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COMORES : DES CLANDESTINS PAS COMME LES AUTRES

Publie le vendredi 28 mars 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

La France m’a tueR

La France sort l’artillerie juridique pour faire garder le colonel Bacar et ses acolytes en France. (Ils sont cons ces comoriens comme dirait l’autre)
Dans moins de deux ans il y aura un autre président aux Comores notre amie la France lui demandera de gracier le colonel et ses acolytes.
Ce qui est choquant, la France avait signé des accords avec les Comores et l’Union Africaine concernant justement l’interdiction de circulation de ces personnes. Juridiquement parlant, cela aurait suffit pour remettre le colonel aux autorités comoriens.
La France a violé par deux fois le territoire comorien avec le même hélicoptère
Pour le déplacement justement de Roukia (qui fait partie de la liste des personnes visées par les mesures de l’union africaine)
Et pour une soi-disant surveillance des cotes mahorais (l’hélicoptère a échoué à Sima loin de Mayotte) : L’enquête suit son cours.
Comme dirait toujours l’autre : « Si la France est ton amie, ne cherche pas ton ennemi ailleurs »
Je ne souhaiterai pas qu’un jour les Comores se trouvent dans la position de la France d’aujourd’hui pour voir sa réaction.
Et si Colona avait pu se rendre aux Comores en possession d’arme prohibée ? A coup sûr il aurait échappé à la justice française :
Je termine par ceci :

Sur son lit de l’hôpital El-Maarouf de Moroni, Atoumane Mohamedi, opposant au président de l’île comorienne d’Anjouan Mohamed Bacar, agite ses deux bras plâtrés en racontant son calvaire : arrêté à Anjouan, il a été violemment passé à tabac et enfermé quinze jours sans procès. "Ce sont les hommes de la garde présidentielle de Mohamed Bacar qui sont venus m’arrêter chez ma mère (le 15 février), ils étaient plus de 25) en uniforme et armés jusqu’aux dents", relate cet ancien candidat aux législatives d’Anjouan, arrivé à Moroni il y a deux jours. (Source : AFP ; source : Publié le : 05/03/2008 à 09:49:46 GMT)

(Remarque : 25 c’est à peu près le nombre des gendarmes qui ont voyagé avec notre colonel : Quelle coïncidence ?)

G. Houmadi

Messages

  • Heurts très violents
    28 mars 2008 - 10h40 - Posté par 193.***.188.***
    Chasse aux blancs à Mayotte CLICANOO.COM | Publié le 28 mars 2008 La présence du colonel Bakar a provoqué la colère des Anjouanais en situation irrégulière à Mayotte. Toute la journée d’hier, des m’zungus (blancs) ont été agressés. Une dizaine d’entre eux, pourtant défendus par les Mahorais, auraient été kidnappés. Selon certaines sources, les affrontements auraient fait deux morts dont un du côté des policiers et des gendarmes. L’annonce de la présence du colonel Mohamed Bacar à Mayotte a fait le tour de l’île comme une traînée de poudre et dès le début de la matinée, plusieurs centaines d’Anjouanais en situation irrégulière convergeaient des quartiers des hauts de Mamoudzou vers le rond point de la barge afin de manifester et de tenter de se rendre en Petite-Terre où se trouve le centre de rétention administrative et où pensaient-ils se trouvaient l’ex homme fort d’Anjouan. Au fil des minutes la tension devenait de plus palpable et le STM a décidé d’interrompre le trafic des barges, alors qu’arrivaient sur grande terre des gendarmes mobiles. Aussitôt les choses ont dégénéré les gendarmes tirant des grenades lacrymogènes, les manifestants répliquant à coups de jets de pierres. Vers 8H30 après une première charge des gendarmes, les manifestants ont bloqué la route nationale puis soudain, les m’zungus ( blancs) ont été pris pour cibles. Une jeune femme a moto a été lynchée par une horde de manifestants plutôt jeunes adolescents excité et a dû être secourue in extremis par des Mahorais et la police est arrivée à ce moment là. Sa moto a été brûlée.

    Ecoles fermées

    Puis la spirale de la violence a atteint tout le centre ville les manifestants renversant et caillassant les voitures conduites pas des m’zungus. « La chasse aux blancs est ouverte » a témoigné un chef d’entreprise témoin d’exactions commises contre les véhicules et les personnes. Près du café Caribou en centre ville, plusieurs personnes ont été violement prises à parties et blessées. A Cavani où se concentre une forte population d’étrangers en situation irrégulière, de petits groupes de manifestants armés de manches de pioche de sabres de barres de fer, agressaient systématiquement tout blanc circulant à leur portée. Des dizaines de personnes se sont réfugiées dans des bangas de Mahorais. Une femme de ménage a ainsi vu débouler chez elle une trentaine de personnes apeurées. Les écoles ont été fermées. Les entreprises ont tiré leurs rideaux et les personnels bloqués dans les bureaux. La caserne des sapeurs-pompiers a été un moment isolée, impossible pour les soldats du feu d’intervenir sur place pour porter secours aux blessés. Un pompier confiait « Nous ne savons plus quoi faire, il y a trop de monde chez nous. Les gens viennent se réfugier ils sont choqués » Les gendarmes mobiles sont arrivés en début d’après midi renforcer la protection devant la caserne mais les escarmouches se poursuivaient comme ailleurs dans la zone industrielle de Kaweni autre zone à forte concentration d’étrangers en situation irrégulière. Une riveraine a vu de sa fenêtre un groupe de jeunes s’en prendre à un conducteur de voiture. « C’était fou ! il lui ont balancé des cailloux sur la voiture, ils voulaient le faire sortir et il a réussi à partir mais je pense qu’il a été blessé » En fin d’après midi, les routes d’accès au centre ville restaient bloquées, la circulation était quasi inexistante et tous les magasins étaient fermés. Il était impossible en début d’après midi, d’avoir un état précis du nombre de blessés (certaines rumeurs faisaient état d’un mort) mais ce qui est sûr c’est que tout le monde attendait avec impatience l’arrivée de renforts de forces de l’ordre pour que le calme revienne

    D.H.

    Des heurts très violents

    Selon des sources non officielles et difficilement vérifiables mais que coroborent d’autres témoignages (voir par ailleurs) , un policier aurait été tué lors des opérations de maintien de l’ordre. Un Anjouanais aurait également été décapité lors d’affrontements entre pro et anti Bacar. Par ailleurs, un jeune mahorais qui tentait de protéger une jeune française que des Anjouanais voulaient enlever, aurait eu le bras coupé à coups de machette. Il y aurait eu hier une quinzaine de kidnapping de blancs, souvent pour des rançons. Il semblerait aussi que la situation n’aille qu’en empirant. “Des groupes de Mahorais circulent dans les rues en donnant jusqu’à dimanche aux Anjouanais pour quitter leur île, a raconté un témoin. A l’issue de cet ultimatum, ils promettent un bain de sang...”


  • je trouves que ton analyse est impertinant, sachant qu’à l’heure ou l’on parle, le colonel est libre et non considéré comme clandestin et dangeureux. beaucoup de comorien on emprunté la même voie pour entrée à mayotte et sont considérés comme clandestin à renvoyé illico-presto, rappelons que ses braves gens entre à mayotte SANS ARMES ;
    cet évènement malheureux nous montre comment la france tient toujours haut les couleurs de ses principes, cela en devient honteux pour le drapeau tricolore..........
    devons nous avoir du sang sur les mains pour etre accueillis avec le tapis rouge ???????