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Bourses : c’est la dégringolade.
par C’est le chaos en Europe.
Publie le vendredi 5 août 2011 par C’est le chaos en Europe. - Open-Publishing4 commentaires
Les bourses mondiales ont subi hier une dégringolade collective, l’intervention du président de la Banque centrale européenne (BCE) n’étant pas parvenue à apaiser les craintes d’une extension de la crise de la dette en zone euro.
Les Cassandre y verront peut-être un signe du destin ; comme un écho au 29 octobre 1929, un sinistre jeudi, premier jour du krach de la grande crise qui marqua l’entre-deux-guerres. Hier, les places financières de la planète dans leur quasi-totalité ont été confrontées à un nouveau jeudi noir, cédant plus de 3 % en clôture.
Paris a ainsi perdu 3,90 %, sa plus forte chute en deux ans, au terme de sa 9e journée de baisse consécutive, une première depuis 2002 et l’éclatement de la bulle internet. Londres a cédé 3,43 % et Francfort 3,40 %. À New York, l’indice Dow Jones a perdu 4,31 % et le Nasdaq 5,08 % ; l’adoption d’un compromis sur le relèvement du plafond de la dette des États-Unis n’ayant finalement offert qu’un répit de quelques heures…
Visiblement, les marchés ont été peu convaincus par la décision très attendue de Jean-Claude Trichet, président de la banque centrale européenne (BCE) de procéder à de nouveaux achats sur le marché de la dette pour endiguer l’extension de la crise de la dette qui, après la Grèce, s’étend désormais à plusieurs pays de l’Union. Grèce, Irlande et Portugal ont déjà été aidés, notamment par la BCE. Désormais, ce sont l’Italie et l’Espagne, dont la dette publique s’élève respectivement à 1916 et 693 milliards d’euros, qui se retrouvent sous la pression des marchés.
En Italie, où la masse de la dette atteint 15,9 % du Produit intérieur brut (PIB), Silvio Berlusconi, à l’issue d’une réunion avec les partenaires sociaux, a annoncé hier l’adoption « d’ici la fin du mois de septembre » d’un « pacte » pour relancer la croissance et rassurer les marchés. Cela suffira-t-il ?
Côté espagnol, pas d’annonce de plan. Le pays « aborde cette tension sur les marchés avec une certaine tranquillité », a affirmé la ministre de l’Économie Elena Salgado. Mais les taux à dix ans des emprunts espagnols et italiens ont déjà atteint des sommets historiques : 6,36 % pour l’Espagne et 6,18 % pour l’Italie. Autant dire que les marchés doutent que ces pays puissent rembourser seuls leur dette… y compris lorsque les outils définis lors du sommet de la zone euro du 21 juillet seront enfin mis en place.
« Il est clair que nous ne sommes plus dans la gestion d’une crise limitée uniquement à la périphérie de la zone euro » - c’est-à-dire aux pays les plus fragiles - a reconnu le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, dans un courrier adressé mercredi aux dirigeants de l’Union européenne. Comme un aveu que les déclarations de bonnes intentions des uns et des autres ne suffisent plus à masquer une incapacité à pouvoir stopper la crise. Avec ce jeudi noir, c’est toute l’Europe qui est au pied du mur.
« Il est clair que nous ne sommes plus dans la gestion d’une crise limitée uniquement à la périphérie de la zone euro. » (José Manuel Barroso, président de la Commission européenne)
Cafouillage ? La Banque centrale européenne n’a pas su, hier, éteindre l’incendie. L’intervention de Jean-Claude Trichet, le président de la BCE, était très attendue. Mais il n’est pas parvenu à apaiser les marchés qui espéraient du réconfort après plusieurs jours de baisse et de tension.
A l’issue de la réunion des gouverneurs, au cours d’une conférence de presse, Jean-Claude Trichet avait pourtant frappé fort en annonçant sa décision de procéder à de nouveaux achats sur le marché de la dette. Au moment où il parlait, des traders observaient sur les marchés des achats de la BCE. Ils ont alors évoqué des acquisitions de dette portugaise et irlandaise sur des marchés secondaires, mais pas de dette espagnole ou italienne. Jean-Claude Trichet a alors laissé entendre, à demi-mot que l’opération était en cours : « Je ne serai pas surpris que vous l’observiez avant même la fin de cette téléconférence », a-t-il dit.
« Trichet a annoncé à la sauvette la reprise des achats d’obligations. Il n’y a pas eu de communiqué de la BCE. Mais simplement une réponse vague à une question. On peut douter du sérieux de la BCE sur ce point précis », a commenté un analyste de Berenberg Bank. Les investisseurs ont apparemment été déçus du non-achat du papier italien et espagnol. Cette déception aurait provoqué, en partie, la dégringolade des bourses.
Pour faire rempart à la contagion, la BCE a pourtant décidé de maintenir son taux directeur à 1,5%, et de venir en aide aux banques, en mettant à leur disposition des liquidités supplémentaires. Car de nombreux établissements bancaires, grecs, portugais et irlandais, n’ont plus accès aux marchés financiers ; certaines banques, en Italie et en Espagne, dépendent entièrement de la BCE.
Le Fonds européen de stabilité financière, FESF, mis en place pour prêter aux Etats en difficulté de la zone euro, devrait prendre le relais de la BCE. Mais ce n’est pas pour demain matin.
Les analystes vont attendre lundi pour lire plus clairement les effets de l’intervention de la BCE, laquelle se traduira à son tour sur les marchés.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/05/1141367-bourses-c-est-la-degringolade.html
Messages
1. Bourses : c’est la dégringolade., 5 août 2011, 12:30
Mise en place rapide de monnaies locales non-spéculatives ayant pour but l’échange RÉEL des biens et services RÉELS. Ce qui devient fou, à la bourse, c’est la monnaie spéculative (environ 94 à 98 % de la monnaie d’échange réel —donc entre 4 et 2 %—, suivant les auteurs) qui n’a rien à voir avec la vie réelle, si on ne lui en donne pas l’occasion, si on passe outre son usage.
1. Bourses : c’est la dégringolade., 5 août 2011, 12:31
Si tu ne bouffe pas la bourse, la bourse te boufferas. C’est leurs affaires, pas les nôtres ! C’est LEUR argent, pas le nôtre !
2. Bourses : c’est la dégringolade., 5 août 2011, 20:44, par richard PALAO
Comme la très grande majorité des travailleurs ou des retraités je ne suis pas actionnaire d’une entreprise du CAC 40 alors la dégrincolade des bourses ( j ai vérifié pour les miennes , elles sont bien en place) je dirais que je m’en bat les c.......
3. Bourses : c’est la dégringolade., 8 août 2011, 08:53, par marie.lina
Mais foutons à la poubelle les pouvoirs de la bourse ; je ne suis pas Cassandre mais déjà en 2008 des analyses ont été fait sur le parallèle avec la crise de 1929 ,débutant ( tiens en 1927 !!!!!!!!!!!!) mais nous devons être très cons ! CELA NE NOUS A PAS SUFFIT
DEHORS LES NEOS-LIBERAUX et leurs économistes BIDONS ; je radote mais comment se paye-t-on une montre de plongée en OR BLANC,DIAMANT et je vous rassure bracelet en CAOUTCHOUC ? ( cet objet étant destiné au vacances ,je vous laisse imaginer le prix des autres ,celles de la saison d’hivers !!!!!) En volant dans la poche et la vie même des gens , se sont des pourriture à rayer du paysage mondiale (et en plus ils nous proposent des médiations de "curés divers" pour nous apaiser !) marie.lina