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Chine : la bulle des crédits bancaires gonfle à une vitesse folle.

Publie le mercredi 13 janvier 2010 par Open-Publishing
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La Banque centrale chinoise a déjà relevé mardi son taux d’intérêt sur les bons du Trésor à un an.

Cette mesure a été prise au lendemain de l’annonce d’une envolée des crédits accordés dans la première semaine de 2010, à 600 milliards de yuans (61 milliards d’euros), soit davantage que les 547,8 milliards de yuans enregistrés pour les mois d’octobre et novembre combinés.

Selon les analystes de Citigroup, cette décision indique que "les autorités de Pékin sont nerveuses face à cette politique de crédit facile des banques".

Fin de citation.

Qu’est-ce que cela signifie ?

Cela signifie que ce qui s’est passé aux Etats-Unis est en train de se passer en Chine.

Cela signifie que les banques chinoises font exactement les mêmes conneries que les banques américaines.

Les banquiers chinois accordent des prêts aux ménages, aux entreprises, sans demander de renseignements précis sur la solvabilité de l’emprunteur.

Les banquiers chinois accordent des prêts à tout le monde et à n’importe qui.

Tant que cette gigantesque bulle gonfle, et gonfle encore, et gonfle toujours, tout va bien.

La croissance chinoise est construite sur cette gigantesque bulle. Mais nous connaissons le destin des bulles :

" Plop ! "

Nous avons vécu un premier " Plop ! " en 2008.

Maintenant, préparons-nous.

Préparons-nous à la deuxième crise financière.

Messages

  • le gaz d’asie Centrale coule a flot :

    La Russie, la Chine et l’Iran redessinent la carte énergétique

    Par M K Bhadrakumar
    Asia Times Online, le 12 janvier 2010

    article original : "Russia, China, Iran redraw energy map"

    L’inauguration du pipeline Dauletabad-Sarakhs-Khangiran[1], mercredi dernier, reliant la région iranienne du nord de la Caspienne au vaste champ gazier du Turkménistan n’a peut-être pas été remarquée dans la cacophonie des médias occidentaux, selon lesquels c’est « apocalypse now » pour le régime islamique à Téhéran.

    Cet événement envoie des messages forts pour la sécurité régionale. En l’espace de trois semaines, le Turkménistan a confié la totalité de ses exportations de gaz à la Chine, à la Russie et à l’Iran.

    Ce pays n’a aucun besoin urgent des pipelines dont les Etats-Unis et l’Union Européenne ont fait la promotion. Percevons-nous les notes lointaines d’une symphonie russo-sino-iranienne ?.....

    http://questionscritiques.free.fr/edito/AsiaTimesOnline/M_K_Bhadrakumar/pipelines_Russie_Chine_Iran_070109.htm