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CPE - Roanne, en 2.500 pour interpeller le ministre de la Justice, Pascal Clément

Publie le samedi 8 avril 2006 par Open-Publishing
2 commentaires

Roanne Quelque 2.500 opposants au CPE, ont interpellé le ministre de la Justice, Pascal Clément, venu inaugurer les nouveaux locaux de la mairie du Coteau, dans la banlieue de Roanne.

2.500 manifestants ont pris à partie le ministre de la Justice, Pascal Clément, qui était venu inaugurer samedi 8 avril les nouveaux locaux de la mairie du Coteau, une ville de la banlieue de Roanne. Le ministre a reçu une délégation d’étudiants et de lycéens.

"Plus vite ça sera terminé, mieux ce sera pour la France", a déclaré Pascal Clément, pour qui il faut "trouver une solution sans humilier qui que ce soit".

Interrogé au sujet des négociations avec les partenaires sociaux, le ministre a indiqué : "On me dit que ça va déboucher, je m’en réjouis, mais je n’en sais pas plus".

Messages

  • la suite...
    Le ministre Clément monopolise CRS, police, gendarmerie...
    DROITS DE L HOMME Article 12 - La garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux à qui elle est confiée
    A Roanne(42) ce matin manif à 10h pour "saluer" l’inauguration en grande pompe d’une mairie d’une commune voisine.

    Environ 2000 personnes. Cortège bon enfant com’dab escorté par les flics locaux . Mais, arrivés devant la mairie le comité d’accueil est impressionnant : cars de CRS, police nationale, municipale, gendarmerie, flics en civil grouillant partout, toutes les issues bouclées, manque que l’hélico...

    Une délégation est reçue par le sinistre. Pendant ce temps, dehors, le ton monte : à force d’être provoquée par ce pitoyable déploiement de force, juste là pour jouer les cow-boys et protéger un trouillard, les pétards et les cris fusent, les barrières derrière lesquelles, comme des animaux, nous sommes agglutinés, sont repoussées de quelques mètres... Aussitôt les matraques sortent, et les coups qui vont avec. Les cars de CRS se rapprochent d’où sortent, prêts à charger, les pigs pressés d’en découdre. L’ambiance est exécrable : on sent qu’ un rien suffirait pour qu’on nous enfonce, et avec quelle joie... ( un flic, qui m’empêche de passer, me lance : "Vous, on vous connaît, vous perdez rien pour attendre, cette fois-ci ça va pas être pareil...") Bref une ambiance pré-chilienne...

    La délégation jointe par portable apprenant qu’on est chargés ou sur le point de l’être, ressort.