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Bessac - PCF : "Légaliser les drogues mettrait fin aux trafics"

Publie le mercredi 24 novembre 2010 par Open-Publishing
25 commentaires

Peut-on ignorer l’échec de la stratégie de prohibition ?

Par Patrice Bessac, porte-parole du Pcf, chargé de la formation et du projet.

La fusillade de Marseille soulève une très forte émotion dans l’opinion. Chacun-e a réagi. A dit son horreur, sa volonté de combattre le crime, sa révolte. Le ministre de l’Intérieur a donné des ordres. Des renforts policiers ont été envoyés vers la cité phocéenne. Et tout cela ne servira à presque rien.

À mes yeux, et les propos qui suivent n’engagent que moi et ne reflètent l’opinion d’aucune instance de mon parti, le problème est relativement simple. La prohibition mondiale des drogues a structuré depuis des décennies un marché extrêmement lucratif, à tel point qu’il génère le troisième chiffre d’affaires mondial derrière le pétrole et l’alimentation. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que nous dépensons à l’échelle mondiale deux fois plus pour acheter des drogues illégales que pour des médicaments.

Cette réalité des chiffres et de la statistique en cache une autre  : celle de l’existence d’organisations mafieuses à l’échelle mondiale travaillant entre elles dans un esprit coopératif et accumulant des réserves démentielles de capital.

La «  guerre contre la drogue  » a donc échoué.

Plus les systèmes répressifs se sont durcis, plus nous avons augmenté le nombre de morts, l’exemple de la frontière mexicaine est le plus frappant, sans jamais réussir à diminuer de manière significative les livraisons de marchandises. En France, l’affaire est facilement démontrable  : les saisies de drogues augmentent chaque année et pourtant le prix pour le consommateur de stupéfiants baisse. En vertu de la loi de l’offre et de la demande, nous ne pouvons en tirer qu’une seule conséquence  : les volumes livrés augmentent.

L’échec de la stratégie de prohibition est total. D’un triple point de vue. Le nombre des consommateurs de substance psychotrope a crû  : c’est désormais une expérience relativement banale dans les pays de l’Union européenne. La prohibition a renforcé le poids et le niveau d’organisation du crime international. Une part décisive de la délinquance urbaine ordinaire, celle qui pèse le plus sur nos concitoyennes et nos concitoyens, prend sa source dans le trafic de stupéfiants.

Est-il donc raisonnable de continuer à faire l’autruche  ? Alors même que quatre anciens présidents d’Amérique latine, région de narcotrafic, Ernesto Zedillo (Mexique), Fernando Henrique Cardoso (Brésil), Alejandro Toledo (Pérou), Carlos Gaviria (Colombie), viennent de se prononcer en faveur de la légalisation des drogues et pour le renversement de l’approche internationale  ?

Examinons les avantages de l’approche de légalisation.

D’abord, dans le cadre d’accords internationaux, cela conduit mécaniquement à la suppression ou à la réduction du rôle des mafias car l’État – ou les États – prend alors le contrôle de la production, des importations et de la distribution. La vente illégale n’étant plus compétitive, elle disparaît, et avec elle les investissements en termes de force de police qui se révèlent sur ce terrain assez inefficaces de toute façon.

Deuxièmement, l’approche de légalisation permet de se concentrer avec une liberté plus grande sur la politique de réduction des risques. N’importe quel médecin en addictologie vous le dira  : les injonctions de soins, c’est-à-dire les soins forcés, ont autant d’efficacité que l’aspirine sur le cancer. Les deux ressorts essentiels de la réduction des risques sont la prévention constante, dès le jeune âge et sur les lieux d’usage, ainsi que l’établissement d’un rapport libre entre l’individu et l’équipe thérapeutique. Ainsi, il faut des lieux d’injection, des centres d’accueil de jour et de nuit, des lieux d’hébergement adaptés, et tout cela coûtera bien moins cher que l’arsenal de répression national et international.

Évidemment cette approche présente aussi des inconvénients. Aucune solution n’étant en soi satisfaisante.

Les deux inconvénients majeurs sont que la légalisation conduit à une augmentation de l’usage dans un premier temps et présente des risques d’aubaine et la création de filières à partir des pays de légalisation vers les pays de prohibition.

Ces risques existent et ils mériteraient d’être développés mais, après tout, je ne suis pas un professionnel de ces questions. Ce que je sais, c’est que lorsque nous sortons de la question morale ou des débats fantasmés pour entrer dans les problématiques d’efficacité, nous commençons à être dans le vrai. La loi agit, et c’est sur son action que nous devons la juger. Pas seulement sur ses principes.

Patrice Bessac

in L’Humanité du 24/11/10

Messages

  • Ce n’est pas sans danger : voir le (médiocre) film de Francesco Rosi "Oublier Palerme".

  • Premièrement : la mafia est à mon avis la quintessence du Capitalisme : libre circulation de la marchandise débarrassée de toute taxation, libre de toute contrainte étatique. La Loi du marché s’y exerce sans entraves .
    Le respect total de loi du plus fort exige opportunisme, lucidité, rapidité d’exécution : le mafiosi est un trader talentueux et impitoyable. La mafia exige un état assez faible pour la servir et assez fort pour écraser les Peuples non soumis ; la mafia exige le fascisme pour s’imposer.
    La libre circulation des drogues ne supprimera la (ou les mafias) pas au contraire elle lui servira : j’ai en tête l’hécatombe (planifiée ou non ?) au Pays basque du Sud, sous le Franquisme d’une partie bien vivante de la jeunesse ravitaillée à bas prix en héroïne à l’entrée des méga-concerts des années 70 par des policiers du régime. J’ai en mémoire ces jeunes fantômes titubants et étendus en plein jour dans les rues de Bilbao ; bonne méthodes pour étouffer et détruire les révoltes de la jeunesse. Qui a vu de cette jeunesse populaire grise et emmitouflée en plein été, dans Lisbonne (Union Européenne), garder des places et laver des pare brise, garçons ou filles chassés comme des chiens de tous côtés, qui a vu et vécu ces choses avec des proches se nourrit en haine de classe contre ces profiteurs et fournisseurs de mort.
    Il y a nécessité de soigner les personnes toxicomanes, mais il y a nécessité de combattre sans faiblesse la gangrène mafieuse quelle quelle soit et qui ne se limite pas aux trafics des drogues qui ne sont que des moyens parmi d’autres... Il m’est difficile de qualifier un tel article, tellement... il semble théorique.
    Les seuls militants courageux que j’ai connus furent ceux qui en Italie, avec les habitants créaient les conditions d’insécurité pour chasser les dealers des quartiers populaires. Que tous les fêtards de tous les Fouquet’s s’empoisonnent, rien à cirer, légalisation ou pas cela ne les gêne en rien. La légalisation, c’est le cadenas qui ferme la dernière grille de la prison de l’individualisme "chacun sa merde...", c’est la pierre tombale qui glisse sur des idéaux qui voulaient changer le monde.

  • Si on me démontre que les dégâts actuels, sociaux et sanitaires, provoqués par les deux drogues déjà légales dans ce pays, dont une, l’alcool est dure, et l’autre, le tabac est mortifère, ne seront pas augmentés par la légalisation des autres, je dis : pourquoi pas ?

    • Les ravages de la Vodka n’ont jamais été aussi forts dans les nouveaux paradis du capitalisme. Plus on taxe le tabac, plus on fume... Cela n’empêche nullement la "contrebande et le marché noir. Quand aux drogues dites "douces’ ou "dures," la légalisation entraînera de nouvelles stratégies de consommation élargie avec chute des prix, puis concentration avec nouveaux monopoles... Pas besoin de "Big Brother ", avec de tels produits, la société n’en paraîtra que plus belle ou plutôt moins noire, grise, mais question liberté.. Je ne vois pas où le courage dans cet article sauf à condamner l’étroitesse d’esprit de la vieille CGT de "la Belle Epoque" en 1900 qui faisait des campagnes anti-alcooliques, celle des Communistes chinois ou vietnamiens qui s’attaquaient aux fumeries d’opium autorisées, encouragées et taxées par les puissances coloniales.
      La légalisation des stupéfiants n’a rien à voir avec la pillule contraceptive et l’avortement. C’est un combat de recul de société. Tant que Bessac y est, il devrait demander en même temps la légalisation du dopage dans le sport : car justement on se drogue au départ pour "être bien", pour faire la fête , pour avoir des sensations fortes, et se "surpasser. Le Tour de France autres jeux du cirque nous en font la démonstration. Le plus fort dans cette société,c’est celui qui se dope et pour gagner et pour "tenir." Je pense que la toxicomanie est une maladie, une terrible camisole de force qui brise de trop nombreuses vies de jeunes. et que tous les moyens sont bons pour la soigner . Le vrai combat est là, pas dans ses campagnes de merde pour ces "produits festifs" pris ou fumés avec modération entre amis dont les victimes les plus nombreuses se ramassent dans la rue ou finissent enfermées à l’asile ou en prison, abîmées à vie ou à mort...
      La religion selon Marx était "l’opium du pauvre" , aujourd’hui, l’opium qui était pour les riches est accessible aux pauvres, cela reste de l’opium : qu’on me dise où est le progrès.

    • Je suis assez d’accord avec ce post sauf :

      Plus on taxe le tabac, plus on fume... Cela n’empêche nullement la "contrebande et le marché noir.

      Les spécialistes qui parlent dans le poste ne sont pas d’accord avec çà !

      Reste que toute cette merde, c’est toujours une affaire de "gros sous", production, trafics, police, hopitaux, Sécurité Sociale, etc etc qui, en définitive, pèse sur les prolétaires.

  • Perso
    je suis rarement en accord avec le camarade bessac mais la pour le coup, c est une opinion courageuse et bien developpé ca va de devenir un position officielle du parti ?

  • un article riche et courageux. Il faut bien partir de l’inefficacité actuelle en matière de prévention et de répression des trafics. Je souligne que certains pays se sont spécialisés ; le Nord du MAROC est un haut lieu de culture. Il me semble utile de pointer toute la chaine du trafic, du producteur au consommateur, en répartissant utilement la répression des trafiquants et la prévention des consommateurs.

    • C’est tellement évident....
      rappel Miterrand l’avait promis en 81
      et Jospin en avait remis une couche ensuite....
      que sont les promesses devenues
      et tous ils gouvernent aux noms des électeurs souverains (ou du peuple) je sais plus

      mais c’étaient comme les autres élus .. des amis du ..roi...

      ILS ONT VOTES.... ET PUIS....
      LE PEUPLE SOUVERAINS...???!!!

  • Bessac se surpasse dans la bêtise "alter" on dirait. Ça doit être l’air "vert" montreuillois qui lui est monté à la tête...

    Jamais je n’aurais imaginé qu’il y eut au PCF des personnes capables de proférer de telles inepties, et en plus ,l’Huma pour les reproduire.

    CHAPEAU, la déliquescence de cet ex -"grand parti" dépasse de loin toutes mes prévisions.

    Soyons sympas avec Bessac, mettons qu’il ne sache pas de quoi il parle....

    Imaginons qu’il ait voulu parler de "réglementation" ou de "dépénalisation", mais qu’il n’aura pas enfourché le cheval de la légalisation, a fortiori, pour toutes les drogues ! ( je veux bien discuter de la légalisation du cannabis, à la rigueur, mais de la légalisation de l’héroïne, de l’opium, de l’ecsta, non, sérieux....)

    A quand la défense de la détention d’armes à feu, hein ? Soyons fous, Patrice, sois libéral jusqu’au bout, qu’on rigole 5 minutes.

    Si au moins il s’était contenté d’ouvrir le débat un peu intelligemment(débat qu’il faut ouvrir oui mais autrement, me semble t il qu’au détour d’un article de 5 paragraphes écrit sur le coin de la table de cuisine...) mais NON !

    LA question est-elle simplement de "mettre fin aux trafics" ? Si oui, lesquels ? TOUS les trafics ? Alors que vient foutre la légalisation là dedans bon dieu ? Personne ne lui a dit que la légalisation c’est le sophisme SHADOK par excellence ? "S’il n’y a pas de solution c’est qu’il n’y a pas de problème". ou "supprimons le délit, il n’y aura plus d’infraction". Et donc ?

    La Légalisation signifie ni plus ni moins que de faire prendre le business en charge par les Etats de façon LEGALE (car de fait, si les trafics existent c’est que directement ou indirectement, par pans entiers ou par petites touche,s de très nombreux Etats sont déjà impliqués jusqu’au COU dans le trafic international de stupéfiant).

    Et sinon, ; on fait quoi quand l’Etat est aux mains des puissances maffieuses directement comme dans certains pays du monde, y compris en Europe ? Il a pas lu "Gomorra", Bessac ? Il n’écoute pas Saviano ? Il ne sait pas qui est BErlusconi ?

    Il a raté les cours de Roland Weyl sur "l’Etat, appareil au service du capitalisme" ?

    Autant dire que proposer lutter contre les trafics de drogues (et ce qui les accompagne) grâce à la légalisation, c’est aujourd’hui la même chose que de proposer de lutter contre le capitalisme en instaurant, via les nationalisations, un capitalisme d’Etat. Remarque, c’est bien au PCF que certains parlaient il y a quelques mois d’un "altercapitalisme" non ?

    Je pense que tous ceux qui ont un minimum de réflexion sur ce qu’est l’Etat désormais ont du bien rigoler en lisant cela.

    Je suis pour la dépénalisation de la culture/production chez soi, à des fins de consommation exclusivement personnelle et sans but lucratif (déjà ça va calmer un paquet de consommateurs de devoir faire pousser sa mariejanne soi même - tout le monde n’a pas les pouces verts hein- , et puis, pour fabriquer ses cachetons d’ecsta entre deux tournées de crêpes dans un 20 m2, faudra être salement motivé.....) ;évidemment, je suis contre la criminalisation de la consommation, même celle de produits illégaux.

    Pour tout le reste, c’est simple : on rase, on brûle, on démonte TOUT.

    L’ecsta, l’héro, la coke, le speed, tout, on crame tout, on arrête TOUS les narcotrafiquants, à commencer par ceux qui sont à la source de la production (tous les flics-en-chef de tous les pays du monde savent qui fait quoi et où et comment en la matière).

    Plutôt que de tirer sur de pauvres civils dans leurs villages, il me semble que l’OTAN a une grande armée d’occupation en Afghanistan ? Pourtant la culture et le commerce de pavot n’ont jamais été aussi importants.

    Sans pitié pour ces trafiquants,(surtout les "gros" ceux qui ne trinquent jamais) qu’ils soient des "privés" ou des Etats ou des royaumes (ah vous pensez à quelqu’un quand vous lisez dans la même phrase "royaume" et "drogue" ? C’est marrant, moi aussi...).

    Sans pitié d’autant que leur sale business touche d’abord et avant tout les plus pauvres, les plus fragiles, les plus isolés d’entre nous.

    Ah, bien sûr, on pourrait se fâcher avec pas mal de monde comme ça, mais que voulez-vous, faut c’qui faut non ?

    Et par ailleurs, comme le souligne très bien quelqu’un, faudra aussi songer à régler le problème de l’incitation à la surconsommation d’alcool, notamment chez les jeunes.
    Mais ça, pareil, ça risque de fâcher.

    La Légalisation des drogues (si donc, on parle bien de la même chose), en vue d’un usage "festif" ou "récréatif", quelles qu’elles soient, je suis contre. Faire d’un sale business un business d’Etat qui, en plus nous prendra des thunes via des taxes (cf les clopes, l’alcool...), ça ne le rendra pas propre, loin de là ; et ça n’arrangera rien , loin de là, aux trafics.

    Vous imaginez le délire dans les "commissions" chargées de "légaliser" ? "Euhh la coke, si elle n’est pas pure à au moins 80 %, c’est interdit. Sinon c’est 2 grammes par jour, avec carte de rationnement. On appellera ça la jurisprudence DELARUE". Et on irat acheter tout ça dans des "bureaux de drogues", et on gueulerait en entendant le matin à la radio "l’Etat a décidé d’augmenter le prix du gramme d’Héroïne de 3 % pour 2012..."

    M. Bessac devrait lire un peu d’histoire, sur les fameuses 2 "Guerres de l’Opium" notamment, les relations Chine/GB, le rôle de la Grande Bretagne de Sa Glorieuse majesté dans le développement de ce commerce dans le monde, etc.

    Je crois que les communistes un tant soit peu raisonnables peuvent sans problème laisser ce genre de propositions à d’autres.

    J’ajouterais que Bessac mélange allègrement tous les sujets dans son petit gloubiboulga : injonction de soins, centre ouverts de shoot, consommation thérapeutique,opération lamentable de la PJ à Marseille à des fins de politique-spectacle etc etc.

    Je suis aussi extrêmement surprise pour ne pas dire inidgnée qu’il n’y ait pas UN MOT sur ce qui, dans les conditions sociales, est une incitation flagrante à la consommation et au trafic de stups. RIEN de RIEN sur le "malaise social". Rien sur le chômage, rien sur la misère, rien QUE DALLE.

    Mais ça ne le dérange pas trop semble-t-il...

    Ce genre d’article manifeste une incompétence notoire dans de nombreux domaines, une réflexion politique de Bisounours en stade comateux, une étroitesse de vue terrifiante, ainsi qu’un manque global de sens des responsabilités pour un porte parole de parti, élu et prétendant à... .

    Franchement, belle perspective révolutionnaire que de proposer aux individus qui ont la malchance d’être toxicodépendants de se faire dealer par l’Etat dans un cadre légal ! J’imagine qu’il faut applaudir ?

    C’est ça, le drame de la Politique laissée aux mains de partis qui n’embauchent plus que des pantins incultes et incompétents, notre drame quotidien à toutes et tous (la démocratie participative directe quotidienne étant encore loin loin de nous...) . Ça ne peut donner QUE de la MERDE. Des IDEES de MERDE. Des débats de MERDE. Des VIES de MERDE.

    LL

    • Merci, LL, j’ai failli perdre ma modération. Cela montre au passage le sérieux du débat idéologique dans ce cercle doré de la direction du PCF. il semble que ce dirigeant ne soit pas beaucoup sorti de son bureau.

    • Bessac court après les effets de "mode".
      Là c’est du rentre dedans boboïsant envers Duflot.!

      Hier midi sur RMC , j’ai failli "shoote"r dans mon transistor !

      Débat avec intervenants sur les Banques. ;
      Bessacaprès quatre répétitions à lanoix des propositions de son copain Dimicoli..se fait féliciter par un salopard qui explique que les traders faut bien les arroser de fric..sinon ils s’en iraient ailleurs ! Putain, la perte !!

      Bessac se fait défenseur des Banquiers de son pays, il ne veut pas qu’on caricature ses propos, ce charmant "dirigeant"..

      .Imaginez un peu..on pourrait le prendre pour un marxiste, à la "corbeille" ..

      Alors il y va de son" Je ne suis pas contre les bonus, "..

      ...............c’est pitoyable.!!!!!!!

      Bessac, mon garçon faut te soigner.Tu es SHOOTE à une drogue dure : le renoncement à la lutte des classes..
      Tu es comme ces Espagnols du PS et de la movida qui ont démontré qu’ils étaient réalistes..en prétendant que l’économie de marché , avec une bonne régulation, c’était ça la "transition démocratique".

      Et qui ont légalisé le H..

      Allez faire un tour derrière la Boqueria à Barcelone, baladez vous dans les rues de Lloret de mar en juillet ..et venez après m’expliquer en quoi une quelconque législation de capitulation devant les voyous qui dealent c’est un "plus" pour éradiquer la violence , pour flinguer le Capital.

      Ecoutez ce que dit un progressiste espagnol

      la dépénalisation c’est de permettre à tout le monde d’en consommer sans se soucier des conséquences ! Et vous savez, dans ces cas là ce sont les plus fragiles : enfants, ados, et jeunes en perte de repaire qui vont en payer le prix fort ! Ce n’est certainement pas celui qui est bien dans ses pompes et qui sait maîtriser sa consommation qui va trinque

      r

      La bourgeoisie a toujours adoré la jeunesse qui prend le chemin de Katmandou plutôt que celui de vivre debout et en révolte..

      Ah..le "bon pétard en vente libre..LIBRE vous dis-je....Comme le "monde" du même nom !

      La fumette qui fait "rêver" le malheureux, qui fait"oublier" que c’est le Communisme qu’il faut construire en unissant ceux qui souffrent..en exigeant le courage et non la résignation devant ce qui fragilise le neurone..

      Bessac n’est qu’un de ces petits appratchiks de cette gôôche de merde, qui n’a rien contre les bonus, rien contre les drogues douces..

      Rien dans le slip, non plus !

      AC

    • Combien le vin de Bordeaux, règlementé par l’Etat, a tué de monde ?

    • Combien le vin de Bordeaux, règlementé par l’Etat, a tué de monde ?

      Beaucoup plus que la connerie des idées toutes faites , c’est exact..

      Faudrait aussi voir si , dans le fond, le beaujolais (car Bordeaux produit des crans crus..crois moi :) .......qui risquent pas, vu le prix, flinguer le Smicard) ayant tué plus de monde que les scooters roulant en ville en sens interdit..on pourrait pas légiférer sur la question de l’ostracisme ringard qui vise le scooter à contre sens...

      Pas les gros bahuts, pour le sens interdit.!! c’est du danger"dur"..

      ...Mais le scooter, faut ouvrir le débat.

      ..Parce que ya des jeunes qui" s’éclateraient" e(surtout contre les bagnoles arrivant en sens inverse)....qu’on lève un interdit liberticide

      Surtout ça permettrait à BESSAC de faire un article branché dans l’Huma.

      Plutôt que d’engager le PCF dans le combat DE CLASSE.. sur ce qui actuellement est au coeur des problèmes de cette jeunesse qu’ils" passent à tabac..., nos les Capitalos" légaux"

      On imagine mal combien ça te "défonce" une existence cette merde : précarité , putain de vie ou on vit plus..

      Ce qui peut conduire à " taffer ", ou picoler du coup !

      Dans des quartiers que les bourges baptisent de zones de NON -DROITS ! Non droit d’accès au travail, au logement, à la culture, aux loisirs..

      De la mauvaise" herbe", le CAPITALISME, je le jure !
       
      Aveu :Je comprends que je sois très con de toujours rabacher "Capitalisme"

      Avec envie de le mettre...en Bière !( avec le peuple sortant les..KRO pour mordre !)
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      Ah, mettre en avant un danger pour la santé pour justifier qu’on accepte la nocivité de l’autre., quelle idée neuve.!..C’est beau comme du DSK toléré à l’Elysée parce que Sarko est dangereux..

      Tu m’excuseras de faire con et long quand d’autres s’en seraient tirés par un haussement d’épaules de dédain.?

      ......... Mais tant qu’on tchatchera pas sur Bella Ciao avec cam’..

      Je t’embrasse.

      Vu mon âge ce sera bientôt avec une canne à bises

      Que Saint Emilion te protège, mon fils !

       :))

      (celui de 1985 n’est pas dégueu...)

      AC,

    • Merci pour le St Emilion de 85, mais qu’est ce qu’on fait avec ces mecs, beurrés à je ne sais quoi, qui emcombrent 24h/24 l’entrée de mon immeuble ?

    • ..
      Héberge les et tu les mets au lait de vache. ;En France ça va de mal en pis..

      Ou alors tu mets un CD avec sono puissante..qui balancent du discours de BESSAC..

      C’est à gerber, ils vont courir se soulager..

       ! Ton entrée d’immeuble est libre !

      Ce sera un début.

       :)

      Excuse mais à question con, réponse chancognesque..

       :)

    • " que Saint Emilion te protège mon fils"

      Je préfère Saint Julien qui au cours des "cenes" a des vertus miraculeuses entre le " chiffon rouge" et " l’internationale".

      LR

    • Trouve leur un appartement. File leur le tien. Saute par la fenêtre.

      J’sais pas moi, j’m’en fous un peu de ta question en fait.

  • ne pas oublier que les traffics en tout genre beneficient d’abord aux finances de l’etat... apres tout c’est toujours lui qui fixe les prix... l’offre et la demande pilier du capitalisme...la qualité ou la quantité !

  • Cette question est compliqué et je pense que l’on retrouve des arguments caricaturaux des deux côtés.

    Premièrement Bessac, tout comme Europe Ecologie se plante totalement en nous présentant cette mesure comme étant censé lutter contre les trafics. Les mafias sont intrinsèque liés au système capitaliste, à la libre circulation des marchandises et des capitaux. La plupart se reporteront sur d’autres trafics en cas de légalisation du cannabis. La fin de la prohibition de l’alcool aux USA n’a en rien permis la dissolution des mafias.

    Deuxièmement parmi les détracteurs de Bessac j’ai l’impression de retrouver une diabolisation du cannabis et surtout un mélange de tout et n’importe quoi.
    Il est question de légalisation des drogues douces, rien à voir avec l’héroïne, le LSD ou le crack ! Scientifiquement il est démontré qu’un joint d’herbe n’est pas plus nocif qu’une cannette de bière. J’espère donc que les farouches opposants à la légalisation du cannabis militent aussi pour l’interdiction de toutes les drogues y compris de la bière et du vin.

    Je ne sais pas si c’est ça une "position lutte de classe" mais quoi qu’il en soit ça dénote d’une conception d’un projet de société bien triste.

    Prenons les faits. D’après l’Observatoire Français des drogues et toxicomanies, la France compte 4 millions de consommateurs ce qui en fait le plus gros pays consommateur d’Europe... alors que c’est un des derniers à avoir une politique de prohibition ! Cela démontre bien l’échec total de cette politique.

    Légaliser le cannabis et créer un service public de gestion rattaché au ministère de la santé permettrait de contrôler la qualité des produits distribués (ce qui évite de fumer les saloperies nocives rajouté dans le shit par les traficants, souvent plus dangereux pour la santé que la drogue elle-même) et de mener en amont une réelle politique de prévention.

    Enfin il est évident qu’il ne faille pas perdre de vue l’idée que notre idéal et notre combat doit être de construire les conditions sociales afin d’éradiquer la toxicomanie et la consommation régulière de toutes les drogues. Tant que la capitalisme existera, la drogue existera.
    Mais ce n’est pas dans la prohibition que l’on construit ces conditions, bien au contraire.

    • Tant que la capitalisme existera, la drogue existera.

      Donc, plus de capitalisme, plus de drogue ? Admettons, bien mais là ça me semble être carrément l’utopie inverse....

    • eh ,et si on refaisait les noces de cana...

      on appellerait ça les noces de cana bis

      hi hi hi

      n’empêche qu’un jour j’ai entendu un député d’une région viticole condamner l’usage du cannabis et faire l’apologie du vin
      en disant que jésus avait changé l’eau en vin et pas l’herbe en beuh

      ben zut alors

      j’vais refaire la communion

      prenez et buvez , ceci est mon sang

      prenez et mangez ceci est mon corps

      prenez, vaporisez et faites tourner ceci est mon esprit

      ainsi soit il

      @"men and @women"hir

      bd


      enfants de la patrie, en vérité je vous le dis : nous n’avons pas de frontières, nous sommes les en"vents de l’imaginaire

    • Savez-vous ce que c’est qu’un homme chômeur et malade dépendant "ne serait-ce que" du Cannabis au point de piquer de terribles crises d’angoisse avec hallucinations, qui durent des semaines ? moi oui : il n’y a pas de drogue douce. Il y a celles qui tuent plus ou moins rapidement en pourrissant la vie de ceux qui ont le malheur d’être proches des victimes de ces saloperies. si ce connard de Delarue amateur de coke s’en tirera, ce sera grâce à son pognon et à sa "notoriété" de petit bourgeois producteur de merde d’opium du peuple à la télé. Imaginons la vente libre du crack chez le buraliste, les bouteilles à respirer la colle en supérette...
      Nous avons sans aller si loin le white spirit et autres produits de droguerie ou de pharmacie, la créatine autorisée dans le rugby spectacle : bon exemple pour les plus jeunes. La légalisation de toutes ces merdes servira avant tout à "démocratiser" encore plus le marché de la dépendance un peu comme le remboursement du crédit qui "empêche" de faire grève. Bel outil d’aliénation supplémentaire.

    • Y a même pas à tergiverser.

      Besac est soit un dangereux jobard, soit il crée volontairement un buzz sur un sujet qui ne me semble pas pour le moment le sujet principal à aborder par personne et que certainement des gens qui sont "out" du Pouvoir exécutif ne pourront pas éradiquer.

      Et dans ce cas on peut se demander à quoi ça sert pour l’avancée révolutionnaire, à part de mettre un peu plus la merde dans la compréhension des camarades sincères qui n’y comprennent déjà plus rien.

      Quant à le position inexistante du CN sur cette intervention à la con ????

      Si ça aide pas à comprendre qui joue à quoi ?

      G.L.

    • Quant à le position inexistante du CN sur cette intervention à la con ???

      Le CN peut pas tout faire !

      Le CN a légalisé le shoot au frontisme.
      .
      Il a dépénalisé depuis longtemps l’arrivisme, le léchage de culs roses , le viol de marxisme.

      D’ailleur, du coup, moi j’obéis à des copains qui me disent :

      "Alain tu les connais bien alors, à tes copains de Bella Ciao...

      ..................................DIS-..LEUR..."

       :))

      AC