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C’est sans DANGER dirait Anne Lauvergeon !

Publie le samedi 1er novembre 2008 par Open-Publishing
10 commentaires

 Les "individus" politiques de droite comme de gauche ne doutent pas dans leurs intimités que cette industrie est extrêmement dangereuse, couteuse, et ils n’ignorent pas non plus des pollutions pour les milliers d’années à venir.

Des AUTRUCHES autrement dit.

Légende photo : Comment expliquer la connivence nucléaire de certaines représentations de gauche avec ce personnage à TICs TOCs plus que inquiètant !

 Mais les appareils politiques sclérosés (de droite comme de gauche -hors les Verts, NPA/ LCR) n’accepteront jamais de reconnaitre leur erreur stratégique imposé par le Patriarche de la V é République, ce DE GAULLE , a qui encore dernièrement, et de tous les bords, lui reconnaissaient encore des vertus.

Le secret militaire à forger l’industrie nucléaire civile Française......et pour tout ce staff, c’est hyper dur de reconnaitre leur « coupable silence ». Ceci renforce encore le peu de crédibilité qu’ils leur reste, pour envisager la reconquête et l’intérêt des jeunes générations, qui, elles ne s’y trompent pas auront à gérer nos errances nucléarisées.

 La première des vertus que l’on attend du monde politique, c’est d’avoir une vision d’anticipation, pour ce qui concerne le nucléaire dans son ensemble, il est évident qu’ils se soient laissés emballés par des scénarios de science-fiction, ce qui n’est pas du même ressort.

Confondre : ET & ITER, quel enfantillage, au demeurant gaminerie couteuse, dangereuse, incohérente ; et il ne serait pas étonnant que les structures de ces partis, seraient elles aussi gangrénées par des subventions nucléarisées. AREVA, ce groupe ne fait il pas parti de ce groupuscule issu des Maitres des Forges, cet UIMM dont nous attendons encore avec impatience de connaitre les bénéficiaires de ces fluidités sociales de près de 600 millions, voir fluidités proto-nucléaires ?

 EDF n’a quasi plus de provision pour les démantèlements, car investit dans des installations obsolètes britanniques à 16 milliards d’euros ; ou par des prises de participations dans des entreprises extranationales, suivant les dogmes ultralibéraux, dont nous tous constatons en ces jours les primes conséquences en crises systémiques catastrophiques et planétaire !

 Cette industrie est basée comme tant autres : la fuite en avant pour le développement de déchets malfaisants irradiants.

 La seule façon pour changer cet avenir nucléaire, le réveil des citoyens, et il y a urgence, car les défaillances ; une centaine « d’incidents » par ans classé au niveau 1 par "l’accusé-juge" « - EDF ASN - » ; vont de plus en plus ce multiplier. Le parc nucléaire français est également vieillissant, voir obsolète pour certain des sites : Tricastin en est un exemple révélateur, Brennilis fait la démonstration peu réjouissante de l’après production nucléaire, et à quel prix !

 Près de 50 % d’intérimaires ou sous traitants qui interviennent dans ce secteur d’activité, crise financière, rentabilité pour les actionnaires au détriment de la sécurité des travailleurs et des habitants vivant à proximité de ces usines nucléaires.

ETC ETC ETC…… Debout les ZOMBIS (là c’est un peu excessif, mais ….parfois un bon coup de pied au derrière...)

 Comment croire à une alternative tant que cette frange de la gauche validera cette industrie meurtrière. Certains du PS et du PCF en sont les responsables, souvent des apparatchiks accrochés à leur statut, ces autocrates déguisés en « gauchos rouges roses » doivent être écartés des appareils, seuls les membres de ces partis pourraient faire influer cette horrible méprise nucléaire de gauche.

 La propagande Atomique arrive même a faire croire que cette industrie peut combattre cet effet serre planétaire. Alors que l’écolo pro-nuc Jencovici admet lui aussi que cette solution n’est absolument pas réalisable. Car pour remplacer la totalité des énergies fossiles par des centrales nucléaires, il faudrait d’après Jencovici construire 10 000 réacteurs sur toute la surface du globe, et encore y aurait pas assez d’uranium pour les fournir.

 Le constat du peu d’État démocratique qu’il existe sur terre, devrait par simple réflexion et mesure de précaution, d’éviter et de proscrire l’externalisation de cette industrie. - et combien même, au regard de ce qui ce trame en ce beau pays de France-

 10 000 réacteurs à 5 milliards d’euros pièce à construire d’ici 20 à 30 ans, rapporté à l’échelle du territoire français et si les installations étaient équitablement distribuées (normal, c’est démocratique de redistribuer le risque) cela équivaudrait à construire un réacteur de 1600 MW tous les cinquante/soixante kilomètres, de l’ouest à l’est et du nord au sud. Super maillage !

Vaste programme HERG GENERAL !

 Soit près 50 000 milliards d’euros ! La crise financière actuelle démontre de l’incurie de cette idée nucléaire planétaire.Sans compter les réseaux HT nécessaires pour fournir et distribuer cette électricité ! Du délire, du mensonge, de la propagande et ça passe comme une lettre à la poste, ou comme un spot à la téloche.

En conclusion :

Avec 360 milliards d’euros (ils les ont bien trouvés pour les banquiers !), investis dans la rénovation du parc immobilier, dans la recherche et développement des énergies géothermiques, hydroliennes, solaires, marées motrices…. Non seulement tout ce secteur permettrait de créer des milliers d’emplois non dé localisables, tout en réduisant nos consommations énergétiques et production de CO2.

MOBILISATION POUR UN CHANGEMENT RADICAL DES PRODUCTIONS ENERGETIQUES

Messages

  • Un article du Monde daté du 2 octobre...

    Mille milliards de dollars. Telle est la somme faramineuse nécessaire pour démanteler les centaines d’installations radioactives en fin de vie que soixante ans d’activité nucléaire ont disséminée sur la planète. "En 2004, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a estimé qu’il faudrait mille milliards de dollars pour décontaminer tous ces sites, dit Michele Laraia, chargé du dossier à l’Agence. Depuis, le chiffre a augmenté, avec l’inflation."

    Ce montant concerne pour moitié les installations liées au nucléaire militaire. Reste environ 500 milliards qu’il faudra trouver pour nettoyer les laboratoires de recherche et les quelque 440 réacteurs producteurs d’électricité qui fermeront d’ici à environ trente ans. "Si le problème est envisagé dès le démarrage de l’installation, et que de l’argent est régulièrement mis de côté, ce n’est pas une grosse difficulté, poursuit M. Laraia. Mais si rien n’est prêt au moment de l’arrêt, le coût sera très élevé."

    Cet impératif est intégré par la communauté nucléaire, réunie jusqu’au 2 octobre à Avignon, pour un colloque consacré au démantèlement qui a lieu, tous les cinq ans, sous les auspices de la Société française d’énergie nucléaire (SFEN). "Pour maintenir l’option nucléaire ouverte, il faut montrer qu’on sait démanteler", résume Serge Klaeyle, d’EDF.

    A Avignon, les spécialistes ont constaté la normalisation de leur activité. "On est sorti de la phase d’apprentissage, observe Catherine Lecomte, directrice de l’assainissement au Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Les premières installations qu’on a démantelées ont été les plus délicates, mais nous sommes maintenant parvenus à une phase industrielle." Claudio Pescatore, de l’Agence de l’énergie nucléaire de l’OCDE confirme : "Le démantèlement est devenu une activité industrielle, représentant un chiffre d’affaires, en augmentation régulière, de 5 à 6 milliards de dollars par an."

    Mais si les techniques commencent à être bien maîtrisées, que les procédures et les méthodes sont bien établies, l’expérience est encore limitée, notamment sur les réacteurs de production d’électricité. Seuls une dizaine dans le monde ont été totalement démantelés - c’est-à-dire que les sites ont été rendus à un autre usage sans la moindre trace de radioactivité artificielle. Si bien que le coût réel de cette déconstruction n’est pas établi avec certitude. Les estimations varient de 500 à 800 millions de dollars par réacteur. "On n’est jamais assez prudents, remarque Georges Leka, de Areva TA. Les estimations initiales sont toujours revues à la hausse, jamais à la baisse. Car les exigences sont constamment renforcées."

    Les évaluations sont difficiles parce que les règles comptables ne sont pas harmonisées, que les situations varient beaucoup d’un site à l’autre, que les stratégies sont différentes : certains choisissent d’engager le démantèlement dès l’arrêt de l’installation, comme en France ou aux Etats-Unis, d’autres de repousser le problème à vingt-cinq ans, comme l’Espagne ou le Royaume-Uni avec ses réacteurs Magnox.

    La question du système de financement est dès lors cruciale. "Il faut s’assurer qu’il y aura des fonds quand le moment sera venu", résume Claudio Pescatore. Plusieurs formules sont possibles : en France, les opérateurs doivent constituer des fonds pour les opérations prévisibles (le CEA a provisionné 7 milliards d’euros,

    EDF 7,8 milliards

    , Areva 10 milliards). La Suisse et la Suède privilégient un fonds géré par une autorité indépendante. Au Royaume-Uni, c’est de facto le gouvernement qui abonde une grande partie des dépenses annuelles. Mais ces réserves constitueront toujours une tentation, et d’autant plus que la situation économique se tendra : "Aux Etats-Unis, raconte le consultant Tom LaGuardia, les compagnies ont versé 22 milliards de dollars dans le fonds de gestion des déchets géré par le gouvernement. Mais le fonds ne contient plus que 6 milliards, le reste a disparu !"

    Parallèlement au problème économique, le démantèlement est aussi gêné par le fait que très rares sont les pays où existent des sites prêts à accueillir les rebuts radioactifs issus de la déconstruction. En France, faute de site existant pour les déchets à vie longue ou moyenne, EDF et le CEA en sont réduits à créer des sites temporaires (Iceda et Cedra).

    Une solution consiste à allonger la durée de vie des réacteurs, jusqu’à soixante ans, comme aux Etats-Unis. Le problème ne sera plus à la charge de nos enfants, mais de nos petits-enfants...

    Hervé Kempf (envoyé spécial à Avignon).

  • Salut Skapad

    Un bon article qui je l’espère fera réfléchir nos camarades incapables d’avoir une opinion franche sur le sujet !

    AAP

  • Skapad.

    Tu m’as foutu les jetons.

    Et pourtant j’étais au courant ...

    Le cas nucléaire en France est vraiment unique, et cela ne tient qu’à cause d’une poignée de chauvins arqueboutés sur la fierté d’indépendance energétique, alors que maintenant plus aucun domaine économique ne peut être sérieusement être considéré comme souverrain dans un seul pays.

    Ou alors les cigares à Cuba, sauf si je me trompe encore une fois ...

    Bop.

    • Erreur bop !

      L’ " indépendance énergétique " n’est pas le problème ni le monopole d’état !

      C’est le choix du type de production et de la politique de sur-consommation électrique qui nous conduit dans le mur.

      L’indépendance est souhaitable mais n’empêche pas l’entraide avec nos voisins Européen.

      Techniquement c’est possible et économiquement profitable à l’emploi.

      Le "chauvinisme énergétique" n’a rien d’anormal s’il nous évite de vendre notre avenir aux groupes pétroliers.

      Renseigne toi chez "sortir du nucléaire" ou "mégawatt" ainsi que "infonucleaire".

      bonne lecture.

      AAP

    • Pour abonder dans le débat, il est un point qu’il faut relever. Les réseaux de lignes HT sont déja en place sur tout le territoire européen, des jonctions futures pourraient etre envisagées afin de mettre en place des centrales solaires, en Espagne, en Italie, dans le sud Marocain, de l’Algérie, de la Tunisie, voir la lybie (c’est mieux qu’une EPR !) les parcours et les techniques de surpra conducteurs utilisées au CERN , devraient etre développées dans ce sens et pas ailleurs, cette ressource solaire ainsi serait aussi raccordée a ce réseau Européen.

      Des nouvelles redistribution de ces capacitées énergétiques et en équilibrant les échanges pourraient refonder de nouvelles diplomaties et géopolitiques, tout en développant les énergies renouvelables en Europe du nord , qui elles sont d’un autre ordre, la géothermie (en Alsace des ressources sont disponible mais demande encore des investissements, le bassin parisien comporte lui aussi des capacités, dites de moyennes profondeurs et qui permettent dèja actuellement de chauffer des milliers de logements -un de mes premier boulot, les plans de sous-station de chauffage géothermique urbain il y a 20 ans, le baril a vingt dollars a couper court a ces techniques), la totalité du littorale français met a disposition d’énorme capacité de production d’énergie marine, éolien marin, dans le sud méditérannéen les delta de T°c des différentes strates sous-marines permettreraient également de produire encore d’autres de ces ressources énergétiques.

      Ce maillage est existant, il serait stupide de ne pas l’utiliser. Par ailleurs un autre point qui n’est pas souvent évoquer, mais d’après certaines de mes connaissances, RTE (réseau de distribution), risque à terme de devoir modifier un nombre conséquent de ces transformateurs HT/MT et basse tension. En effet mis en place à une époque ou l’énergie était "éternelle’, les habitudes de consommations qui vont inévitablement changer, imposeront à ce que ces matériels soient recalibrés.

      Pour finir , ce maillage des réseaux Européens, servirait de toute façon à équilibrer et optimiser tous ces nouvelles techniques de production électriques, qui et on ne peut pas le nier, on ce grand défaut d’avoir des temps de fonctionnement en production plus aléatoire à notre échelle du temps humain( c’est relatif, comme la théorie bien connue).

      Mais à l’échelle de l’humanité, c’est l’unique façon dont nous avons à nous servir, car tous ces mouvements perpétuels "alétoires" sont eux vraiment

      ETERNELS DANS LE TEMPS HUMANITAIREMENT PARLANT.

    • Salut Skapad

      Jonction HT en Europe assurément faisable et souhaitable. Par contre même dans un futur proche (+-20ans) une HT vers des centrales solaires du Maghreb, c’est pas possible !

      Techniquement les surpra conducteurs utilisées au CERN ne sont pas adéquates pour autre chose que leurs fonction actuelle ; désolé.

      J’ai un tonton (grosse tête) qui bosse sur les aimants. Il m’a certifié que à part bouffer de l’énergie et beaucoup de frics, les supraconducteurs (même principe que pour ITER) ne donneront pas satisfactions avant longtemps. Pour le transport électrique et la lutte contre le co2 l’option supra ne répond pas au problème.

      La HT est néfaste à la santé et énergivore. Faudra faire avec pas le choix. Une politique de relogement pour ceux qui résident en dessous de la ligne sera salutaire.

      Production locale/décentralisé avec HT interconnexion mais tout ceci sous gestion monopole d’état voilà la solution

      AAP

  • Salut Skapad,

    C’était la "Samain" hier, si les morts étaient réapparus pour botter le cul à tous les inconscient qui veulent nous imposer du tout nucléaire ça aurait été une vraie Fête !