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Betancourt : Une libération achetée ?
Publie le vendredi 4 juillet 2008 par Open-Publishing2 commentaires
à en croire les médias unanimes, la libération de la Grande Bourgeoise tient d’un "miracle" du néo-fasciste Uribe
On a eu confirmation (discrète) par ailleurs qu’Israël "aide" au plus haut niveau ce gouvernement, comme Israël l’avait fait avec l’Afrique du Sud du temps de l’Apartheid
On apprend que les "otages" américains étaient en fait des barbouzes du gouvernement des USA
Bien des questions se posent sur l’intox qui nous est fournie par le capitalisme
Le service public n’y a pas échappé, loin de là : une digoulinure valant TF1.
Mais certaines questions sont soulevées par certains médias
Celle posée par la Radio Suisse Romande est assez renversante
Pas un mot dans les médias sur les syndicalistes assassinés chaque jour, sur les milliers de paysans dans les geôles colombiennes, sur les ravages des narco-trafiquants (le véritable gouvernement de la Colombie) sur les paramilitaires fascistes formés, protégés, par Israël, les USA, la France
Et si on veut comprendre un peu ce qu’est la situation colombienne, il faut absolument lire les articles de RISAL (site malheureusement fermé depuis le début de l’année)
Patrice

Une libération achetée
Ingrid Betancourt et quatorze otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie n’auraient pas été libérés au cours d’une action militaire, mais achetés au terme d’une opération de retournement et d’infiltration de leurs gardiens. Une information exclusive de la Radio suisse romande.
Une source fiable, éprouvée à maintes reprises au cours de ces vingt dernières années, a fourni des détails à notre collègue Frédéric Blassel. Selon elle, le montant de la transaction est de quelque vingt millions de dollars. C’est l’épouse du gardien des otages (aperçue par Ingrid Bétancourt nue et bâillonnée au pied de l’hélicoptère), qui a servi d’intermédiaire depuis son arrestation par les forces régulières colombiennes. Elle a permis d’ouvrir un canal de négociations avec les preneurs d’otages et d’obtenir de leur gardien, Geraldo Aguilar, qu’il change de camp.
A l’origine de la transaction, les Etats-Unis, qui comptaient parmi les quinze otages trois agents du FBI. Ceux-ci, en principe, n’interviennent pas à l’étranger, mais ils avaient été prêtés par le FBI à la DEA, l’Agence américaine fédérale de lutte contre le trafic de drogues. Avec l’Afghanistan, la Colombie est en effet l’une des deux principales bases d’intervention de la DEA à l’étranger.
L’opération armée serait une mascarade
Cette libération, arme au poing et façon opération Ninja, ne serait donc qu’une vaste mascarade. L’élément qui a déjà mis la puce à l’oreille de nombreux observateurs, c’est qu’elle s’est déroulée sans la moindre anicroche, on peut dire comme sur du papier à musique. Même les otages ont été dupés, semble-t-il, dans un premier temps, par cette mise en scène. Enfin, hormis de rares images, aucune vidéo complète de l’opération n’a été diffusée, alors, qu’en général, ce type d’opération est toujours filmé de bout en bout par un membre du commando. Puisque l’opération a été un succès, pourquoi cette vidéo n’a-t -elle pas été diffusée ?
Les raisons d’une mise en scène
Cette fiction permet au président colombien Alvaro Uribe de s’en tenir, du moins officiellement, à sa ligne dure, qui exclut toute négociation avec les rebelles, aussi longtemps que les otages ne sont pas libérés. Il ne faut pas oublier que les FARC détiennent encore des centaines de personnes, moins fameuses qu’Ingrid Bétancourt.
Ensuite, le chef de l’Etat colombien voulait pouvoir décider du Jour J, où cette libération interviendrait, en fonction de son propre agenda politique.
Il y a dix jours, Alvaro Uribe a en effet demandé au Congrès colombien de convoquer immédiatement de nouvelles élections présidentielles anticipées, et ce coup d’éclat lui permet à présent de redorer son blason d’homme fort du pays.
Le timing est parfait, alors que les rebelles des FARC n’ont jamais été aussi faibles sur leur propre terrain, celui de la guérilla
Messages
1. Betancourt : Une libération achetée ?, 4 juillet 2008, 23:04, par Patrice Bardet
désolé, j’ai semble-t-il oublié de signer
Patrice Bardet
2. Betancourt : Une libération achetée ?, 6 juillet 2008, 01:55
la Ingrid c’est un non évènement
et Marina, sauvons là