Accueil > Condamnation d’un manifestant anti-CPE, une décision judiciaire (…)
Condamnation d’un manifestant anti-CPE, une décision judiciaire particulièrement sévère
Publie le lundi 13 février 2006 par Open-Publishing1 commentaire
LIGUE DES DROITS DE L’HOMME
Section de Toulouse
Toulouse, le 13 février 2006
COMMUNIQUE DE PRESSE
Condamnation d’un manifestant anti-CPE, une décision judiciaire particulièrement sévère.
Lors d’une manifestation contre le Contrat Première Embauche à Toulouse le jeudi 9 février, un étudiant manifestant a été interpellé. Durant tout le temps de sa garde à vue, les charges retenues contre lui ont été progressivement aggravées, son cas devant visiblement servir d’exemple.
Au terme du délai légal de la garde à vue, il a été présenté devant le Tribunal de Grande Instance de Toulouse suivant la procédure de comparution immédiate. Il a été condamné à 3 mois de prison avec sursis, assorti d’une peine de 80 heures de Travail d’Intérêt Général.
La section de la Ligue des Droits de l’Homme de Toulouse s’insurge contre la sévérité de cette condamnation, disproportionnée au regard des faits reprochés.
Elle dénonce le traitement judiciaire particulièrement sévère dont est aujourd’hui systématiquement l’objet tout comportement de résistance aux autorités.
Elle exprime sa solidarité à l’ensemble du mouvement de jeunesse qui se développe aujourd’hui contre le Contrat Première Embauche.
Messages
1. > Condamnation d’un manifestant anti-CPE, une décision judiciaire particulièrement sévère, 14 février 2006, 10:18
Il faut donner publiquement les noms des flics et magistrat-e-s impliqués, ensuite on va chercher leur adresse et coordonnées perso, ensuite on les mettra à la vindicte publique. Il suffira peut-être de le faire une fois pour qu’ils évitent de recommencer. Parce que si on attend quoique ce soit d’autre, l’expérience prouve qu’il ne reviendront pas sur leurs décisions. Il faut les y contraindre.