que leur "tranquillité"risquait d’être mise en cause par la vraie démocratie que donnent des sites telsque Bellaciao.Mais que veulent ces gens ? Qu’on ne puisse plus s’exprimer ni à la radio,ni à la télé,ni sur le NET ?Il faut qu’ils se disent que dans ce cas extrème il ne nous resterait plus que la rue...!

      SOLIDARITE TOTALE AVEC BELLACIAO.

      François.

  • Roberto, l’équipe de Bellaciao, l’équipe d’Actuchômage,

    Toute ma solidarité,

    Copas

  • Depuis une vingtaine d’années, on assiste à une mise au pas généralisée des médias. Celle-ci a commencé par l’emprise toujours plus prégnante de la publicité sur le contenu des articles. Puis, les empires industriels eux-mêmes ont racheté les groupes de presse. Enfin, c’est l’État qui, avec la complicité de la « police politique » et de la Justice, cherche à porter le coup de grâce aux derniers bastions de la dissidence et de la contestation !

    L’étau se ressert. Fut un temps pas si lointain où presque toutes les grandes sensibilités politiques étaient représentées dans les médias (surtout dans la presse écrite). Heureux temps où les quotidiens nationaux se vendaient à des centaines de milliers d’exemplaires et où les seules ressources tirées de ces ventes suffisaient à assurer leur indépendance.
    Mais ces organes de presse ont ouvert de plus en plus largement leurs colonnes à la publicité. D’abord discrète, elle s’est petit à petit immiscée dans le contenu des articles, grignotant chaque jour la liberté de ton et d’analyse de leurs auteurs. Et puis, un jour, un Rédacteur en chef a dit : « Non, ça, on ne peut pas le passer. Cette entreprise (ou ce dirigeant) investit plusieurs dizaines de milliers d’euros en pages de pub chez nous. Si on écrit ça, on perd le budget ».

    Le Grand Capital a mis la main sur les médias

    Depuis une dizaine d’années, on est passé à la vitesse supérieure. Le dirigeant (ou l’entreprise) évoqué plus haut a décidé de racheter les groupes de presse qui contrôlent les publications. François Pinault, Serge Dassault, Édouard de Rothschild (sans compter tous ceux qui n’apparaissent pas directement), on ne compte plus les grands capitaines de l’armement, du luxe, de la banque… qui détiennent les quotidiens nationaux et les News magazines (comme « L’Express », « Le Point »…).
    Dans ce contexte de main mise du Grand Capital sur les organes de presse à forts tirages, le journalisme indépendant éprouve la plus grande difficulté à se faire entendre. Dès qu’une investigation se fait trop présente et risque de compromettre les intérêts d’un membre de l’establishment politique, économique et médiatique, l’auteur du délit est prié de la mettre en veilleuse s’il veut continuer à « exercer » son métier. Ainsi en arrive-t-on à un contenu éditorial et à des analyses de plus en plus aseptisés, dictés par les grands donneurs d’ordre ; un phénomène qui est amplifié par les quotidiens gratuits qui se contentent souvent de relayer des dépêches AFP édulcorées de tout engagement (« 20 minutes », « Métro », et quelques autres que se préparent à lancer des empires comme le groupe industriel Bolloré, déjà patron de Direct8, une chaîne de la TNT).

    Internet, le dernier espace de résistance ?

    Ne reste plus alors qu’Internet, ce « merveilleux » espace de liberté, dans lequel se réfugient les expressions dissidentes muselées ailleurs.
    Le référendum de mai 2005 restera une référence dans l’histoire du web-activisme. Alors que les grands médias vantaient à l’unisson le OUI, et que François Hollande et Nicolas Sarkozy paradaient à la Une de « Paris-Match » en faveur du Traité de Constitution européenne, le NON se mobilisait sur la toile. C’est en effet sur Internet que la vague du refus se mit à gonfler, enfler, avant de déferler comme un tsunami, acculant l’UMP, l’UDF, une partie du PS et des Verts, contre le mur de la défaite. Le résultat fut sans appel !
    Mais ce ras de marée mit la puce à l’oreille d’un establishment qui croyait alors détenir un pouvoir absolu d’orientation de l’opinion publique. Avec le soutien sans faille des grandes chaînes de télévision et de radio (y compris celles du secteur public), des principaux quotidiens nationaux (à l’exception de « L’Humanité ») et des grands News magazines, le OUI avait gagné d’avance.
    Seulement les Français ont écrit différemment la partition de cette belle mélodie. Quelques journalistes de France Télévision (et parmi ceux-ci des copains de Rénovation-démocratique) lancèrent, via le Web, une pétition contre le matraquage médiatique en faveur du OUI qui, en quelques jours, recueillit plusieurs dizaines de milliers de signatures. Ce fut l’amorce d’une incroyable fronde qui se solda par le résultat qu’on connaît. Le NON se construisit sur les sites des mouvements alternatifs et dissidents avant de prendre racine dans la réalité des réunions d’information, des meetings et des manifestations.

    Quand David terrasse Goliath

    L’establishment politique, économique et médiatique a bien senti le vent du boulet siffler à ses oreilles. Aujourd’hui, il est hors de question pour lui de voir ses puissants « outils de propagande », acquis à coups de centaines de millions d’euros, se faire voler la vedette par des « petits sites » Internet montés avec les moyens du bord (des sites qui, pour certains, réunissent des audiences considérables, comme celle de Bellaciao.org qui dépasse les 20 millions de visites depuis sa création en 2002). Hors de question aussi pour l’establishment de voir les débats des élections de 2007 se jouer sur Internet et déserter les studios des chaînes de radio et de télévision, et les colonnes de la presse écrite. La déconfiture de 2005 a servi de leçon. Maintenant, ça suffit !

    Les emmerdeurs de la Toile dans le collimateur

    Alors que faire ? Surveiller ces emmerdeurs et, au moindre écart de conduite, les sanctionner ! Ainsi Bellaciao, comme Actuchomage, est sous la menace de sanctions judiciaires pour des affaires « anecdotiques » au regard de ce que s’autorisent les « décideurs » de l’establishment politique et économique. La traque aux « délits » est ouverte. Et elle est facile à mener car, finalement, les sites de la mouvance dissidente ne sont pas très nombreux.
    Prenez un thème comme le chômage et la précarité professionnelle, un exemple que nous connaissons bien ici. À l’unisson, les grands médias relaient sans prendre le moindre recul le satisfecit que s’accorde tous les mois (comme par miracle) le gouvernement. Ça commence généralement avec « Le Parisien » qui livre en exclusivité les derniers chiffres de l’INSEE, suivi invariablement par « Le Figaro » triomphant, TF1 complaisant, France2 confirmant…
    Le chômage baisse, soit, admettons ! Pour autant, tous les grands médias doivent-ils adopter la même grille de lecture des fanfaronnades gouvernementales ? N’apprend-t-on pas dans les écoles de journalisme à croiser les sources, à recueillir les avis contraires ? Visiblement cette méthode de travail n’est plus enseignée !

    Qui a dit : « La France compte 12% de chômeurs » ?

    Nous ne contestons pas la baisse statistique du chômage, nous la pondérons en la replaçant dans un contexte plus conforme aux réalités. Quel grand média a relayé les propos tenus par Jean-Pierre Revoil, Directeur général de l’UNEDIC, qui affirmait il y a quelques mois : « La France compte 12% de chômeurs » (si l’on tient compte des 400.000 DRE, ces chômeuses et chômeurs « Seniors » dispensés de recherche d’emploi en raison de leur âge, et donc non comptabilisés dans les statistiques officielles) ? Qui a relayé cette information capitale ?
    Sur les thèmes du chômage et de l’emploi, les grands médias sont devenus la voix de leurs maîtres : Jean-Louis Borloo et Dominique de Villepin.
    Et où trouve-t-on des analyses divergentes ? Sur Internet bien sûr ! Et, où plus précisément ? Sur la liste de diffusion d’AC ! (Agir ensemble contre le chômage), sur quelques blogs animés par des collectifs de chômeurs et précaires, et bien sûr, sur Actuchomage, le seul site d’information exclusivement consacré aux sujets de l’emploi et du chômage.

    L’armada judiciaire appelée en renfort

    Donc, les voix dissidentes sont, pour les autorités, facilement identifiables, « fixables » (comme on dit dans le jargon policier). Et si ces voix se font un peu trop insistantes, au moindre écart, l’armada judiciaire se charge de les remettre dans le « droit chemin ».
    Les faucheurs volontaires d’OGM (organismes génétiquement modifiés) ont connu ces mésaventures. Aujourd’hui, la Justice a trouvé la parade pour les contraindre à réfléchir à deux fois avant d’engager une action : la sanction financière dissuasive. Ainsi a-t-on vu Noël Mamère et Gilles Lemaire condamnés, en début d’année, à 200.000 euros de dommages et intérêts ; de quoi calmer les ardeurs des militants les plus convaincus !

    Greenpeace tire son épingle du jeu

    Dans ce contexte d’étouffement médiatique et financier de la mouvance contestataire, Greenpeace a su gagner une bataille, celle qui l’opposait au ministère de la Défense sur le fameux dossier « Clemenceau ». Mais Greenpeace tire sa force de frappe (et son autonomie) de son réseau international. Si le champ d’action de l’organisation écologiste était réduit au seul territoire français, elle n’aurait pu mener sa croisade victorieuse. Et Greenpeace en sait quelque chose, elle qui s’est vue récemment interdire l’accès au port de Marseille pour y mener sa campagne de sensibilisation sur l’épuisement des stocks de thons rouges. Et puis, surtout, rappelons-nous de 1985, année où le Rainbow Warrior fut coulé dans le port d’Auckland par des agents de la DGSE. Tout un symbole !

    Nous sommes dans la ligne de mire

    En résumé. Les actions de la mouvance contestataire à laquelle nous appartenons se heurtent à une forte inertie, qu’il s’agisse de celle des « décideurs » des médias et de l’économie sur les thèmes de l’emploi, du chômage et des inégalités, ou de celle de la classe politique, sur celui de la Rénovation démocratique. Nous pensons que nous sommes dans la ligne de mire de certains qui aimeraient nous réduire au silence en cette période pré-électorale (les répercussions de la lamentable affaire « Radiateur » en est une illustration). Nous sommes petits, sans moyens financiers, mais nos analyses dérangent car elles trouvent de plus en plus d’écho sur la toile, en étant relayées par des dizaines de réseaux amis. Nos sites comptent au nombre des derniers bastions de la dissidence et de la contestation, ils sont donc potentiellement en danger.

    Yves Barraud
    www.renovation-democratique.org
    www.actuchomage.org

  • Seuls des faits réels, répréhensibles et reconnus par les Chantiers navals, ont été rapportés, sur Bellaciao. En toute logique, Roberto n’a donc pas à être incriminé de quoi que ce soit. Par contre, il ne faut pas perdre de vue, ni renverser les culpabilités, que se sont les Chantiers navals qui doivent être poursuivis et condamnés pour leurs pratiques illégales.

  • Mâle poli...

    Intimidez-moi, haussez donc le ton,
    Bien plus fort que ça, là ça ne prend pas !
    Intimidez-moi, montez la pression,
    Mon sang ne bouille pas, je le garde froid !
    Je suis votre « obtus », vous êtes le mien,
    Vous êtes tendu, je reste serein.
    J’ai des convictions, un cœur, une raison,
    Vous avez les vôtres, vos bontés d’apôtres…
    Vos doux mots bidons dont tant se délectent,
    Moi, c’est « sans façon », berner me débecte.
    Je ne m’insurge pas pour rire
    Ni par provoc’, ni par plaisir.
    Ma foi - sauf erreur de ma part –
    N’est pas des plus abominables,
    Je ne pense pas que mes espoirs
    Soient plus que d’autres condamnables…
    Je prône le respect, la justice
    Et non pas peines et sacrifices.
    Je défends des valeurs humaines
    Bafouées par vos choix malsains,
    Vos camouflages et mises en scène
    Laissent interdit quant à vos fins.
    Manquant à mon sens de finesse,
    Vos fades menaces à mon adresse
    Constituent le reflet exact
    D’un éclatant manque de tact.
    Vous avez beau vous maquiller
    De bonhomie devant vos fans,
    Vous savez mal dissimuler
    L’inimitié quand je vous tanne.
    Vos manœuvres et propos tordus
    Assortis de mauvaise foi
    Se vident aisément de leur poids
    Lorsque je pointe le doigt dessus.
    Prenez-vous-en donc à vous-même,
    Soyez sincère comme je vous aime,
    Transparent, honnête avec tous,
    Jamais dédain n’amasse mousse.
    Vous pensez que je vais trop loin,
    Néanmoins je n’invente rien,
    Je ferai quelques pas de moins
    Quand vous jouerez cartes sur table,
    J’aurai alors entre les mains
    Des éléments irréfutables.
    Je scie d’après vous une branche
    Sur laquelle je serais assis,
    Pourtant debout dès le lundi,
    Je planche même le dimanche,
    Je n’ai pas l’art de me soucier
    D’avoir souvent le cul posé.
    Tout évolue, je suis d’accord,
    Aussi je bouge en ce décor
    En me gardant bien cependant
    De vénérer l’ère de l’argent.
    Vos théories frôlent l’impudence
    Quand le profit vous met en transe.
    Cessez de battre notre tronc
    Avec vos bras d’âme de pouvoir,
    Les miens se lèvent, ô désespoir,
    Pour crier « halte au bûcheron ! »

    SOLIDARITE !

    http://cebenscene.com

  • Bonjour à Tous,

    Nous vous soutenons et vous faisons parvenir, ce jour, un don par chèque car nous savons très bien ce qu’être baillonnés signifie...

    Sincèrement

    Claire Starozinski
    Présidente fondatrice

    Alliance pour la suppression des corridas
    B.P. 85 - 30009 NÎMES cedex 4 - Tél. & fax : 04 66 64 22 97
    Mouvement international, autonome et indépendant.

    http://www.anticorrida.org

    http://www.petition-anticorrida.com

  • Tout ce qui fait les fondements de notre République et de notre Démocratie sont bafoués. La presse (celle qui n’est pas aux ordres) sous toutes ses formes, les syndicats, et même la Justice. En 2002, j’avais dit sur un ton ironique que nous entrions dans un étét policier. Nous y sommes ! On assigne en justice des citoyens qui s’expriment sur leur quotidien et dans le même temps on amnistie ses amis ! Pour le reste, on fait culpabiliser les gens sur leur santé, sur leurs plaisirs, sur leurs comportements, -tabac-vitesse-obésité-entre autres. Et dire qu’il y a des moutons qui ont envie du Berger Nabot Sarko ! Arrêtons tout cela ! Boutons-les hors d’état de nuire. Si le politique refuse les jurys populaires, créons-les ! On a bien raccourci un Roi en France !