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COMMUNIQUE SUR LES DEMANTELEMENTS NUCS ; de SORTIR DU NUCLEAIRE CORNOUAILLE ET CRILAN
Publie le lundi 27 octobre 2008 par Open-Publishing1 commentaire

du 22 octobre 2008
Un vrai débat public sur la question globale du démantèlement des installations nucléaires de base
Alors que va s’ouvrir le 27 octobre, l’enquête publique sur le démantèlement de l’atelier HAO (Haute Activité Oxyde) de la Hague, Didier Anger du CRILAN Basse-Normandie et Chantal Cuisnier de Sortir du Nucléaire Cornouaille, tous deux administrateurs du Réseau Sortir du Nucléaire ont tenu une conférence de presse mercredi 22 octobre 2008 aux Pieux près de La Hague pour alerter l’opinion publique sur la question du démantèlement des installations nucléaires de base (INB).
Chantal Cuisnier a exposé les problèmes liés à celui de la centrale de Brennilis (Finistère). Saisi par le Réseau Sortir du Nucléaire, le Conseil d’État a annulé le décret de démantèlement le 6 juin 2007 pour défaut d’information du public. Or ils constatent que la leçon de Brennilis n’est pas tirée par l’industrie nucléaire ni les instances officielles comme l’Autorité de Sûreté nucléaire.
Le Réseau Sortir du Nucléaire, le CRILAN, Sortir du Nucléaire Cornouaille ainsi que de nombreuses associations ont demandé aux ministres concernés d’organiser un débat public sur la question globale du démantèlement avant que les enquêtes publiques ou décisions sur tout site arrêté ne soient mises en œuvre. Selon la convention d’Aarhus signée par la France, "la participation du public commence au début de la procédure c’est-à-dire lorsque toutes les options et solutions sont encore possibles et que le public peut exercer une réelle influence."
L’Autorité de Sûreté nucléaire a convié le Réseau Sortir du Nucléaire à écrire un article dans la revue Contrôle explicitant ses positions sur le démantèlement : il a réaffirmé clairement qu’un débat public était impératif.
A ce jour, aucune réponse des ministres ni une prise en compte par l’Autorité de Sûreté nucléaire. Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Les enquêtes publiques continuent et le lobby nucléaire, véritable état dans l’état a déjà choisi sa solution.
– se hâter de démanteler
– transporter les déchets radioactifs d’un bout à l’autre du territoire :
Le site de la centrale du Bugey a déjà été choisi pour l’entreposage des déchets les plus actifs. L’Andra a lancé un appel dans 20 départements et plus de 3000 communes pour enfouir des déchets radioactifs. Ceci est en complète contradiction avec la préconisation d’Aarhus et bâillonne une fois de plus tout débat citoyen sur la question touchant au nucléaire. L’industrie nucléaire veut surtout masquer le coût global du démantèlement et sa répercussion dans le prix de revient du kWh pour l’immédiat, le moyen et le long terme. L’électricité nucléaire se révèle extrêmement coûteuse en plus d’être hautement polluante.
Contact presse : Didier Anger 02 33 52 45 59
Chantal Cuisnier 06 84 14 58 87
Messages
1. COMMUNIQUE SUR LES DEMANTELEMENTS NUCS ; de SORTIR DU NUCLEAIRE CORNOUAILLE ET CRILAN , 27 octobre 2008, 17:01, par spk
La cour des comptes avait détecté un "embryon" de trésorerie chez EDF en 2004/2005 , d’un montant de 24 milliards d’euros ! Sachant que Brennilis est estimé à 1/2 milliards d’euros pour 70 MW, que le cout des démantèlements dans l’ex URSS de trois réacteurs de 1000 MW environ est estimé à 3 milliards d’euros ! Chiffrage réalisé pour la BERD et qui avertissait en début d’année que les donnateurs ce faisaient attendre et qu’il leur manquait plus de deux milliards d’euros.
Pour revenir sur notre territoire national, ce qu’expliquait la cour des comptes à savoir que le financement des démantèlements et traitements définitif devaient initialement intégrés aux facturations actuelles !
La direction financière de EDF déclarait avoir en caisse 8.7 milliards d’euros en début d’année 2008 ! Surprenant cette façon de mettre tous les moyens pour gérer cette industrie de démantèlement. De 24 ME en 2004 EDF a tout simplement vidé ses caisse à démanteler pour racheter des parcs nucléaire vieillissants britanique, dans l’idée utopique de s’approprier des clients outre manche.
Ces prévisions d’investissements de la part de ces financiers aussi crédibles qu’une bande de traders dont toute la gauche, y compris le PCF n’a de cesse de fustiger les errances boursières et financières.
Le cout de nos installations devrait etre actuellement provisionnée au minimum à 50 %, au vu de ces usines nucléaires veillissantes. Ce qui selon toute vraisemblance est loin d’etre le cas.
En partant des estimations fournies par la BERD, c’est à dire à hauteur d’un milliard d’euros par tranche ( cela sera certainement beaucoup plus) il devrait etre possible de la part d’EDF de prouver leur capacité de réserve à hauteur minimale de 30 milliards d’euros, pour un total de 60 ME disponibles d’ici 15 à 20 ans.
Les actionnaires de EDF seront ils aussi passifs, sachant que cet industriel avait un taux d’endètement de près de 25 ME déjà en 2004/05 dixit la CDC.