Bertrand Cantat a fait l’objet de "menaces de mort très claires"

Pas encore tranquille. A peine libéré, Bertrand Cantat a fait récemment l’objet de "menaces de mort très claires", selon une source judiciaire à Toulouse.

Deus lettres de menace

Confirmant une information de « La Dépêche du Midi », cette source a indiqué que deux lettres de menaces, ayant entraîné l’ouverture d’enquêtes, lui ont été adressées en l’espace de quelques semaines : l’une avant le débat contradictoire entre les différentes parties sur son éventuelle libération, le 20 septembre à la prison de Muret (Haute-Garonne) où il était détenu, l’autre avant le délibéré du 15 octobre.

L’un des ces courriers a été envoyé directement à Bertrand Cantat. L’autre a été expédié au juge d’application des peines, Philippe Laflaquière, afin « de faire pression (sur lui) avant le délibéré », précise-t-on de même source.

Les enquêtes sur ces menaces de mort, lancées après réception des courriers, ont été confiées à la gendarmerie et seront regroupées, a indiqué le parquet.

Bertrand Cantat ne bénéficie pas pour autant d’une protection policière « mais son attention a été attirée ainsi que celles des autorités », a souligné le procureur de la République de Toulouse Paul Michel.

Maison incendiée

En septembre 2003, la maison du chanteur avait été incendiée.

Sa. C.

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