Comores : En attendant le 29 mars 2010

« Nos malheurs transitent le plus souvent par Mayotte » : AAM Sambi
Fin mars 2008, le dictateur déchu Mohamed Bacar et son équipe ont trouvé refuge à Mayotte. Ils sont ensuite transférés à La Réunion, et poursuivis pour entrée illégale sur le territoire français et détention d’armes. Le tribunal correctionnel de Saint-Denis les a relaxés samedi 29 mars 2008, pour vice de forme dans la procédure.

Tout observateur averti aura compris, que le dictateur ne sera jamais jugé, ni aux Comores, ni ailleurs. Il est protégé définitivement lui et ses proches. En ce moment l’ancienne directrice de la Douane sous le régime dictatorial est entrain de construire un château à Sada (Mayotte) avec l’argent des contribuables anjouanais.

Cette directrice avait déjà fait parler d’elle lorsqu’elle avait violé l’espace aérien comorien avec la complicité de l’administration française à Mayotte. Un an après, Le 29 mars 2009, la France a organisé une consultation sauvage à Mayotte, pour départementaliser une partie des Comores malgré le rejet par la communauté internationale de toute forme de référendums ou consultations qui pourraient être organisés en territoire comorien de Mayotte par la France.

Ce qui est étrange, c’est le silence criminogène de nos responsables politiques face à ces viols parfaitement périodiques de notre amie. Comme dirait l’autre : « Si la France est votre amie, ne cherchez par ailleurs votre ennemie ». Qu’est-ce que la date du 29 mars 2010 nous réserve-t-elle ?

JEAN JACQUES H