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[CINQUANTE ET UNIÈMES] RÉFLEXION DE FIDEL CASTRO : LE CHE

Publie le jeudi 11 octobre 2007 par Open-Publishing
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[CINQUANTE ET UNIÈMES] RÉFLEXION DE FIDEL CASTRO

LE CHE

Je fais une trêve dans la lutte quotidienne pour m’incliner avec respect et gratitude devant le combattant exceptionnel qui est tombé un 8 octobre, voilà quarante ans. Devant celui qui traversa à la tête de sa colonne de guérilleros les terrains marécageux au sud des anciennes provinces d’Oriente et de Camagüey, poursuivie par des forces ennemies, devant le libérateur de Santa Clara, le créateur du travail bénévole, l’acteur de brillantes missions politiques à l’étranger, le messager de l’internationalisme militant dans l’Est du Congo et en Bolivie, le semeur de conscience dans notre Amérique et dans le monde.

Je le remercie de ce qu’il a tenté de faire sans y parvenir dans son pays natal, parce qu’il a été en quelque sorte une fleur arrachée prématurément de sa tige.

Il nous a laissé son style bien à lui de relater, élégant, bref et vrai, chaque détail qui lui traversait l’esprit. Il était un prédestiné, mais il ne le savait pas. Il se bat avec nous et pour nous.

Hier, voilà trente et un ans, un avion cubain explosait en plein vol, tuant ses passagers et son équipage, et voilà bientôt presque dix ans que nos cinq héros antiterroristes souffrent un emprisonnement cruel et injuste.

J’ai suivi avec beaucoup d’émotion le meeting commémoratif à la télévision.

Fidel Castro Ruz

7 octobre 2007

15 h 17

Messages

  • · « C’est un fait absolument incontestable que, sans une liberté illimitée de la presse, sans une liberté absolue de réunion et d’association, la domination des larges masses populaires est inconcevable. […] La liberté seulement pour les partisans du gouvernement, pour les membres d’un parti, aussi nombreux soient-ils, ce n’est pas la liberté. La liberté, c’est toujours la liberté de celui qui pense autrement. » ( Rosa LuxembourgLa Révolution russe, 1918)

    Sans libre affrontement d’opinions, la vie de n’importe quelle institution politique cesse, se mue en une apparence de vie, dans laquelle la bureaucratie reste le seul élément actif. La vie publique s’assoupit peu à peu, quelques douzaines de dirigeants du parti d’une énergie inépuisable et d’un idéalisme sans limites dirigent et gouvernent, parmi eux la direction est en réalité assurée par une douzaine d’hommes éminents, et une élite des ouvriers est de temps à autre invitée à se réunir pour applaudir les discours des chefs, approuver à l’unanimité les résolutions qu’on lui présente : au fond, il s’agit donc d’un système dirigé par une clique... une dictature, certes, mais pas la dictature du prolétariat, mais la dictature d’une poignée d’hommes politiques, c’est-à-dire une dictature au sens purement bourgeois du terme. "ROSA Luxembourg

    L. BOURSON