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Colonna quitte son procès après le rejet de la demande de reconstitution

Publie le mercredi 11 mars 2009 par Open-Publishing
5 commentaires

NOUVELOBS.COM | 11.03.2009 | 15:23

Yvan Colonna a également demandé à ses avocats de partir après le rejet d’une demande de reconstitution par la cour d’assises spéciales, qui le rejuge pour l’assassinat du préfet Erignac.

Antoine Sollacaro (à gauche) et Pascal Garbarini, avocats d’Yvan Colonna, au palais de justice de Paris (Sipa).

Yvan Colonna a annoncé mercredi 11 mars qu’il quittait son procès en appel, et a demandé à ses avocats de partir après le rejet d’une demande de reconstitution par la cour d’assises spéciales, qui le rejuge pour l’assassinat du préfet Erignac.
Les magistrats ont estimé qu’il n’y avait pas "d’élément nouveau" justifiant de revenir sur les lieux de l’assassinat du préfet, le 6 février 1998 à Ajaccio.
Mardi matin, au cours d’une conférence de presse improvisée hors audience, la défense avait brandi la menace d’un départ du procès si les magistrats de la cour n’accédaient pas à sa demande, déjà rejetée une première fois, le 3 mars.
Les avocats du berger de Cargèse, condamné en première instance à la perpétuité fin 2007, avaient soutenu qu’une reconstitution éviterait que ne "s’installe définitivement le soupçon" sur le verdict à venir.

"C’est du terrorisme"

En cas de rejet de cette demande, "il est évident que nous ne pourrons pas cautionner ce guet-apens judiciaire", avait affirmé Me Antoine Sollacaro, laissant clairement entendre que les avocats quitteraient dès lors le procès qualifié par Me Pascal Garbarini de "guet-apens judiciaire" et "chronique d’une condamnation annoncée".
Au nom des parties civiles, Me Philippe Lemaire avait répondu sur le ton du défi : "s’ils veulent partir, qu’ils partent. On vit sous la menace permanente, c’est du terrorisme".
Son confrère Benoît Chabert avait dit ne pas croire "aux effets d’annonce de la défense".
Mercredi matin, l’audience a été consacrée à la projection des photographies prises lors d’un transport sur les lieux de l’assassinat, effectué par la cour d’assises de première instance, le 9 décembre 2007.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...

Messages

  • Yvan Colonna quitte son procès avec ses avocats

    11.03.09 | 15h40

    PARIS (Reuters) - Yvan Colonna et ses avocats ont quitté la cour d’assises spéciale de Paris après le refus d’une reconstitution à Ajaccio de l’assassinat du préfet de Corse Claude Erignac en 1998.

    "La vérité, vous ne la voulez pas, ça vous gêne (...) J’ai décidé de quitter ce procès, ce sera sans moi et je demande à mes avocats de partir", a-t-il dit.

    Ses cinq avocats ont indiqué qu’ils le suivaient dans son refus de participer au procès. "Je suis fier qu’il me demande de ne pas l’accompagner au son des fifres et des tambours vers une condamnation à la prison à vie. Je ne serai pas le commis de cette cour", a dit Me Gilles Simeoni.

    Le président de la cour d’assises a déclaré qu’il commettait d’office les avocats pour les forcer à assister à l’audience mais ils ont refusé et sont partis.

    Les proches de Colonna ont applaudi et le président a fait évacuer le public. Il a saisi le bâtonnier de Paris pour tenter de résoudre l’incident.

    La cour a repoussé la demande de reconstitution présentée par la défense d’Yvan Colonna, condamné à perpétuité en première instance en 2007 et qui se dit innocent.

    Les avocats s’appuyaient notamment sur les dépositions de trois des membres du groupe de tueurs déjà condamnés, qui ont livré un nouveau scénario du crime et affirmé que d’autres hommes jamais arrêtés y avaient participé.

    La cour estime toutefois qu’il serait inutile matériellement de faire une reconstitution, aucun élément précis n’étant fourni à l’appui de ces dires, et les tueurs refusant explicitement de fournir des détails sur leur participation.

    Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse

    http://www.lemonde.fr/web/depeches/...

  • Ce tribunal spécial est sous les ordres du parquet qui lui est directement placé sous les ordres de celui qui a condamné Yvan Colonna avant qu’il ne soit jugé. Je ne vois pas ces magistrats aller contre les décisions présidentielles, sauf à se faire casser, ils n’ont pas ce courage apparemment, le cas du policier devenu tout à coup dépressif rien qu’a l’idée de venir témoigner va avec le reste dans cette parodie de procès. Je regrette que Zola ne soit plus de ce monde, vous voyez le titre en première page d’un journal :
    J’accuse :
    Chevènement et Sarkozy d’avoir porté atteinte à la présomption d’innocence de Monsieur Yvan Colonna en qualifiant celui-ci d’assassin et d’avoir ainsi influencé le jury composé de magistrats qui condamnèrent un innocent a la perpétuité

  • c’est Sarkozy qui serait mis en cause si ont libérait Colona !!!!

    et cela est impensables pour Sarko, alors tant pis condamnons un innocent pour la gloire du roi.

  • Procès Yvan Colonna Acte II - Communiqué PNC-CHJAMA. Honte à l´Etat. !

    Le 11 mars 2009 : (08:09 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) Révoltés par la situation judiciaire faite à Yvan Colonna, PNC-Chjama dénoncent le simulacre de procès de la Cour d´Assises spéciale qui s´est inscrit dans le fil de l´enquête, puis de l´instruction, puis du verdict assommoir en première instance, eux-mêmes dans la suite logique de la petite phrase prononcée par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l´intérieur, en juillet 2003.

    Cette affaire est le summum des droits de la défense bafoués, Yvan Colonna n´a jamais eu droit à la justice, malgré cela, parce que la vérité du dossier est là pour le dire, la défense avait gagné la partie judiciaire.

    Dans ces conditions la reconstitution des faits pour confronter les thèses en présence, entre elles tout d´abord, puis avec les dires des témoins oculaires et des experts balistique et légiste, était indispensable.

    La refuser une énième fois est la preuve que ce procès était joué d´avance dans le sens d´une nouvelle condamnation.

    PNC-Chjama appellent tous les démocrates en Corse, en France et en Europe à se saisir de cette situation et à s´opposer de toutes leurs forces à ce scandale judiciaire.

    PNC-Chjama appellent toutes les organisations démocratiques, partis politiques, syndicats, associations, pour un échange de vue et élaborer une stratégie commune, demain jeudi 12 mars, 18h30 à Corti, Fac de Droit.

    Dossier Yvan Colonna : lire tous les articles ici
    Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
    Source info : Unità Naziunale
    © UNITA NAZIUNALE

  • CORSICA LIBERA soutien Yvan Colonna et tous les patriotes incarcérés

    Le 11 mars 2009 : (07:58 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) La décision d’ Ivanu Colonna de ne plus participer à son procès met de nouveau en évidence la nature réelle de l’instruction, construite exclusivement à charge, selon la logique implacable de la raison d’Etat.

    La présomption d’innocence, déjà bafouée à son encontre par celui-là même qui prétend présider aujourd’hui aux destinées de la France, ne lui est donc pas applicable.

    C’est une justice d’exception, aux méthodes arbitraires qui lui est opposé.

    L’attitude de ses avocats de ne plus cautionner cette mascarade l’atteste avec vigue

    Ivanu Colonna est un patriote Corse.

    Son sort est le même que celui subi par tous ces militants et sympathisants nationalistes qui croupissent dans des conditions sanitaires inhumaines ; déportés dans les geôles de France, depuis des années, soumis aux pressions carcérales, policières et judiciaires.

    Une telle situation demande une réponse appropriée qui ne peut que venir des forces vives de notre communauté, en vertu de notre principe ancestral : A Sulidarità.

    Cette dernière doit être entière, lisible, vue et entendue par tous.

    CORSICA LIBARA s’associera à toute démarche populaire visant à rappeler à l’opinion publique internationale le sort d’Ivanu Colonna, de tous les patriotes emprisonnés et du Peuple Corse méprisé à travers eux.

    LIBARTA PA’ IVANU COLONNA

    LIBARTA PA’ TUTTI I PATRIOTTI

    Corsica Libera