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Congrès Calandreta
Associats tà ua escòla en movement
Associés pour une école en mouvement
7, 8, 9 e 10 de mai de 2008
Bielle
Concèrts au gimnasi de Laruntz
Dijaus 8 de mai - 19 h 30 - 5 €
"Viatge en lenga" espectacle de las Escòlas calandretas e bilinguas dab JF Tisnèr e R. Baudoin
+ Rugbi
+ Pakopolen
+ Empont ubèrt
Divés 9 de mai - 21 h - 5 €
La Mal Coiffée
+ Monesi
+ Amaren Alabak
+ bal dab Mossur Artús
Rens : Fédération 64 Calandretas
05 59 68 68 73
federation@calandreta-bearn.org
Messages
1. Congrès Calandreta en Bearn, 12 avril 2008, 22:11
Vive la gauche ...
... mais pas en bearnais !!
1. Congrès Calandreta en Bearn, 13 avril 2008, 19:24
Tous celles et ceux qui luttent pour le progrès social et qui se réclament de la vraie gauche doivent se sentir solidaires des langues régionales et minoritaires ! sinon, on se range au côté du Pouvoir qui pendant des décennies à empêcher les langues à exister. Les langues c’est aussi les Peuples. Et les Peuples existent comme les militantes et militants progressistes qui se réclament de ces Peuples. Alors donc, un peu plus de respect pour ceux qui luttent pour une vraie gauche, que ce soit en béarnais, breton, basque, corse ou catalan !
un militant CGT
2. Congrès Calandreta en Bearn, 8 mai 2008, 18:17, par ltrobat
Il existe deux formes d’internationalisme : celui du fric et du capital (qui fonctionne plutôt bien) et celui du travail, de la solidarité transnationale entre les salariés (et qui fonctionne plutôt mal, surtout après l’échec de l’altermondialisme, et qu’on aurait intérêt à réveiller, si on ne veut pas se retrouver qu’avec les yeux pour pleurer). De même, il existe deux formes d’universalisme : celui qui défend la diversité des peuples et des cultures, et celui qui est en train d’uniformiser la terre entière pour en faire un gigantesque "US parking" comme le chantait Félix Leclerc (qui savait de quoi il parlait...). Le discours "universaliste" de certaines élites stigmatisant une prétendue étroitesse d’esprit de la part des défenseurs des cultures basques, occitanes, bretonnes, corses, etc... fait le jeu de cet universalisme là. Quand on aura empaillé le dernier occitanophone, quand les langues régionales ne seront qu’un lointain souvenir (ou un objet d’étude pour les universitaires), alors on aura libéré encore plus de cerveau humain pour Mc Donald’s, Playstation and co. Et le français sera prêt à devenir une langue morte.
Chaque langue porte en elle une culture et, de part les structures lexicales et syntaxiques qui lui sont propres, une vision du monde. En ce sens, il me paraît plus urgent de classer la diversité linguistique au pratimoine mondial de l’UNESCO plutôt que la gastronomie française (surtout quand la personne qui propose cela est fière d’aller bouffer des hot dogs avec George Bush). Dans un siècle la moitié des langues existant dans le monde aura disparu. Et dans une Europe qui se fédéralisera et où 90 % des momes apprennent déjà l’anglais à l’école, le français sera à son échelle ce qu’est l’occitan à l’échelle de la France : la langue des ploucs du sud (et je ne parle même pas de l’italien). Et nos descendants se demanderont alors "if it’s worth to learn and speak French nowadays". Il n’y a donc pas de réel antagonisme entre la défense de la langue française et celle des langues régionales, comme le croient certains esprits bornés.
Il y eut un temps (XIXe, début XXé siècle), où, dans nos régions, seules les élites parlaient le français. La connaissance du français était un discriminant social et sa faible diffusion permettait une forme de reproduction des élites. A cette époque, l’usage des langues régionales s’inscrivait dans un projet politique réactionnaire : laisser le peuple dans l’ignorance (d’autant plus qu’à l’époque les idées subversives étaient véhiculées par le français). Dans Les mémoires d’un paysan bas-breton, Jean-Marie Déguinet explique comment l’apprentissage du français lui a permis de se libérer des hiérachies traditionnelles (église, bourgeoisie). Mais, ce qui est vrai dans un contexte historique donné ne l’est pas forcément de nos jours. Par ce que les marxistes appellent un jeu de dialectique, il se trouve qu’actuellement le mépris envers les langues régionales est un artefact petit-bourgeois et que, depuis les années 60, des mouvements de gauche et d’extrème-gauche se sont saisis de cette thématique. Ce n’est pas un hasard si la mondialisation libérale cherche à éradiquer toute trace de culture "indigène" (je n’aime pas employer ce mot, mais là, pour l’instant, je n’en trouve pas d’autre). Je suis persuadé que la défense des cultures, quelles qu’elles soient peut être un rempart contre la crétinisation des masses orchestrée par les multinationales du divertissement (qui est un préalable à l’exploitation économico-sociale). Le même mouvement historique s’est produit avec l’écologie politique qui est née dans les milieux conservateurs (voire d’extrème-droite) avant d’être intégrée dans la culture politique de la gauche sans que ça n’émeuve personne (à commencer par les bobos parisiens).
3. Congrès Calandreta en Bearn, 19 décembre 2008, 15:49, par kovalevitch
j’ai eu la douloureuse révélation des liens entre la calandrete Nimoise et des militants d’extreme droite occitans.....
4. Congrès Calandreta en Bearn, 17 novembre 2009, 20:01, par david 12
On veut en savoir plus alors ???
5. Congrès Calandreta en Bearn, 17 novembre 2009, 20:16, par david 12
Salut heu... camarade et la défense du service public qu’est ce que tu en fait alors ? Se type d’ecole associative n’est faite que pour saborder l’ecole publique sous couvert de defense du patrimoine et d’universalisme. Si il est a défendre l’occitan c’est par son integration au programme officiel de l’education nationale. l’apprentissage d’une langue régionale par le bilinguisme en immerssion totale (pas de francais en maternelle et au C.P) est une aberation !!! LES CALANDRETA SONT TOUT ,SAUF DE GAUCHE
6. Congrès Calandreta en Bearn, 17 novembre 2009, 20:24, par david 12
tu as entiérement raison mais pour défendre une langue il ne faut pas créer de nouvelles "chapelles" comme le sont les CALENDRETAS. Et puis dis moi se ne sont pas les petits des bobos qui sont dans ces écoles. Soyons réaliste le systéme educatif de la nation est pas en forme et la forme associative qui tend a vouloir s’integrer dans la forme publique represente un énorme danger !