Compte-rendu partiel et partial du WE dernier à St Ouen (tiens, un saint ? on ignore totalement son CV…)

Qu’étais-ce au juste que ce rassemblement de 1500 à 2000 personnes, toutes bien élevées au demeurant ?

Le samedi fut très froid, le dimanche, plutôt chaud. Heureusement que les besoins naturels avaient été envisagés. Y’en a qui pouvaient faire pipi autant que faire se peut, d’autres qui allaient boire un coup, pas nécessairement alcoolisé. Certains ont même pris le temps de mangéééeee (ça alors, mais quel toupet…) avec un verre de rouge, délicieux au passage… Enfin quelques irréductibles n’hésitèrent pas à braver la police en civil de Sarkozy ( ?) pour se reposer à même le sol en jurant qu’ils ne partiraient que bulletin de vote en poche. Au culot, quelques-uns avaient attendu la fin pour payer un produit qu’ils n’étaient pas sûr d’emporter dans la consensualité. Des dames brandirent le succès de Miss Picardie à l’élection de Miss France, démontrant s’il en était besoin, la supériorité des femmes sur les hommes, lorsqu’il s’agit de consensualité. Nous n’oublions pas les irréductibles de José qui brandissant un grand mouchoir campagnard, tout-à-fait immaculé, avait inscrit besogneusement en couleurs : « José reviens, tu nous manques ». Une autre serpillière toute neuve et blanche ajoutait : « ils sont devenus fous ! »

Las ! rien n’y fit. Nous quittions cette cathédrale, ou cette mosquée, ce saint des saints, la mort dans l’âme, la queue basse, le chagrin et la rage dans le cœur, certains avaient les larmes aux yeux. Ce matin, réveil avec la gueule de bois. Mais l’espérance est femme, et à la vie, à la mort, nous nous sommes jurés mutuellement de continuer le combat après le faux-vrai « ite missa est ».

Faut tout vous dire. Chaque porte-parole donnait l’impression d’avoir appris par cœur un verset du coran, et tentait de nous l’enfoncer dans le crâne jusqu’à ce que nous craquions. L’orateur suivant avait appris le verset exactement contraire et incompatible, et avec la même acharnement, il nous assénait sa vérité.

Pour ne par faire trop long, voici la conclusion, car il y en a une malgré tout, et à notre avis, imparfaitement dite à la tribune, ou dans l’épuisement général, avant de se quitter.

Ne pas ignorer les premiers résultats des collectifs, en faveur de Marie-George Buffet, mais les confirmer ou les infirmer grâce à une nouvelle consultation ; et une meilleure information, par ex. Retenir, outre son nom, un autre nom, non-communiste, puisque les passions ont été très exacerbées et fortement exprimées à ce sujet.

Constance, patience et persévérance.