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Comment l’Education Nationale se débarrasse d’un enseignant coupable de faire son travail !

Publie le lundi 14 février 2011 par Open-Publishing
4 commentaires

C’est exactement ce qui m’est arrivé l’année dernière en Nouvelle Calédonie, APRES SIX SEMAINES DE COURS ! Le juge administratif m’a même reproché de ne pas avoir "contesté ces faits". Oui je reconnais et j’assume avoir mis, malheureusement, des mauvaises notes. Je n’en suis pas fier mais que faire, sinon, pour indiquer aux élèves qu’ils ne travaillent pas ?

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Messages

  • il faut noter les élèves comme suis .
    en couleur S V P ---> Rouge la note est entre 0 et 5 ; Orange la note est entre 5 et 10 ; Vert la note est entre 10 et 15 ; Bleu la note est entre 10 et 20 ;
    il n’y a plus de problème mm avec le rouge car si il a un 0 a ne jamais mettre il vaut mieux un 1 / 20 et pour la couleur ROUGE il croit avoir un 5/20 , voir avec les parents et le directeur de l’école ???? c’est un autre problème je s’est bien ....

  • Bonjour,

    Sans vouloir cautionner d’aucune façon les abus de pouvoir et l’incurie condamnable de cette hiérarchie, peut-on faire l’économie des réels problèmes qui caractérisent le disfonctionnement d’un système scolaire déjà malade dans l’hexagone et sans doute davantage encore aux îles Loyauté ?
    Bien plus qu’une simple affaire de "notation trop sévère", il existe une totale inadéquation entre le rouleau compresseur d’une mondialisation dévastatrice d’origine occidentale et une réalité structurelle complexe propre aux altérités culturelles et géographiques de ces insularités lointaines.
    Dans cette affaire l’enseignant non originaire ne représente en réalité qu’un bouc émissaire commode, et les mots employés perdent leur qualité de vecteur de compréhension et d’échanges constructifs…

    En tout cas et bien avant sa nomination sur le Territoire, l’Administration avait signifié à ce professeur des directives bien spécifiques liées à son lieu d’affectation.
    A son arrivée, une grand’messe diligentée par les autorités académiques devait lui rappeler les principales différences sociétales de la Nouvelle Calédonie et sa nécessaire adaptation à ce nouvel environnement … d’ailleurs sa coopération docile n’était-elle pas la contrepartie d’un régime indemnitaire particulièrement avantageux (coefficient de majoration de 1,94 du traitement indiciaire brut métropolitain + Indemnité d’éloignement fixée en mois et jours de traitement indiciaire brut correspondant à 10 mois de traitement, majorée de 10% au titre du conjoint et de 5% par enfant à charge) … Alors ?

    La Réunion, les îles Loyauté puis peut-être Wallis et Futuna… les « hussards noirs de la République » n’ont-ils pas depuis longtemps disparu pour devenir des « chasseurs de primes de la fin des colonies » ?

    Salutations
    JT

    • Chasseurs de primes, le terme est ridicule. L’indemnité est conçue pour compenser le coût de la vie, etl e préjudice lié à l’éloignement. Un professeur affecté dans les territoires coloniaux ne devient pas riche.

      En revanche, l’idée selon laquelle on pourrait acheter la conscience d’un enseignant avec un traitement (misérable de certifié) multiplié par 1,94 me révolte.
      N’Guyen Boulet a refusé la mascarade des bonnes notes de complaisance, et au lieu de lui rendre hommage, vous parvenez encore à le salir.

      C’est minable de votre part, tout simplement minable.

    • " il existe une totale inadéquation entre le rouleau compresseur d’une mondialisation dévastatrice d’origine occidentale et une réalité structurelle complexe propre aux altérités culturelles et géographiques de ces insularités lointaines." C’est bien possible...! : Mais quel rapport avec l’éviction du professeur qui donnait des mauvais notes aux mauvaise copies ? Vous avez une poutre dans l’oeil...