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Clémentine Autain : l’autre femme de cette présidentielle ?
Publie le mardi 21 novembre 2006 par Open-Publishing10 commentaires

Clémentine Autain est un ovni politique. Elle n’a pas trente-cinq ans, n’a pas fait l’ENA, n’appartient à aucun parti, est adjointe au maire de Paris (apparentée PC) en charge des questions jeunesse. Fondatrice de MixCité, membre des premières heures de la fondation Copernic, auteur de trois livres et nouvelle égérie du PAF, candidate potentiel de l’Alternative unitaire à la présidence de la République, aux côtés de José Bové, Marie-Georges Buffet, Yves Salesse et possiblement Olivier Besancenot.
Quelle a été l’enfance et quelles sont les influences de cette fille de troubadours ? Quelles sont ses blessures ? Ses convictions ? Quel est son projet politique ? Q’est-ce que l’antilibéralisme ? Quelles alliances envisagent ses militants pour gouverner un jour ? Et quelques confidences...
Le 10 décembre prochain, celle qui s’est déclarée candidate le 10 septembre dernier saura - et nous avec elle - si l’ensemble des forces politiques anticapitalistes (écologiques, humanistes et tutti quanti) issues des collectifs du non au TCE auront réussi à s’allier sur un nom. Ils ont un programme (et 135 propositions à ce jour), représentent un élan et sont convaincus de pouvoir parvenir au second tour s’ils font bataille ensemble (et la désignation de Ségolène Royal, jugé plus libérale encore que la ligne du PS qu’ils fustigent, pourrait à ce propos ouvrir une véritable brèche à "gauche de la gauche", sans même parler de la majorité de Français qui souhaitent une femme à la présidence).
Pour cette première des "TIC et Resto", nous avons demandé à Clémentine Autain de choisir l’un de ses restaurants favoris, d’y réserver une table, et nous avons de notre côté convié John Paul Lepers, qui lui fait la surprise de nous rejoindre en cours de discussion...
Vous voilà partis pour 43 minutes d’interview, de débat, de portrait, de restauration, et d’échanges avec celle qui pourrait être "l’autre femme" de cette présidentielle...
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Messages
1. > Clémentine Autain : l’autre femme de cette présidentielle ?, 21 novembre 2006, 22:42
Nul n’est parfait !
Voici le lien de la vidéo :
TIC et Resto avec Clémentine
1. > Clémentine Autain : l’autre femme de cette présidentielle ?, 21 novembre 2006, 23:00
Et Marie-Georges Buffet, Arlette Laguillier, Dominique Voynnet, Taubira, Boutin, Alliot Marie.. ; se sont des hommes peut être ?
C’est sûr que sur TFI et chez Fogiel , c’est Clémentine qu’on voit et pas les autres....
Francesca
2. > Clémentine Autain : l’autre femme de cette présidentielle ?, 21 novembre 2006, 23:08
En hommage à Clémentine (à la façon de l’Ocséna)
Fini, exit, le machisme ! : Les hommes de gauche ne sont pas machos. Les hommes de gauche n’ont en vérité jamais été machos.
La preuve c’est que tous hésitent beaucoup maintenant, entre Ségolène de la gauche modérée et Clémentine Autain de la gauche "radicale."
3. > Clémentine Autain : l’autre femme de cette présidentielle ?, 21 novembre 2006, 23:10
Ah bon on ne voit pas Alliot Marie ou Boutin dans nos médias ? Décidèment l’hostilité à Clémentine rend aveugle Francesca.
François Servais
4. > Clémentine Autain : l’autre femme de cette présidentielle ?, 22 novembre 2006, 00:13
çà prouve au moins cette liste, que c’est bien une femme que les collectifs doivent choisir ...
je vois mal , la candidature de bové ou de salesse ...
5. > Clémentine Autain : l’autre femme de cette présidentielle ?, 22 novembre 2006, 10:12
A François Servais,
Les autres femmes, on ne les voit pas présenter leur auto biographie le dimanche soir sur TF1 !
On ne les voit pas autant qu’ELLE en ce moment. J’écris ELLE car CA y est aussi dans ELLE.
C’est facile de coller des étiquettes aux gens comme vous le faites avec moi, plus difficile apparemment de voir la réalité en face : C Autain fait une auto promotion digne des pires " bêtes médiatiques" comme on dit.
Je l’ai entendu sur France Inter dire une phrase révélatrice à propos de S royal : elle a su surfer sur le désir de modernité des français et nous ne serons pas en reste nous répondrons à ce désir de modernité.
la modernité c’est ELLLE.
Enfin c’est ce qu’elle semble penser. Elle confond juste jeunesse et modernité.
La politique moderne c’est autre chose à mon avis et c’est d’abord le refus de la personnalisation ! et avec CA telle qu’elle se présence actuellement c’est raté !
Francesca
6. > Clémentine Autain : l’autre femme de cette présidentielle ?, 22 novembre 2006, 10:16
..Dans les femmes qu’on voit pas assez àla télé tu as oublié Marine Le Pen...ou est le combat antilibéral dans cette liste ?
7. > Clémentine Autain : l’autre femme de cette présidentielle ?, 22 novembre 2006, 12:22
Laseule idée qui vaille ç’ est justement quelles sont les idées qui émergent de cette campagne qui pour l’instant se situe sur le plancher des vaches.Ce qui m’importe ç’est de savoir comment nous pouvons affirmer un autre modèle de la démocratie et de véritables choix économiques. Le reste n’est que littérature.France
8. > Clémentine Autain : l’autre femme de cette présidentielle ?, 22 novembre 2006, 13:51
Tout à fait d’accord. et je ne vois pas emerger d’idée nouvelles en entendant C A raconter sa vie partout.
F
9. > Clémentine Autain : l’autre femme de cette présidentielle ?, 23 novembre 2006, 13:07
Je ne l’ai pas entendu raconter sa vie. Clémentine Autain a explicité les ressorts intimes de son engagement. Ce n’est pas une photo de Marie-Ségolène à la maternité parue dans Paris-Match.
La République des Lettres a mis en ligne le mercredi 22 novembre une présentation de la biographie (et non auto-biographie comme tu l’as déjà écrit) écrite par Anne Delabre (Clémentine Autain : Portrait, aux Editions Danger Public). Je t’en livre la fin :
« A 22 ans, elle est victime d’un viol, ce qui la détermine en partie à s’engager dans le combat féministe après avoir pris conscience, au-delà de la simple lutte des classes, de l’ampleur des questions de domination et d’exploitation. Côté diplômes universitaires, elle soutient une maîtrise d’histoire consacrée à l’Algérie coloniale, suivie d’un DEA sur le mouvement de libération des femmes dans les années ’70.
Dès le milieu des années ’90 Clémentine Autain s’engage activement dans le militantisme associatif et mouvementiste d’extrême gauche. Elle participe à de nombreux projets et luttes oeuvrant à une transformation sociale et à la construction d’un autre modèle économique, s’attachant en particulier à défendre de nouvelles valeurs citoyennes de démocratie, d’écologie politique, d’anti-consumérisme, de féminisme et d’antiracisme entre autres. Elle participe notamment au Collectif National pour les Droits des Femmes (CNDF), co-fonde en 1997 l’association féministe Mix-Cité promouvant l’égalité entre les sexes, co-dirige le mensuel communiste rénovateur Regards et participe dès sa création en 1998 à la Fondation Copernic, lieu de construction d’alternatives au Néo-Libéralisme.
En mars 2001, à l’âge de 27 ans, elle prend la tête de la Gauche plurielle aux élections municipales en se présentant sur une liste communiste, Paris changeons d’ère, dans le 17e arrondissement de la capitale qu’elle connaît bien puisqu’elle y vit depuis sa naissance. Elle est battue par l’UMP Françoise de Panafieu mais obtient tout de même 35% des voix. Elle est depuis cette date adjointe de Bertrand Delanoë à la Mairie de Paris, chargée de la jeunesse avec un budget de 25 millions d’euros entre les mains.
Très engagée pour le Non dans la campagne référendaire de 2005 sur le projet de Constitution européenne, elle est membre — et candidate déclarée à l’investiture — du Collectif national pour une candidature anti-libérale unitaire à l’élection présidentielle de 2007. On saura le 10 décembre prochain si elle est désignée pour porter les couleurs d’une gauche alternative progressiste et moderne face à la candidate social-libérale Ségolène Royal.
Clémentine Autain a publié deux livres : Alter Egaux (éditions Robert Laffont, 2001) et Les droits des femmes (éditions Milan, 2003). Elle est également co-auteure des ouvrages collectifs Banlieue, lendemains de révolte (éditions La Dispute, 2006) et Salauds de jeunes (éditions Robert Laffont, 2006). »