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CALAIS HIER !!!

Publie le vendredi 22 mai 2009 par Open-Publishing
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Le fait du prince hier à Calais :

Les exilés ne doivent etre définitivement invisibles et silencieux :
environ 400 réfugiés se dirigent vers la mairie pour le rassemblement :
tranquillement : moment d’échanges , et d’information afin de faire
connaître largement les nouvelles mesures de Besson et de son homologue
anglais : une prison sous juridiction anglaise sur le port,
(extraterritorialité tout comme à Guantanamo), et le nettoyage prochain des
campements , et projets de charters pour ces réfugiés qui au titre de
l’article 3 ,de la CEDH , ne peuvent etre expulsés.

Parmi eux tant de jeunes mineurs isolés ! : eux aussi dans les
avions ?.

Les Anglais intiment l’ordre à la France d’expulser, forçant nos lois :
Sarko ne se fait pas prier , mais à quel cout humain et financier ?
l’Europe doit les accueillir , moins de 5% accèdent à la protection
statutaire !

Ils fuient la guerre , nos conflits et violences sur leur territoire, et sur
notre territoire subissent les traitements inhumains et dégradants,
contraire à ce même article 3.

C’était sans compter sur l’arsenal répressif, UBUESQUE mis en place par le
PREFET !

Pour la deuxième fois , la manifestation déposée , a été fermement interdite : les exilés renvoyés à leur invisibilité. Nous n’avions même plus le droit
de rejoindre leur campement, toute jonction était impossible.

Nous dénonçons cette VIOLENCE d’ETAT. Le droit de manifester est
imprescriptible.

ETAT D’URGENCE INSTAURE A CALAIS : un hélicoptère rasant la ville pour
suivre tous nos déplacements pendant 6h avec des hordes de robocoops : QUEL EN EST LE COUT ?

UN ETAT DANS L’ETAT : les Calaisiens étaient éberlués et choqués de cette débauche de moyens : un arsenal de guerre

L’Europe "s’harmonise " aux couleurs brunes et replis
identitaire.

La guerre est déclarée : Ce n’est qu’ un avant gout pour juin lors des
rencontres NO BORDER.
No Nation No Border No deportation No
Detention camp.

SOLANGE.

( voir 1 photo sur ce lien)
http://www.nordeclair.fr/Actualite/2009/05/22/des-soutiens-aux-sans-papiers-jouent-au.shtml#

<http://www.nordeclair.fr/mediastore...>

Le véritable objectif des manifestants était apparemment le centre de
rétention de Coquelles, mais ils ont annulé au dernier moment.
Des moyens disproportionnés, dont un hélicoptère, ont été mobilisés hier à
Calais pour contenir une manifestation de l’association SOS soutien ô
sans-papiers.

Ses membres ont promis de revenir plus nombreux en juin.
Les nombreux touristes anglais présents hier après-midi à Calais ont
découvert une ville en état de siège. Peu avant 13 h, un premier escadron de
gendarme mobile prend place autour de l’hôtel de ville où est prévu deux
heures plus tard un rassemblement de l’association SOS soutien ô
sans-papiers, celle-là même qui avait organisé la manifestation de migrants
route de Gravelines le 23 avril dernier lors de la visite d’Éric Besson,
ministre de l’Immigration, à Calais.

Au même moment, un hélicoptère sillonne le ciel calaisien, pour repérer tout
déplacement suspect. La surveillance aérienne se poursuivra jusqu’en début
de soirée.

<http://memorix.sdv.fr/5c/www.nordec...>

À 14 h, le lieutenant Champé, le n°2 de la gendarmerie calaisienne, et le
commissaire Jean-Philippe Madec, commissaire de la police, fourbissent leurs
armes sur la place du Soldat Inconnu. Un gendarme explique : « On attend une
cinquantaine de personnes en provenance de Lille, des jeunes essentiellement
issues d’un groupuscule anarchiste qui ne viennent pas pour manifester mais
pour casser. » Une heure plus tard, la montagne semble accoucher d’une
souris. Vers 15 h en effet, une dizaine d’activistes, arrivant du quai de la
Moselle, se présentent au niveau de la voie ferrée le long de la rue
Paul-Bert. Mobile, le dispositif de sécurité empêche les manifestants de
traverser les voies et de rejoindre l’Hôtel de ville. Une militante l’avoue,
leur véritable cible était le centre de rétention de Coquelles mais leur
opération a été éventée et ils ont dû renoncer.

Direction « la jungle »

À 16 h, tout ce petit monde se retrouve devant la mairie de Calais. Une
assemblée générale est improvisée pour décider de la suite à donner au
mouvement.

Une majorité décide de rejoindre « la jungle » en manifestant. Un cordon de
CRS se met en place au niveau du pont. Objectif : les en empêcher.
La trentaine d’activistes décident alors de jouer au chat et à la souris
avec les forces de l’ordre, toujours dans l’espoir de passer de l’autre côté
du canal. Mais les CRS veillent et bloquent le moindre sentier d’accès.

Dans
un dernier baroud d’honneur, les manifestants accélèrent le pas pour tenter
de devancer les policiers au niveau du rond-point de l’avenue Cousteau, à
proximité du port. En vain. Les CRS sont les plus prompts. Les défenseurs
des droits des sans-papiers n’ont alors plus qu’à rebrousser chemin, sans
chercher l’affrontement avec les forces de l’ordre.

De retour sur le parking de l’hôtel de ville sur les coups de 18 h, ils
décident d’en rester là pour aujourd’hui mais promettent de revenir bien
plus nombreux du 23 au 29 juin à l’occasion de l’installation du camp No
Border. Tout ça pour ça.

THIERRY SAINT-MAXIN

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