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Christian Estrosi : "Le droit de grève n’est pas un droit de blocage"
Publie le jeudi 21 octobre 2010 par Open-Publishing4 commentaires
de Morgane Remy
A l’occasion des Assises de l’industrie, Christian Estrosi, ministre de l’Industrie évoque les clefs pour que la France retrouve sa stature de puissance industrielle, sur fond de grève et de blocages des raffineries.
Ce matin, Christian Estrosi a ouvert les Assises de l’industrie. Pressé par le temps, par peur de ne pas parvenir à l’aéroport à temps à cause de blocages routier, le ministre est lui aussi touché par les grèves. Elles sont dans tous les esprits. Actuellement, sur 13 200 stations services, 3 200 ne sont pas approvisionées alors que les vacances de la Toussaint arrivent. Et "100 millions d’euros par jour sont perdus dans l’industrie de la chimie", ajoute le ministre. Pour lutter contre la pénurie, le gouvernement a opté pour le déblocages des dépôts de raffinerie. Pas question de céder à la pression sociale. "Cette nuit encore, nous avons débloquées des dépôts important. Je tiens à rappeler que le droit de grève n’est pas un droit de blocage" assène Christian Estrosi.
Malgré cette grève qui ralentit la France, le ministre se veut tourné vers l’avenir. Un avenir prometteur dans son esprit : « Je crois que nous pouvons permettre à la France de redevenir une grande puissance industrielle », a affirmé Christian Estrosi en s’adressant aux patrons présents. Il promet un « Etat protecteur » et « non protectionniste ». L’Etat se ferait alors accompagnateur des décideurs pour développer l’esprit d’une équipe de France industrielle.
Voici les quelques pistes qu’il a décliné pour y parvenir :
Culture du résultat. En créant le premier observatoire du « Produit en France », Christian Estrosi entend imposer « une culture du résultat au gouvernement actuel et ceux à venir. » Tous les six mois, cet observatoire rendra public un rapport biannuel public. Le gouvernement aura donc des comptes à rendre.
Coût du travail. « Cet observatoire nous a appris que les produits français avaient 75% de composants produits en France en 1999. Nous n’en avons plus que 69%. La perte de 6 point correspond à la destruction de 550 00 emplois dans le secteur industriel », dénonce le ministre. Pour lui, cette perte est due à un recul de la compétitivité française en matière de coût du travail. Selon lui, le coût du travail en 1999 était 10% inférieur en France par rapport à son voisin outre-Rhin. « Mais cet avantage compétitif a été perdu avec les 35 heures. »
Filières industrielles. Autre talon d’Achille de l’industrie française : l’absence de filière complète. « Par exemple, dans la santé, on ne trouve plus de machine-outils françaises », critique le ministre. Sa solution ? La création des comités stratégiques de filières.
Bataille de l’innovation. « J’étais plus inquiet de la sortie de crise que de la crise elle-même. Si nous perdions la bataille de l’innovation, cela aurait été terrible », confie Christian Estrosi. Il s’estime vainqueur de cette bataille, même si le combat continue. Il cite l’exemple de l’industrie automobile dont « le design ne faisait pas envie ». « Mais, en moins de deux ans, vous avez réussi à présenter [au mondial de l’automobile] des modèles un cran au-dessus de la compétition internationale », félicite le ministre.
Crédit impôt recherche. « Cette nuit, à l’Assemblée nationale, les parlementaires ont décidé de ne pas porter atteinte au crédit impôt recherche », annonce fièrement le ministre qui dit s’être « battu contre une suppression contre productive. »
Banques. « Les banques ne jouent pas le jeu », dénonce encore le ministre. Elles ne prennent pas le risque de financer des projets innovants. « L’Etat a accompagné les banques pendant la crise, nous leur demandons en contre-partie de prendre ce risque, qui peut rapporter beaucoup », rassure-t-il devant un parterre d’industriels.
Messages
1. Christian Estrosi : "Le droit de grève n’est pas un droit de blocage", 21 octobre 2010, 11:10, par jaja
bla bla bla ...........
2. Christian Estrosi : "Le droit de grève n’est pas un droit de blocage", 21 octobre 2010, 11:17, par Gnafron
" ... L’Etat se ferait alors accompagnateur des décideurs ..."
C’est pas déjà le cas ?
3. Christian Estrosi : "Le droit de grève n’est pas un droit de blocage", 21 octobre 2010, 11:48, par Ciapa Rusa
Et on a "le droit de voter" comme aux States... entre la Peste et le Choléra !!!???
4. Christian Estrosi : "Le droit de grève n’est pas un droit de blocage", 21 octobre 2010, 11:49, par pilhaouer
Si ! On bloquera tout !
La seule chose qu’on ne pourra pas bloquer c’est sa connerie !
Estrosi, la démonstration qu’avec un QI tendant vers zéro on peut être maire de Nice et ministricule.
Avec des pointures pareilles la France va relever son industrie !
On touche le fond !
DEHORS !!!