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Bové dans l’Huma : Sans Olivier "on est boiteux"
Publie le mardi 14 novembre 2006 par Open-Publishing4 commentaires
Bové parle aujourd’hui dans l’Huma. Ya du mieux par rapport à Libé.
Il cite Morales "passer de la résistance au pouvoir", On dirait qu’il vise le pompom maintenant. Il a affiné sa position sur les partis politiques qu’il "ne conteste pas, ni le travail des militants" dont on suppose, il ne le précise pas, qu’il ne veut pas le récupérer, pour lui-même ou pour d’autres.
Reste deux Hics.
D’abord sur la LCR qui ne peut pas voir les socialistes antilibéraux, qui eux attendent l’issue du débat interne au PS. "Si l’une de ses forces vient à manquer, on est boiteux" Doit-on en déduire que si OB, stimulé par les parrainages que le PS hollandais promène sous son nez, claque la porte définitivement, l’AU va, aux yeux de Bové, devenir un canard boiteux ?
Ensuite, que faire là où n’existe que le Pcf, où "les autres forces qui ont contribuées à la victoire du NON de gauche" sont absentes. Faut-il déguiser des militants communistes en Verts du NON ou en LCR minoritaires pour constituer des collectifs AU ? Et là ou le Pcf n’existe pas, qui va se déguiser en coco ?
Dommage que l’Huma n’ai pas posé la question des législatives, c’est peu être pas aussi facile que ça à résoudre.
Alors José, encore un effort et ce sera super !
http://www.humanite.presse.fr/
(L’Huma du 14/11 ne sera disponible que le 15/11)
Messages
1. > Bové dans l’Huma : Sans Olivier "on est boiteux" , 15 novembre 2006, 09:55
Au lieu de commentaires acides et d’extraits d’articles , il voudrait mieux avoir l’article intégral , et puis chacun fait ses commentaires...c’est le BA BA du débat démocratique.... F.B
1. > Bové dans l’Huma : Sans Olivier "on est boiteux" , 15 novembre 2006, 11:15
José Bové : « Ne pas choisir une candidature issue d’un parti politique »
Entretien . Le militant altermondialiste, candidat à l’investiture du rassemblement antilibéral, avance le fait qu’il n’est « attaché à aucune force politique » et ne peut donc être accusé de « récupérer le mouvement ».
Quel sens et quelle portée donnez-vous à votre candidature à la candidature de rassemblement antilibéral ?
José Bové. Cette décision doit être replacée dans le contexte des dix années de lutte que nous venons de vivre. Depuis les grandes grèves de 1995 jusqu’aux manifestations anti-CPE, aux forts mouvements de contestation qui se sont ensuite développés en liaison avec la mise en place de l’Organisation mondiale du commerce. De Seattle à la puissante mobilisation de Barcelone contre la libéralisation des services, au rassemblement du Larzac en 2003 avec plus de 300 000 participants, une dynamique s’est constituée entre le vécu des gens et une prise de conscience sur le libéralisme de type nouveau et ses mécanismes internationaux visant à imposer la logique de marché à l’ensemble des secteurs comme l’agriculture, les services, la propriété intellectuelle. Ceux qui au quotidien étaient confrontés aux délocalisations, aux logiques boursières, aux casses des services publics se sont retrouvés en phase avec ceux qui à travers des organisations, dont Via Campesina, menaient un combat contre la marchandisation de la planète. Cette dynamique collective a petit à petit débouché sur une manière nouvelle de travailler entre l’ensemble des forces sociales et les mouvements de gauche, jusqu’à la campagne de 2004-2005 contre le traité constitutionnel et la victoire du « non » de gauche au référendum. Une victoire assurée collectivement au-delà des personnes, des partis, des syndicats, mais pour laquelle chacun a joué pleinement son rôle.
Nous avons décidé de transformer les collectifs du « non » en collectifs pour des candidatures unitaires antilibérales. Il me paraît très important que ces collectifs prennent appui sur la dynamique des rassemblements développés ces dix dernières années et puissent la porter jusqu’aux élections. Il s’agit de prolonger le combat social dans le combat électoral, autre façon de continuer l’action sous d’autres moyens. C’est ce qu’Evo Morales appelle « passer de la résistance au pouvoir ». C’est dans cette perspective-là que j’ai accepté de me porter candidat. Je suis impliqué dans le mouvement social et dans des luttes internationales. Puis, n’étant attaché à aucune force politique, je ne peux pas être accusé de récupérer le mouvement pour qui que ce soit.
Pourquoi jugez-vous qu’un dirigeant politique ne puisse pas rassembler très largement ?
José Bové. L’histoire récente montre que les mouvements se sont élargis en l’absence de toute tentative hégémonique des uns ou des autres. Si l’on veut que plusieurs forces politiques soient présentes en même temps aux côtés d’associations, de citoyens qui n’appartiennent à aucune organisation, il est évident qu’un représentant d’une force politique ne peut pas représenter toutes les autres sans craindre ensuite de tentative de récupération. Si l’on veut véritablement construire un bon rapport de forces dans le scrutin à venir, il me paraît important de ne pas choisir une candidature issue d’un parti politique. Ce qui ne veut pas dire que l’on conteste l’existence des partis politiques et le travail des militants. Il s’agit d’un choix stratégique pour aller plus loin que la simple addition des forces en présence. La dynamique unitaire est la seule logique qui permet de mobiliser les couches populaires qui ne vont plus voter et de faire contre-pied au social-libéralisme.
Pas d’unité, dites-vous, sans Olivier Besancenot. Or la direction de la LCR maintient sa candidature en déclarant refuser tout accord avec le PS. Il y a divergence avec le programme antilibéral qui a pris une position claire. Comment avancer ?
José Bové. Il faut être clair. Cette mobilisation n’a de portée que si toutes les forces politiques qui ont participé à la victoire du 29 mai sont présentes. Pour moi, il est tout aussi important qu’Olivier soit là, que Marie-George et le Parti communiste soient là, ainsi que les socialistes antilibéraux et les Verts du non. Si l’une de ces forces vient à manquer, on est boiteux. Aujourd’hui, il n’y a pas d’ambiguïté au niveau du collectif national et des collectifs locaux sur la question du désistement pour la force de gauche arrivée en tête, car l’objectif est de battre la droite et l’extrême droite. Il est tout aussi évident que ce désistement ne veut pas dire négociation avec le PS en vue de constituer un gouvernement. Non pas qu’il y ait refus de négocier avec le PS en tant que tel, mais parce que le projet actuel du PS et le projet antilibéral sont radicalement différents. Notre objectif est bien de combattre la logique néolibérale et non pas de l’aménager.
Les collectifs antilibéraux sont ouverts à tous ceux qui le désirent, mais vous critiquez sévèrement les communistes qui prennent l’initiative d’en créer dans les départements. Si en décembre les collectifs décident majoritairement d’une candidature issue d’un parti politique, comment réagirez-vous ?
José Bové. On a vu des collectifs se créer sans que l’ensemble des forces ne soient invités au départ à les constituer. Le collectif national a tiré la sonnette d’alarme, non pour dire que ces collectifs n’avaient pas de raison d’être mais pour leur demander très clairement de veiller à ce que toutes les forces qui ont contribué à la victoire du « non » de gauche en soient parties prenantes. Ils ne peuvent pas être créés pour appeler dès le départ à choisir un candidat a priori. Si les collectifs décident d’une candidature issue d’un parti ? Nous n’en sommes pas encore là. Nous sommes actuellement dans l’organisation et les réunions de tous ces collectifs pluralistes afin de mener au mieux le débat.
Entretien réalisé par Alain Raynal
l’Humanité
Article paru dans l’édition du 14 novembre 2006.
2. > Bové dans l’Huma : Sans Olivier "on est boiteux" , 15 novembre 2006, 15:13
Les acides, plutôt que des diluants, sont des décapants. Les 3000 de Grenoble montrent que l’AU, même privée de OB, n’est pas aussi boiteuse que ça ! Peut-être cela va-t-il l’inciter à reprendre le collier !
2. > Bové dans l’Huma : Sans Olivier "on est boiteux" , 15 novembre 2006, 11:38
Merci à l’Huma d’ouvrir ses colonnes aux autres candidats, j’avais peur qu’elle se cantonne à défendre la candidature de Marie-Georges, ce qui serait son droit le plus strict mais néanmoins regrettable pour la qualité de l’information
Avant le premier débat des candidats socialistes, l’Huma avait consacré 4 pages à cet évenement, dont une page pour chaque candidat ! Pourquoi ne pas faire de même avec les notres, qui pourraient échanger leurs points de vue dans une ambiance autrement plus constructive que les combat de volaille socialistes (qui reste à plumer, humour pour initiés !)
Voilà qui serait de nature à doper la diffusion de l’Huma, qui sera je l’espère de tout coeur le journal (quotidien, j’espère aussi que nous pourrons compter sur Politis), de notre campagne quelque soit le candidat retenu
Yalfeuaulac