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Communiqué du Comité d’initiative départemental (13) du NPA sur l’incarcération de Jean-Marc Rouillan

Publie le vendredi 3 octobre 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

Le Collectif d’Intiative Départemental 13 du NPA condamne la révocation de la semi-liberté de Jean-Marc Rouillan. Cette décision inique frappe un prisonnier qui a déjà effectué 22 ans de prison, dont plus de 10 à l’isolement complet. La peine est effectuée, et au delà.

Les déclarations données à la presse servent de prétexte à une remise en cause du droit à la réinsertion (que l’on proclame par ailleurs), que Jean-Marc Rouillan a entamée, à la fois comme salarié et comme citoyen avec son engagement politique.

Marseille le 2 octobre 2008

Messages

  • Oui c’est la corde qui soutien le pendu. J’espère qu’une vrai organisation communiste se battrait plus pour défendre la liberté d’un de ses adhérents.

  • Désolé, je suis un traine savate et je ne me reconnais pas dans les thèses fumeuses du fondateur d’AD.

    Organisation qui a fait plus de mal à la classe ouvrière qu’à quiconque d’autre.

    Prison ou pas, j’m’en fout un peu, mais voir OB récupérer meme "çà"...je me dis que la LCR doit avoir bien du mal avec son NPA...

    • Que de n’importes quoi de mauvaise foi :

      Désolé, je suis un traine savate et je ne me reconnais pas dans les thèses fumeuses du fondateur d’AD.

      Je n’ai lu nulle part un quelconque soutien de la LCR ou du NPA à la politique d’Action directe que la LCR comme d’autres en son temps à combattu , des fois avec rudesse.

      Si tu as d’autres sources cites-les.

      Prison ou pas, j’m’en fout un peu, mais voir OB récupérer meme "çà"...je me dis que la LCR doit avoir bien du mal avec son NPA.

      Il me semble que ce n’est pas la LCR qui a démarché Rouillan mais Rouillan qui a demandé à participer aux travaux préparatoires à la construction du NPA.

      Si tu as d’autres sources, cites-les.

      Tu sembles confondre le buzz fait par la bourgeoisie là dessus plutôt que la réalité des faits . Ce buzz a d’ailleurs une fonction dans laquelle tu remplis ton rôle >>>> NPA = Terroristes .

      A la montée en puissance de la crise capitaliste on ait jamais trop prudent d’essayer d’abord de s’attaquer à des partis qui pourraient servir de points d’appuis à une contre-offensive des travailleurs.

      Tout le monde a compris à quoi servait la mayonnaise montée pour renvoyer Rouillan en prison : lui faire payer une partie de la progression du NPA, attaquer le NPA car ce parti sera obligatoirement obligé de le défendre comme il l’a fait pour de nombreux autres sans en partager les orientations politiques qui leur valurent des poursuites des dizaines d’années après les faits.

      Pour ce qui est des traine-savates la présence de besancenot à un nombre considérable de ces manifs traine-savate impose respect et montre que sa critique vient de l’intérieur du mouvement sur les choix d’action opérés qui tournent en rond et ne permettent pas , par leur division entre secteurs et dans le temps, de gagner.

      Alors Rouillan ?

      Il doit être libéré. Son incarcération prends appui de fait sur la répression de la liberté d’expression. Ses propos n’ont pas déclenché d’émeutes (ce qui aurait constitué le trouble à l’ordre public reproché) , ses propos ne sont pas une justification du passé ni une proposition de refaire la même chose sur le présent.

  • Ca fait très longtemps que la LCR a choisi sur la violence style action directe qu’elle a combattu en son temps.

    Révolutionnaire c’est d’abord le renversement d’une classe par une autre, le point d’entrée n’est pas de se la jouer couillu de ceux qui n’ont pas peur d’affronter le capital. Ce n’est pas l’affrontement d’un petit groupe stalino-communiste avec l’état.

    Un groupe n’est pas une classe.

    A l’inverse ceux qui se gargarisent sur un débat sur la violence en le nappant de gout de miel ne doivent pas oublier qu’une certaine violence populaire (là, populaire !) fut bien à l’origine de leurs libertés, bref fut une violence libératrice.

    Ca fait chier, c’est terrible, mais c’est comme ça.

    La question de la violence n’est pas un débat désincarné. Mais prend corps et chair dans des situations dont les protagonistes n’ont pas toujours le choix.

    Là la critique s’est faite sur Action directe il y a très longtemps, faire mine qu’il y a confusion dans le NPA sur la question de la ligne politique d’Action directe ressort de l’abus de boisson.