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"Changer la vie" qu’y disaient

Publie le dimanche 23 novembre 2008 par Open-Publishing
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Pendant que les têtes de gondole se castagnent pour le sachet de cacachuètes, un flot ininterrompu de citoyens socialistes écoeurés sans vont examiner les restes exsangues du parti de Marx, en cherchant demain et leurs rêves sous les décombres de la désillusion, ou voir s’il y a une problématique place pour l’espoir dans l’énigmatique NPA.

Quand ce n’est pas simplement survivre en France ultra-droitière , amers à rayer "citoyen" et "politique" de leur vocabulaire.

Je pleurais en 81, en écoutant le discours de Rocard saluant un nouveau monde devant nous. Je dansais jusqu’à la premiere aube pour un pays enfin à gauche, après les sombres années sous le joug des phalanges droitières.

Je vois le même Rocard, aujourd’hui, plastronner en libéral pur sucre sur les plateaux, et Royal proposer l’auréole dans le plus pur style Born again.

Les deux, et François et Martine et Lionel, et Julien, et Laurent et tant d’autres, finiront à l’ISF.

J’aimerais bien décerner un prix de la trahison en politique, mais ce serait trop doux.
Même récompense pour pour les médias, dans cette bérézina définitive de la gauche "responsable".

Combien d’années de grandes souffrances annoncées pour le peuple français, par la très grande faute des artisans de ce cloaque politique pestilentiel ?

Merci...

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