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CGT : Thibault veut relancer la démocratie interne et occuper le terrain
Publie le mercredi 9 février 2005 par Open-Publishing2 commentaires
Bernard Thibault et la direction de la CGT, mis en échec sur la question européenne, souhaitent désormais placer la démocratie interne au centre du prochain congrès qui serait avancé début 2006, tout en haussant le ton sur le terrain social, selon des sources syndicales.
Après le Bureau confédéral, lundi, la commission exécutive examinait à son tour mardi la situation créée par le désaveu infligé par le Comité confédéral national (CCN) à la direction en rejetant le traité constitutionnel européen.
Malgré cet échec, celle-ci n’entend pas relâcher son action pour promouvoir le décloisonnement des structures en vue d’élargir le champs de la démocratie interne, selon des sources syndicales. S’appuyant sur une équipe soudée, M. Thibault compte aussi poursuivre ses efforts pour émanciper davantage la CGT du politique.
Ces sujets seront au centre du congrès de la CGT, qui devrait se tenir en février ou mars 2006, à une date anticipée de quelques mois, selon les mêmes sources. L’hypothèse d’un congrès extraordinaire a ainsi été écartée, qui eût durci un débat que la direction souhaite désormais ne pas "dramatiser" sans pour autant "minimiser" les désaccords, selon l’expression de Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral.
Sur la question européenne et le rapport au politique, la direction a essuyé un échec majeur face à des organisations qui perçoivent comme naturel le lien entre luttes revendicatives et contestation d’une Europe sous hégémonie libérale. Le contexte contraint désormais la direction à conjuguer persévérance avec patience.
Dans son rapport à la commission exécutive, Maïté Lassalle, au nom du bureau confédéral, a exprimé mardi une forme d’"autocritique" au nom d’une direction qui admet ne s’être pas donné les moyens de nourrir le débat interne à la hauteur des enjeux.
"C’est clair ça ne passe pas", a noté la semaine dernière Maryse Dumas, faisant état d’un "électrochoc pour la direction".
Celle-ci demeure convaincue que pour gagner de nouvelles forces dans les déserts syndicaux, notamment dans le privé, et nouer des liens plus efficaces avec le syndicalisme européen, la CGT doit se garder d’entretenir la confusion entre responsabilité du citoyen et positionnement du syndicaliste.
Bernard Thibault va toutefois se trouver très vite confronté à cet égard à un exercice délicat lors de la manifestation européenne des syndicats, le 19 mars. Comment faire en effet pour que la CGT, désormais installée dans le camp du non, assure une participation sans accroc à cette manifestation où seront présents une majorité de syndicats européens partisans du traité ?
La direction de la CGT, quoi qu’il en soit, est déterminée à empêcher tout dérapage.
Pour la centrale, le front social et le rassemblement des forces syndicales demeurent par ailleurs la préoccupation principale, de sorte que M. Thibault devrait durcir le ton à l’égard du gouvernement dans un contexte de montée des mécontentements, confirmé lors des manifestations de samedi pour la défense des 35 heures.
Devant la fin de non recevoir opposée aux revendications par Jean-Pierre Raffarin, la CGT s’apprête ainsi à lancer un appel redoublé à l’action.
La première centrale syndicale souhaite en effet désormais que la "suite à donner" aux refus gouvernementaux puisse inclure des "arrêts de travail".
FO a déjà formulé une option semblable alors que les contacts ont repris entre syndicats, avec l’espoir de renforcer une unité qui s’était enlisée dans les méandres du conflit des retraites. PARIS (AFP)
Messages
1. > CGT : Thibault veut relancer la démocratie interne et occuper le terrain , 9 février 2005, 19:17
D’une que la cgt renoue avec la notion de lutte de classe qu’elle a abandonée lachement
Deux qu’elle arréte ses compromissions " réformistes " nos camarades de la cgt n’ont pas besoin d’une deuxiéme Cfdt Jaune de plus
Trois que la cgt arréte de péter nos luttes sociales et de nous faire subir défaites sur défaites comme c’est arrivé avec les retraites , les privatisations de edf [ et toutes celles a venir ]
Le " syndicalisme " de cogestion façon mollasses " réformistes " de la C.e.s n’est rien d’autre qu’un " syndicalisme " de collaboration avec les patronats ultra libéraux européens
DEHORS LES " REFORMISTES " LES " PERMANENTS " BUREAUCRATES ET LES FOSSOYEURS DE NOS LUTTE SOCIALE
1. > CGT : Thibault veut relancer la démocratie interne et occuper le terrain , 12 février 2005, 12:29
regarde les decisions du 47 em congrés la cgt n’a rien perdu de la lutte de classe et notre adhesion à la CES n’a rien à voir . Ce qu’il faut c’est plus de rapport de force et plus de syndiqués pour le creer ce rapport de force alors pas de demagogie .