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DE FLAJOLET AUX ADJOINTS : la CGT a du répondant !
LA CGT DE BETHUNE REPOND
A LA MAJORITÉ MUNICIPALE
QUI NE DOIT PAS SE TROMPER D’ADVERSAIRES !
LETTRE OUVERTE
Dans un article de l’édition béthunoise du journal La Voix du Nord du 5 mars 2011, deux élus municipaux adjoints au Maire, Henri-Claude Honnart et Yvon Bultel, à l’évidence porte-parole du Conseil, s’en prennent durement aux syndicats installés à la Maison des Syndicats, au 558, rue de Lille.
L’Union Locale CGT de Béthune considère comme étonnantes et contreproductives, les élucubrations de ces élus étiquetés à gauche qui, avec une évidente malhonnêteté et un sectarisme affiché, font le lit de l’UMP et du FN, en voulant opposer les syndicats et la population. Pour nous c’est une grande faute politique.
S’en prendre aux syndicats, en les assimilant à une « charge financière », c’est vraiment méconnaître la situation des travailleurs du territoire qu’ils soient avec ou sans emploi, précaires ou retraités…
Pourtant, il suffit de venir un soir dans une de nos permanences CGT pour se rendre compte de la misère sociale qui s’est abattue sur le béthunois, de la violence patronale et de se remémorer l’ampleur des manifestations (soutenues par 65% du Peuple) contre la réforme injuste des retraites. Enfin de rappeler que pour la seule année 2010, le Conseil des Prud’hommes de Béthune a rempli son rôle à part entière, en restituant 1.9 millions d’euros aux salariés de l’arrondissement.
Henri-Claude Honnart et Yvon Bultel, devenus adjoints au Maire après des turpitudes politiciennes, qui sont une particularité bien béthunoise, cherchent-ils, dans ce stupide affrontement avec les organisations syndicales de proximité sur la question du 558 rue de Lille, à cacher leurs difficultés pour redresser la barre tordue des finances de la ville ou à justifier des dépenses égocentriques pour le paraitre ?
A moins qu’un investisseur immobilier soit passé par le 558 rue de Lille…(?), mais ceci n’est que simple spéculation.
Cherchent-ils à trouver des bouc-émissaires pour se dédouaner d’une incompétence politique, financière, relationnelle, à quelques semaines des cantonales et à 2 ans des prochaines élections municipales ?
A moins qu’ils ne se cherchent déjà de nouveaux alliés politiques, mais ceci n’est que simple spéculation.
Certes, la Maison des Syndicats, rue de Lille est devenue vétuste, mais est-ce la faute des Organisations syndicales ?
Non bien sûr et elles font ce qu’elles peuvent pour l’entretenir, la protéger et la maintenir debout.
La CGT affirme que c’est un choix politique calculé depuis des années, destiné à empêcher le fonctionnement normal des syndicats dans des conditions de travail et de sécurité décentes.
Quand Honnart déclare : « Ils peuvent même faire des économies. Il suffit de faire attention à leur consommation d’électricité », c’est une autre grave faute politique.
Depuis des années nous constatons que le non entretien volontaire du bâtiment est l’origine de sa dégradation, et qu’il est devenu un « hôtel des courants d’air », ce qui a un coût.
La volonté d’Honnard, lui-même syndicaliste (il est adhérent à Sud Solidaires), de discréditer les organisations syndicales interprofessionnelles locales en les infantilisant (elles seraient dépensières et ne respecteraient rien), tout en sachant que notre gestion est saine et contrôlée, (alors que corruptions et magouilles politiciennes font les unes), tombe à l’eau.
Mais il risque l’effet boomerang car nos intérêts de syndicalistes, bénévoles défenseurs des travailleurs, sont antagoniques aux intérêts des politiciens ou corporatistes qui défendent avant tout leurs propres intérêts et ceux de leurs amis.
Tous les contentieux reposent sur les élus de la majorité municipale qui, depuis des années voient les syndicats comme des opposants, plutôt que de les voir comme des structures indispensables à la vie citoyenne et démocratique dans l’arrondissement de Béthune, ville avec un statut de sous-préfecture…
Nous rappelons que le droit syndical est un droit constitutionnel inscrit dans le préambule !
Pour la CGT il est de constater que si les élus municipaux aux commandes de Béthune, voulaient vraiment conserver le statut de sous-préfecture à la ville, ils ne devraient pas s’affronter aux organisations syndicales par l’intermédiaire de déclarations dans la presse ou de lettres enflammées entachées de contre-sens.
En employant de telles méthodes, ces élus étiquetés à gauche se font alliés du député-maire UMP de St Venant dont ils disent affronter les orientations et l’idéologie politique.
Bien sûr que les organisations syndicales dont la nôtre, entendent discuter et trouver un accord avec la Mairie, mais il faut le faire avec des personnes sachant prendre leurs responsabilités. Ils nous disent avoir proposé des solutions mais nous n’avons aucun écrit autre qu’une injonction « vous devez partir et payer ! ».
Dans cette période de réforme des collectivités avec la volonté de supprimer les départements (donc mécaniquement des Préfectures, Sous-préfectures et Conseils Généraux), la municipalité aurait plutôt intérêt à se mettre du côté de ceux qui luttent contre ces changements historiques qui détruisent l’unité de la République, pour la soumettre aux diktats européens. Mais non, c’est le grand déballage…
Honnart et Bultel mais aussi peut être, Monsieur Stéphane St André, feignent d’ignorer les jurisprudences sur ce sujet qui ont données raison aux organisations syndicales et qui ont condamnées des mairies.
Malgré leur statut affiché d’hommes de gauche, ils semblent faire fi du rôle primordial qu’ont joué les organisations syndicales depuis la création de la première d’entres-elles, c’était la CGT en 1895.
Ils se moquent, ironisent et oublient les luttes menées contre l’exploitation capitaliste, contre la xénophobie et le racisme, contre le fascisme, contre l’individualisme, contre la destruction de la République Une et Indivisible.
Avec ces attaques, ils négligent les luttes menées pour gagner des droits sociaux et syndicaux qui s’amenuisent d’année en année, un combat qu’ils disent mener, mais il y a les paroles et la réalité des actes, ceux qu’ils ont eux-mêmes aujourd’hui dévoilés.
Que ceux qui exigent un déménagement au forceps vers le Mont Liebaut, sachent que nous ne partirons qu’avec les mêmes conditions, c’est-à-dire la gratuité complète des locaux et des charges… c’est un engagement pris par Monsieur le Maire et qu’il doit respecter.
Nous voulons un accord pérenne qui garantit le poids des charges sur le lieu proposé, nous ne voulons pas des paroles qui passent et qui s’envolent en cas de changement de majorité.
Nous tenons quand même à rappeler que la demande de déménagement vient de la municipalité, même si depuis des années nous demandons la réhabilitation nécessaire de la Maison des Syndicats situé au 558 rue de Lille.
Adoptée à l’unanimité par la Commission Exécutive de l’Union Locale CGT de Béthune, réunie le 8 mars 2011.
Messages
1. CHAUD CHAUD A BETHUNE EN CE MOMENT, 10 mars 2011, 04:13
Les attaques contre les syndicats (dernier rempart des salariés) font partie de la stratégie des puissants pour mettre les peuples à genoux.
Les médias n’en parlent pas mais dans le Wisconsin (États Unis) le gouverneur veut supprimant les droits de négociation collective aux syndicats du secteur public (http://www.solidariteetprogres.org/article7461.html). Plusieurs états sont d’ailleurs en gréve, tous les syndicats unis. L’attaque contre les acquis sociaux est mondiale. Ils nous font payer leur crise !