Accueil > CHRONIQUE DE COPENHAGUE - IV : plus de temps pour agir juste ?
CHRONIQUE DE COPENHAGUE - IV : plus de temps pour agir juste ?
Publie le lundi 21 décembre 2009 par Open-Publishing2 commentaires
"Je deviens exaspéré avec les collègues universitaires et les autres, qui devraient être mieux au courant, qui exagèrent sur le présumé consensus du réchauffement climatique sans prendre la peine d’enquêter sur les désaccords scientifiques flagrants et les vices de procédure. Dans les années à venir, comme le coût des mesures pour le réchauffement planétaire montera et que le signe d’une crise continuera à s’évanouir, peut-être qu’il deviendra socialement admissible que les gens recommencent à penser par eux-mêmes. En attendant, je suis reconnaissant envers ces quelques penseurs indépendants, comme Steve McIntyre, qui continuent à poser les bonnes questions et à insister sur les normes scientifiques de l’ouverture et de la transparence." (Ross McKitrick). [1]
Dans son article, McKitrick expose ce qu’il a découvert dans l’analyse des données sur lesquelles se fondent les évolution de la "température globale". Il peut ainsi écrire :
"J’approfondis les arguments en faveur de réchauffement de la planète depuis plus de dix ans. En collaboration avec de nombreux coauteurs excellents, j’ai toujours constaté qu’en décortiquant les couches, ce qui se trouve au centre est soit bancal, soit trompeur, soit tout simplement inexistant."
L’article de Chems Eddine Chitour [2] est intéressant mais ce qui est relatif à l’hypothèse que le réchauffement est de la responsabilité de l’homme et que, qui plus est, il pourrait le limiter, et que, les conséquences d’un éventuel réchauffement seraient globalement négatives, ne repose à ce jour sur aucun fondement solide.
L’article de Serge Portejoie [3] présente une brillante synthèse. Il n’a pas besoin de s’appuyer sur la douteuse affirmation d’un quelconque consensus sur le réchauffement climatique pour ce faire.
Les lobbies des verts ne sont en rien préférables à ceux du pétrole dans le combat contre l’oppression, ils sont justes une forme alternative d’oppression notamment celle d’une pensée autonome et critique...
Le soit-disant échec de Copenhague offre l’opportunité de disposer de plus de temps pour contrer les affirmations irrationnelles et démonter les manoeuvres des politiques de prédation.
Copenhague a mobilisé les esprits, de plus en plus nombreux à s’interroger sur les vérités approximatives - voire les contre-vérités - climatiques, notamment en raison du Climategate.
A cet égard, le côté positif de l’omerta de la presse française est qu’elle contribuera à en dessiller plus d’un, à la dé-crédibiliser, à inciter toujours plus de monde à se tourner vers de nouvelles sources d’information plus crédibles et à se livrer à un travail de réflexion personnel sans se contenter de "prêt-à-penser"...
[1] http://www.mondialisation.ca/index....
Messages
1. CHRONIQUE DE COPENHAGUE - IV : plus de temps pour agir juste ?, 21 décembre 2009, 11:52
http://www.lalibre.be/societe/planete/article/550633/autopsie-d-un-desaccord.html
a lire !
2. CHRONIQUE DE COPENHAGUE - IV : plus de temps pour agir juste ?, 21 décembre 2009, 14:42
Debroussaller le terrain et/ou changer de systeme
La rue a beau crier changeons le systeme,de Copenhague a Mexico,la plus part des “militants”se bornent a stigmatiser quelques individus en toute bonne conscience.
La faillite visible et mediatisée,n’est que la partie la plus scandaleuse d’un systeme totalitaire de clientelisme electoral, qui prive la population mondiale de ses droits sociaux automatiques et conditionne toute “aide” au bon vouloir des Elus...
La pratique autoritaire quotidienne des chefs d’etats imperialistes ne pouvait pas ne pas se manifester a Copenhague,elle est l’essence de leur pouvoir meme a 3H.du matin.
Ce coup multinational se pratique a l’ONU depuis des decennies, ça s’appelle le droit de veto reservé au club
du conseil de Securité.
La notable diference c’est qu’on a pretendu publiquement pratiquer le concensus a Copenhague et que cette promesse fut detruite en plein vol...
Seule la promesse du concensus, pratique differente, a pu deplacer les 180 chefs d’etats et susciter l’attente mondiale et aussi la rage ensuite .
Le dictat revele la seule realité : la dictature des puissants capitalistes basée sur le clientelisme, chefs d’etats fragiles achetés et soumis.
Elle fabrique de haut en bas,la passivité et l’esclavage, l’individualisme et la division sans espoir, tant qu’on ne s’attaquera pas aux racines du mal.
Le systeme electoral basé sur le clientelisme n’est pas donc pas seulement français, il est general ,la democratie “conditionnelle” fonctionne partout ,plus ou moins bien...
Tout cela vient de loin avec la complicité de beaucoup...
Les resultats du referendum mondial proposé par Evo seront ignorés si defavorables,comme toute expression dissidente passée.
L’espoir d’une democratie alternative mondiale ne peut malgré tout etre ignoré car elle se situe dans le mouvement general d’aspiration a une democratie directe enfin etablie...
La democratie directe est une pratique sociale collective et pas un slogan electoral...
Elle est fragile,miraculeuse, provisoire et imparfaite vu que tant d’interets sont ligués pour qu’elle disparaisse meme des tetes...
Elle implique avant tout qu’un projet mondial alternatif soit mis en chantier publiquement, au dela des preoccupations electoralistes nationales immediates dominantes.
La constitution pour l’economie comme tout projet d’emancipation est indispensable pour federer ce mouvement general mondial en marche,encore epars et pourtant prolifique...
Merci a toutes les personnes encore libres qui s’expriment ici comme partout.