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Comment devenir milliardaire ?

Publie le mardi 31 mars 2009 par Open-Publishing
5 commentaires

Dimanche 29 mars, le magazine Interceptions de France Inter proposait un reportage sur la “ Françafrique ”, plus précisément sur les intérêts (considérables) du groupe Bolloré au Cameroun.

Un représentant du syndicat des dockers expliquait comment le groupe Bolloré, avec la complicité des dirigeants camerounais, bien sûr, exerce sa mainmise sur le port de Douala. Et il nous dit que ces travailleurs de force – sans aucune couverture sociale –, doivent se contenter d’un salaire de 500 francs CFA par jour.

Pour donner un ordre de grandeur, il y a vingt ans en Côte d’Ivoire, un boy gagnait, en moyenne, 1000 francs CFA par jour. Un assistant de faculté gagnait 5000 francs CFA par jour. Un jeune coopérant français agrégé gagnait 25000 francs CFA par jour. Et je ne parle pas de ceux (Ivoiriens ou expatriés) qui gagnaient vraiment beaucoup d’argent.

Messages

  • Docker à Douala c’est vraiment la planque, pour 18 tonnes de marchandises déchargées par jour et à dos d’homme, l’esclavagiste des temps modernes Bolloré paye grassement 5 Euros. Les békés ne sont pas tous aux Antilles.

  • Vous observez les pauvres,puis vous analysez les besoins,ensuite vous repondez à leurs demandes en prenant soin de faire croire que vous avez beaucoup d’argent et qu’ils peuvent gagner autant,,après cela,par leur travail acharné,dans un but purement de développer l’économie locale,vous vous remplissez les poches,vous versez un salaire qui correspond à presque rien pour vous ,mais juste un peu pour eux pour qu’ils puissent consommer activement et à crédit s’il vous plait avec un bel interêt pour vous et surtout dans une filliale bancaire que votre cousin Tartempion dirige ,si possible cela reste en famille ,les affaires.Bref le pauvre consomme dans vos affaires, bref en bourse,en économie dirigée, c’est du PONZZIIII me semble t’il ,mais à échelle internationale puisque même pauvres que nous sommes y croyons et sommes jusqu’au cou dans la spirale infernale de la consommation ,alors continuons à remplir leurs coffres forts à tous ces milliardaires tel est notre destin les pauvres !
    Ah j’oubliais au passage ne pas oublier les enveloppes ,et d’ouvrir avec vos cousins une sucursale au paradis, on ne sait jamais en cas de coup dur !faudrait pas en plus que vous perdiez tout ce capital investi n’est ce pas ?!
    Mais quel capital me diriez vous ?mais il n’y a pas de capital de départ , c’est du prêt humain enfin de l’achat humain,euh bref vous vendez rien du rêve ,du vent et tout le monde y croit surtout le milliardaire qui palpe les billets et fait une pyramide avec les lingots !