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Communiqué Intersyndicale : Journée nationale d’action interprofessionnelle le mardi 11 octobre

par SVPat

Publie le vendredi 2 septembre 2011 par SVPat - Open-Publishing
25 commentaires

Communiqué CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires
Intersyndicale
jeudi, 1er septembre 2011

Le gouvernement a annoncé le 24 août des mesures censées réduire « le déficit de la France ». Les organisations syndicales CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires en dénoncent le caractère injuste et inéquitable. La facture est principalement supportée par les salariés et les consommateurs. Le gouvernement ne remet pas en cause les niches fiscales dont on sait qu’elles n’ont aucune efficacité économique et sociale. La contribution des plus hauts revenus reste symbolique et n’est pas de nature à réduire les inégalités.

Pour relancer la croissance, en respectant les impératifs de développement durable, réduire les inégalités et maîtriser les déficits, une politique visant une autre répartition des richesses et favorisant le développement économique et social est incontournable.

Cela suppose des réformes structurelles importantes comme une réforme globale de la fiscalité intégrant une plus grande progressivité, une politique industrielle coordonnée au niveau européen, des services publics de qualité.

Cela appelle aussi des mesures urgentes :

• Abandonner la taxation des complémentaires santé ; supprimer les exonérations et la défiscalisation des heures supplémentaires ; conditionner toute aide publique à son efficacité sociale et économique, aux politiques sociales dans les entreprises.

• Mettre en œuvre la taxe sur les transactions financières.

• Faire de l’emploi, en particulier celui des jeunes, une priorité. Stopper les suppressions d’emplois dans la Fonction publique.

• Soutenir le pouvoir d’achat notamment des plus bas revenus et réouvrir les négociations salariales dans les entreprises et la Fonction publique pour réduire les inégalités notamment entre les femmes et les hommes.

Les organisations syndicales estiment indispensable l’intervention des salariés pour peser sur le gouvernement, le patronat, les débats parlementaires en cours et à venir.

Elles décident d’une journée nationale d’action interprofessionnelle le mardi 11 octobre 2011. Partout, le débat sur le contexte, les enjeux et les modalités (manifestations, rassemblements, arrêts de travail, etc.) est nécessaire pour construire cette journée. Les organisations se retrouveront le 15 septembre 2011.

Montreuil, le 1er septembre 2011

http://www.cgt.fr/Journee-nationale-d-action-le-11.html

Messages

  • Ben dis donc ! le patronat, Sarkozy et les capitalos en général en tremblent déjà !

  • De plus en plus ça ressemble à de la tartuferie. D’autant qu’en lisant ceci : Mettre en œuvre la taxe sur les transactions financières.( reprise d’ailleurs des propositions nullissimes du PS) on se demande s’ils ont réfléchi vraiment à ce genre d’annonce. Les transaction financière se faisant déjà en partie par les paradis fiscaux, on verra alors cette pratique ce généraliser. Que de faux semblant et de mauvaises appréhensions des problème par les syndicats, ça devient triste à pleurer...

  • Comme sont en retard les syndicats française...

    Mot d’ordre de grève anti-austérité pour le 6/09 en Italie
    mardi 23 août 2011 17h47

    ROME, 23 août (Reuters) - La CGIL, première centrale syndicale italienne, a appelé mardi à une grève générale pour le 6 septembre afin de protester contre le plan de rigueur du gouvernement, qu’elle qualifie d’injuste.

    Le programme d’austérité adopté par le cabinet italien en pleine crise d’endettement de la zone euro prévoit 45,5 milliards d’euros d’économies sur deux ans.

    La CGIL y dénonce notamment des réductions de dépenses publiques, des projets de libéralisation des contrats de travail et un manque de mesures destinées à combattre la fraude fiscale.

    Le débrayage est censé durer huit heures et pourra être aménagé sur le plan local, précise un communiqué du syndicat.

    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE77M0QQ20110823

    • Effectivement les directions syndicales n’arrivent pas à changer de braquet face aux attaques géantes qui se préparent contre la classe populaire.

      La question de la résistance à ces attaques qui vont plonger la classe populaire dans le chaos, comme est plongée dans le chaos la classe populaire grecque, devient centrale et met en lumière la fragmentation, la bureaucratisation et le petit bras des factions dirigeantes des syndicats.

      Pas foutus de faire l’unité de bas en haut dans la résistance, ils l’a font par en haut sur une orientation polochon et démobilisatrice.

      Pour aller à la bataille ils faut des langages de bataille, de la détermination dans les mots et par les actes, une orientation affirmée et claire .

      Une stratégie qui prépare une bataille sans limite sur les moyens et les objectifs avant que le chaos ne s’installe dans ce pays , comme ça l’est en Grèce, sous les coups de plans d’austérité géants.

      Ca passe d’abord par assumer ses responsabilités d’une bataille unitaire réelle contre la dette odieuse et illégitime qui sert de prétexte aux agressions de la classe capitaliste et son personnel politique .

      L’explication la plus large donnée de ces mécanismes scandaleux doit s’accompagner du refus de payer, d’arrêter de payer, doit s’accompagner de la mise en place tout de suite des cadres unitaires de bas en haut (et ce seront eux qui centraliseront et non des cartels bureaucratiques) qui vont travailler et préparer la contre-offensive.

      Le ton n’y est pas et rend difficile de mettre du cœur à l’ouvrage, ces dirigeants là ont mit largement un genou à terre .

    • Le ton n’y est pas et rend difficile de mettre du cœur à l’ouvrage, ces dirigeants là ont mit largement un genou à terre .

      C’est gentil ça, Copas, comme si ces "dirigeants" étaient accablés par l’immensité de la tâche parce que pour arriver à changer de braquet, il faut commencer par le vouloir !
      Mettre un genou en terre, c’est aussi une génuflexion, un truc de dévots en attente de la "grâce", la "Rédemption", et si c’est le genou gauche il paraît que c’est bien plus grave ! :-)

    • on est d’accord.

      Rien de neuf sur le diagnostic, mais la qualité des hommes et femmes dirigeant les factions syndicales est en plus mauvaise.

      Reste nos responsabilités.

  • ADIEU, mon beau PAYS... On file..

    Lilane, fais les valises !

    prends les biftons dans le coffre , comme d’hab tu mets ça dans les enveloppes..et tu nous rejoins nous sur le port !

    Emporte le strict nécessaire..Ton dentier, ton sonophone et ton dernier minet..

    Bolloré nous attend...,

    On file aux Iles Caïman, le paradis des..requins de la Finance

    Carlita n’accouchera pas dans cette nouvelle Corée du Nord que prépare l’Intersyndicale

    Signé

    NICOLAS 1°, Empereur des RICHES

    Pcc
    A.C

  • Même pour une journée, ils ne sont même plus foutus d’employer le mot "grêve" !
    On sent déjà le patronat faire dans son froc...

  • les guignols de canal+ (thibault-chereque-mailly) devant une potence à la bastille pour enteriner la retraite à 60 ans !

  • Oui mais si l’on emploie le mot grève, les cadres en formation de chauffeurs de taxi de la RATP ne vont pas pouvoir rempllacer les grévistes. Encore une tactique !!!!

    En jouant sur les mots on va s’en sortir, et puis ce sont tout de même les chefs Chérèque et Thibault qui ont DECIDE et non les adhérents et les salariés, de la démocratie à la française, comme en 2005.

    Suivez mon drapeau rose pale le 11 octobre, c’est tout de même le mois d’une révolution historique.

    hUGG le chef a décidé, on risque d’être nombreux ????

    Ca c’est une organistion ou les consultations de sommet, te font poser la question du pourquoi tu paies ton timbre.

    Enfin en attendant de s’organiser notre lutte des clsses, eux ils organisent leur carrière syndicle dans une lutte des classes éfrénée.

    Il y à la matiére à refexion le débat est ouve(rt, lma lutte devra être spontanée.

    MCoco Le Rebelle Médocain

  • Partout, le débat sur le contexte, les enjeux et les modalités (...) arrêts de travail

    Hors, pour la CFdT (et d’autres) , la messe est dite, avant et après cette "réunion" : il y aura.... rien !

    la CFDT est contre. "La grève ne nous paraît absolument pas la bonne voie" dans "une situation très difficile pour le pouvoir d’achat et des inquiétudes des salariés pour leur emploi", a déclaré à la presse Marcel Grignard, numéro deux de la CFDT.

    Le blog de Marc Landré, dans le Figaro, fournit des analyses parfois pertinentes sur certains aspects

    http://blog.lefigaro.fr/social/2011/08/pourquoi-la-rentree-sera-calme.html

    La rentrée de septembre sera froide

    la phrase de fin

    La révolution sociale n’est pas pour demain. En tout cas, pas pour septembre...

    Assez bien vu !

    Allons, la grève, ça pourrait coûter cher au trésor de guerre de la direction de la CFDT

    CFDT : Les grévistes indemnisés ?

    et puis, la CFDT a gagné sur le mouvement des retraites et attend donc patiemment son heure

    Retraites : Un signal à la CFDT

    Sur proposition des élus centristes, les sénateurs ont adopté, dans la nuit de mercredi à jeudi, deux amendements issus de propositions syndicales. L’un d’entre eux, longtemps réclamé par la CFDT, prévoit l’ouverture d’un débat en 2013 sur un régime universel, autrement dit une retraite par points.

    c’est au programme de la droite, et à celui du parti dit "socialiste"

    Le MEDEF n’en demandait pas autant, la CFDT et le PS vont le faire

    [BLOG] Jean-Marie Toulisse : "Explorer la piste d’une réforme systémique"

  • rien à ajouter aux réactions sur BC à propos de cette journée " d’action" proposée par l’ intersyndicale .

    Toutefois j’ai noté le dernier paragraphe du communiqué : " ...partout le débat sur le contexte , les enjeux et les modalités (manifestations, rassemblement, arrêt de travail, etc...) est necessaire pour construire cette journée ...

    PRENONS-LES AU MOT !!!! provoquons et participons aux AG , dans les usines, les bureaux , les UL, les UD pour exiger une riposte de masse à la hauteur des enjeux et des attaques que nous subissons ...Que chacun avec ses moyens , là ou il se trouve, prenne ses responsabilités ...il ne sert à rien de critiquer les confédés et leurs dirigeants si on se tait là ou l’action se décide :LA BASE ...

    • Certes, Richard, mais soyons réalistes et regardons ll’état des lieux..

      80 pour cent de nos militants..., chez les "actifs"dans nos bases organisées (je parle de ce qui , malgré tout, reste le repère de LDC,"ma" CGT) sont , tout en grognant contre le "sommet" , en relais permanent de cet abandon des pratiques de démocratie ouvrière.

      Si malgré sa signature d’un communiqué bidon et concon comme celui qui annonce la marche programmée par la CES vers l’échafaud ou le couperet "austérité "nous attend, la CGT remplissait son rôle historique , elle ferait jouer les réflexes(dont on pensera ce qu’on veut) de ce qui reste le centralisme démocratique , même à la CGT..

      une DIRECTION, c’est fait pour" donner" une direction...

      Sur la base d’un collectif qui, théoriquement, cultive son "originalité" dans le processus de LUTTES qui ne conditionne l’"UNITE" au sommet, la mise en veilleuse de pseudos divergences.

      Sans boussole, sans phare la nuit, le Bateau de classe se fracasse sur les rochers du consensus-trahison des gardes côtes du Capitalisme ( Monks, Social démo, partis de"gôôche" et syndicats régulateurs minables des révoltes !)

      Mais il faut se réveiller:il n’y a aucune DIVERGENCE entre CGT et les autres !

      Richard tu n’as pas tort de rappeler que Thibault n’interdit aucune A.G .

      Mais en signant cette merde pour promenades programmées avec les complices capitulards, il sait très bien que , sauf ici ou là , c’est pas la démarche courageuse que tu rappelles pouvoir être retournée contre la trahison, qui va être au coeur de quelques réunions de CE de syndicats, d’Ul ou d’UD..

      C’est courir au téléphone pour en bas..organiser la manif de11h30 place de la République àbordeaux..

      Je suis tellement dégouté qu’ils "remettent ça" que je ne vois à ce jour et à cette heure qu’une solution..

      Sans" eux", contre" eux" (objectivement), il ne peut y avoir de réelle mobilisation de masse à hauteur des saloperies qui se concoctent pour le court et moyen terme dans les sphères de la bourgeoisie( MEDEF et partis de gouvernance) qu’en insistant autour de nous (Copas le rappelle encore je ne sais plus dans quel article d’hier ou ce matin-et bien entendu je suis à 100 pour cent de cette analyse ) pour que (peu importe les appellations) HORS du corset intersyndical , se dréent des Comités d’Union populaire de résistance, au plan local.

      En lien bien sur avec les militants des boites, mais en le soulageant de la camisole de force syndicale..

      Ce que je "proposais" en discussion trop vite arrêtée(c’était les vacances) dans cet article

      Tout est dans la PRIORITE à donner à la mise en place de véritables comités locaux de REFUS de l’Austérité

      Larges, permettant la démarche autogestionnaire alliant LUTTES et DEBAT sur les enjeux globaux…

      je renvoie au début de débat sur ces questions (sujet "ANGLETERRE et colère légitimes")

      http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar...

      Copas énonçait l’idée centrale que je partage

      Construire des comités de mobilisation contre l’austérité et pour la classe populaire, on appelle cela comme on veut, afin de répondre à des attentes, d’aider à accoucher d’une révolte efficace, de permettre que le potentiel de défiance et de colère s’exprime, etc, nécessite une entente à minima pour le faire de façon efficace sans que cela soit manipulatoire.

      Pourquoi ne pas poursuivre ce débat , plus porteur que l’unanime critique des Confs qui risque ne donner lieu qu’à du défoulement de juste colère ?

      C’était là :

      http://bellaciao.org/fr/spip.php?article119715

      (je mets ce commentaire dans l’article sus indiqué et après, chacun fait ou ne fait pas ce qu’il "veut" pour poursuivre ou pas cette proposition.

      Merde, excusez un peu le chauvinisme !

      On n’est pas plus con qu’un catalan "indignat" ou que le peuple tunisien !!

      Z’ont paseu les yeux rivés sur les communiqués de leur AFP..pour attendre qu’on leur dise à quelle heure faut sortie les c..les de classes et monter le Stand des Colères dans les rues de Barcelone ou de Tunis !!

      C’est début septembre et pasle11 Octobre qu’on commence à se compter !

      sinon, on comptera plus pour rien ,entant qu’individus aspirant au bonheur.

      Cordialement....et un brin furax !

       :)

      A.C

    • Oui, il en va de nos responsabilités car ce qui ressort de nos factions dirigeants portent le mouvement a baisser un peu plus les bras.

      Remobiliser après le recul de l’automne impose de changer un peu provisoirement le champ du combat.

    • ALAIN , ma réaction concernait la journée d’action du 11 octobre , c’est à dire demain , car hélas , même s’il faut oeuvrer sans tarder à la constitution de "comités de base", je ne pense pas qu’ils pourront être opérationnels dans les jours qui viennent ...

      Alors faut-il ne rien faire d’ici là , ou tenter de ramer à contre courant de ce que propose cette union au sommet en commençant à semer le bon grain à la base en dicutant et proposant d’autres formes d’actions que les manifs anésthésiantes ? il est exact comme tu le dis que la tâche est compliquée , étant donné que la délégation de pouvoir et la confiance envers les chefs sont les pratiques les plus courantes chez nos responsables syndicaux de base( je parle de la CGT), mais pour créer ces comités de base il ne me semble pas inutile d’utilIser les structures syndicales existantes , sections d’entreprises, instances des UL et des UD , AG de militants ETC ...car partir de zéro me semble encore plus compliqué ...

      Je te rappelle ma contribution au débat que tu proposais sur la construction d"une union populaire :

      "...je crois donc que ta proposition et celle de COPAS , concernant la création de comité d’action de base (je ne sais pas si c’est la bonne terminologie ) est la bonne méthode .

      Ces comités ne remplaceraient pas les OS et leurs confédés , mais serviraient à faire le lien entre elles et les travailleurs , mais pas un lien passif et abstrait , tout au contraire , en faisant participer les travailleurs à la prise de décision et aux actions décentralisées , s’il le faut "marquantes" pour l’opinion et les médias , ils pourraient contraindre les confédés à sortir de leur apathie et à prendre réellement en compte la volonté de lutte des travailleurs et à aller avec eux jusqu’ou ils seraient prêts à aller ..."

      AMICALEMENT

  • Partout, le débat sur le contexte, les enjeux et les modalités (...) arrêts de travail

    Hors, pour la CFdT (et d’autres) , la messe est dite, avant et après cette "réunion" : il y aura.... rien !

    la CFDT est contre. "La grève ne nous paraît absolument pas la bonne voie" dans "une situation très difficile pour le pouvoir d’achat et des inquiétudes des salariés pour leur emploi", a déclaré à la presse Marcel Grignard, numéro deux de la CFDT.

    Le blog de Marc Landré, dans le Figaro, fournit des analyses parfois pertinentes sur certains aspects

    http://blog.lefigaro.fr/social/2011/08/pourquoi-la-rentree-sera-calme.html

    La rentrée de septembre sera froide

    la phrase de fin

    La révolution sociale n’est pas pour demain. En tout cas, pas pour septembre...

    Assez bien vu !

    Allons, la grève, ça pourrait coûter cher au trésor de guerre de la direction de la CFDT

    CFDT : Les grévistes indemnisés ?

    et puis, la CFDT a gagné sur le mouvement des retraites et attend donc patiemment son heure

    Retraites : Un signal à la CFDT

    Sur proposition des élus centristes, les sénateurs ont adopté, dans la nuit de mercredi à jeudi, deux amendements issus de propositions syndicales. L’un d’entre eux, longtemps réclamé par la CFDT, prévoit l’ouverture d’un débat en 2013 sur un régime universel, autrement dit une retraite par points.

    c’est au programme de la droite, et à celui du parti dit "socialiste"

    Le MEDEF n’en demandait pas autant, la CFDT et le PS vont le faire

    [BLOG] Jean-Marie Toulisse : "Explorer la piste d’une réforme systémique"

  • Morte de rire :))))) Bilan de mes potes et moi au boulot on a moins de 200 euros pour vivre et bouffer, on paye tout en retard et on commence à crever (au lieu de survivre) et eux une journée d’action le 11...octobre. je suppose aussi qu’on va faire comme pour les retraites, parce qu’en plus de se crever l’échine pour rien on va le faire plus longtemps parce qu’ils sont pas foutus de tout bloquer une bonne fois pour toute plutot que ces journées a la con sur six mois. Moi je veux bien perdre encore du fric mais pour quelque chose ou on bloque tout ou c’est sans nous !!!

  • nous payons , je parle de l’orientation syndicale de la CGT , au travers de la CES , l’orientation du syndicalisme rassemblé , qui privilégie la négociation au détriment de la lutte sur des bases de classe . on constate aujourd’hui l’échec de cette orientation . a contrario il faudrait construire des mobilisations d’ampleurs , mais la construction de ces mouvements sociaux , nécessitent d’entamer un débat de fond avec l’ensemble des salariés , soumis au pilonnage médiatique visant a faire accepter les sacrifices a l’ensemble de ces salariés . dans le même temps désacraliser l’électoralisme , qui entretient l’illusion du changement au travers de l’échéance de 2012 , tout en renforçant l’inaction dans l’attente . nous n’avons rien a attendre passivement des échéances de 2012 . cela a été maintes fois prouvé , hélas , par l’histoire du mouvement ouvrié de notre pays . cela en considérant que l’action syndicale sur des bases de classe doit permettre aux consciences de mesurer l’ampleur de l’attaque du capitalisme . mais en aucune façon le mouvement syndical ,ne saurait remplacer le combat politique indispensable pour combattre le capitalisme , et rompre avec celui-ci , afin d’entamer le processus de transformation de la société ayant pour but le socialisme . ne nous voilons pas la face , nous n’en sommes pas encore là ,loin s’en faut , tant le fatalisme , la résignation , les illusions , son entretenues , y compris par la gauche officielle , ayant pignon sur rue , car le système a bien conscience qu’il n’a rien a craindre , que cette gauche ne lui veut surtout pas de mal . donc ce n’est qu’aux travers des luttes syndicales ,et politiques ,sur des bases des contenus de classe , que nous pourrons espérer bousculer le capitalisme , jusqu’à le faire tomber . tout reste a faire . sam 82 .