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CONSEIL CONSTITUTIONNEL : ULTIME VERROU DE NOTRE SOCIETE CAPITALISTE ?

par Joannès

Publie le dimanche 23 septembre 2012 par Joannès - Open-Publishing

On pourrait être affirmatif, mais seulement à considérer ce régime comme étant bien conçu selon le bréviaire de ses rédacteurs ? Qu’en est-il ? Après des années ascendantes les vieux démons du capitalisme ressurgissent avec ses drames qu’il tente de faire supporter à autrui et se chercher des coupables, les possédants n’y étant pour rien, bien entendu ! Les vagues de licenciements se succèdent, d’abord à doses homéopathiques pour se poursuivre maintenant crecendo . De centaines avouées on est passé aux milliers d’exclus en une seule fournée . L’ombre de la révolte des canuts de Lyon au 19ème siècle plane au-dessus des têtes des non-élus de la caste dictatoriale au pouvoir économique. La violence économique fait rage. Puisse-t-elle si l’on y prend pas garde ne pas entacher le pouvoir politique. Pourtant nous vivons la valse hésitation de l’actuel Gouvernement social-démocrate, coincé entre l’impopularité et les exigences patronales. On voit déjà de ce pouvoir, des licenciements ciblés comme une fatalité. Il n’ose pas dire ouvertement que le Conseil Constitutionnel rend impossible à les interdire au nom de la liberté d’entreprendre ! La confiscation est un mot tabou aux yeux des possédants. On ne confisque pas des biens ni même des revenus jugés exhaustifs et scandaleux ! L’Etat n’a pas actuellement le pouvoir à maintenir l’outil de production défaillant et imposer une solution plus humaine ! Ainsi commence-t-on à percevoir comme rejetable par le C.C. la proposition de Hollande d’imposition à 75% , plafonnant les hauts revenus . Des reculades se font jour ! L’argumentaire massu du pouvoir est avancé : Le C.C. verrouille, point final. Sauf que, c’est passé à la trappe la consultation populaire par voie de referendum puisqu’il n’y a pas de majorité des 3/5ème pour modifier la Constitution ! Le pouvoir n’en voudra pas, cela l’obligerait au choix qu’il ne souhaite pas faire : Privilégier la volonté populaire à celle des nantis et franchir ainsi un pas courageux ouvrant la porte à plus de Justice Sociale et Fiscale .

Je laisse ce petit lexique à vos méditations.