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Combat partout, defaite nulle part.

Publie le mercredi 10 novembre 2010 par Open-Publishing
6 commentaires

Coup de blues,impression que tout est terminé, pourtant une majorité de personnes est avec nous, c’est notre force, donc nous continuons.
L’AG inter pro à Alès ancien bassin minier conservant encore l’esprit de classe et des luttes sociales à décidé de ne pas lâcher nos 10000 manifestants habituels.
Les têtes syndicales lâchent, mais la base doit continuer à pousser.
Sans l’excuser on peut comprendre qu’un Thibaut à du subir des pressions pour calmer le jeu,aussi nous sommes libres de mener notre combat.
Combat de classe, terme peut être désuet, et peut être le dernier de notre histoire.
Il faut donc aller jusqu’au bout ,pour notre fierté, et pour les jeunes qui sont
désempares, leur montrer l’exemple ,les initier au combat social et politique.
Nous manifesterons le 20 novembre, et continuons des actions de solidarité et de blocage économique ainsi que des actions autonomes.
Que chacun porte ses petits légumes dans le chaudron et nous ferons tous une belle soupe à la française.
Il ne faut pas oublier que le monde nous regarde et attend que la France donne l’exemple, donc soyons à la hauteur de notre réputation et des enjeux. Imaginez ce que serait la vie une fois les reformes ultra libérales effectuées !
On peut, si nous réussissons déclencher un mouvement européen et pourquoi pas mondial !
Allons y à fond jusqu’au bout, nous n’avons plus rien à perdre.

Messages

  • Cette promulgation nocturne de cette loi injuste, après que les français ont signifié leur désaccord majoritairement dans les sondages, par millions dans les rues, par les grèves et la mobilisation, est une insulte au peuple français.

    • beaucoup de pudeur pour éviter les sujets qui pourraient fâcher ... Vous nous prenez pour la chèvre de monsieur Seguin ? On sait a qui profite tout ça et ils ne s’en cachent pas La CFDT en tête qui obtient au nom de la CES le remise en cause du système de retraite par répartition. L’amendement compte notionnel c’est la remise en cause systémique du régime de retraite (tout le monde le sait ...) . Les grèves et manifestations ont servi de bonnes raisons au social libéralisme d’imposer son point de vu. Les grévistes et manifestants ont servis de troupes de manœuvre le tour est joué... Qui nous expliquera comment des secteurs cruciaux autant en pointe dans la lutte ont pu revirer en aussi peu de temps ? Soit juste après l’amendement compte notionnel ???

    • 21/10/2010 à 11:45 - Mis à jour le 21/10/2010 à 12:14
      Retraites : le Sénat fait un geste vers les syndicats

      PARIS (Reuters) - Le gouvernement continue d’afficher sa fermeté sur la réforme des retraites mais a donné son accord à un début d’ouverture avec l’adoption au Sénat, dans la nuit de mercredi à jeudi, d’un amendement susceptible de relancer le débat après l’élection présidentielle de 2012.

      Finalement, le gouvernement a donné un avis favorable à l’amendement de Dominique Leclerc, qui a été voté dans la nuit par 198 voix contre 140, a précisé Jean Arthuis à Reuters.

      "Le gouvernement est obligé de reconnaître que sa réforme est une réforme de colmatage et ne répond pas à l’exigence de mettre les Français à égalité devant la retraite", estime-t-il.

      Parmi les thèmes de réflexion prévus par le texte voté figurent les conditions de mise en place d’un "régime de retraite universel par points ou en comptes notionnels, dans le respect du principe de répartition".

      Un tel système, inspiré de ceux déjà en vigueur dans plusieurs pays européens comme la Suède, serait proche des propositions de plusieurs centrales syndicales, dont la CFDT.

    • C’est-à-dire l’abandon de la socialisation du salaire au profit d’une logique purement individuelle d’accumulation personnelle

  • Dans le Morbihan la résistance !
    Différentes actions, en divers endroits...
    Nous continuons à croire que tout est possible.
    Nous sommes certains que tous ensemble nous pouvons concrétiser nos rêves d’un avenir meilleur.
    Nous ne voulons pas de ces contre-réformes que l’on nous impose, nous ne voulons pas faire partie d’une société qui ne nous ressemble pas, alors à nous de construire la suite !