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Par Frédérick Genevée, Anne Jollet et Roger Martelli,
membres du Conseil national du PCF.
La dispersion des forces antilibérales est un désastre. Elle contredit les combats de la dernière décennie, laisse passer l’occasion ouverte par le référendum constitutionnel de mai 2005, déroute le mouvement populaire, affaiblit la gauche. Le Parti communiste français n’a pas poussé jusqu’au bout la recherche de convergence antilibérale : c’est une erreur grave. Une fois passée l’élection présidentielle, il conviendra de retisser, à frais nouveaux, la rencontre de toutes les forces critiques de l’ordre social existant, pour que la visée d’une transformation sociale radicale puisse avoir force majoritaire. C’est, à notre avis, la leçon que nous devrions tirer tous ensemble de cette période troublée.
Aujourd’hui, il en va de l’avenir de l’idée communiste. Reconstruire le rapport du mouvement social et des perspectives politiques ; redynamiser la gauche en renforçant ses composantes les plus critiques ; redonner sens et vitalité à un projet communiste du XXIe siècle : voilà qui demeure notre horizon. Il resterait lointain si l’espace d’alternative s’avérait demain n’être plus qu’un champ de ruines. Nous espérons ainsi que le total des candidats de la gauche antilibérale sera le plus élevé possible ; et, dans ce cadre, nous considérons que l’effacement de la tradition communiste ne serait pas une bonne nouvelle.
Le communisme doit entrer dans une nouvelle ère ; encore faut-il qu’il y ait du communisme. Nous avons tout fait pour éviter l’hypothèse d’une candidature du seul Parti communiste français. Mais notre pratique historienne et notre engagement militant nous rendent particulièrement sensibles à l’épaisseur de l’histoire que ce parti a portée, pendant des décennies. Nous voulons la continuer et, à cette fin, aider à la transformer de façon à ce qu’elle se hisse au niveau des exigences de notre temps.
C’est pourquoi nous voterons pour Marie-George Buffet.
Messages
1. Continuer, transformer, voter, 18 avril 2007, 18:18
Venant de liquidateurs patentés du PC comme Martelli et consorts, c’est carrément une honte. Ils n’ont pas fait assez de mal comme ça ?
Mais le ridicule ne tue pas... et s’ils avaient un tant soit peu de dignité politique, ils devraient QUITTER le PC... Ce que souhaitent beaucoup de militants.
1. Continuer, transformer, voter, 18 avril 2007, 18:28
Pas d’accord avec toi !
Je trouve, au contraire plutôt positif, le sens de l’appel signé notamment par Martelli.
Nous vivons un moment à J-4 où tous les appels à voter MGB doivent nous satisfaire, sans retenue !
Martelli n’a jamais voulu la liquidation du PCF. Il a le droit comme d’autres d’exprimer ses désaccords avec son organisation. Remettons à plus tard les discussions internes au PCF et faisons tout pour faire progresser le vote MGB !
Un coco parmi les 130000 !
2. Continuer, transformer, voter, 18 avril 2007, 19:58
Camarade, je te le dis sans animosité, mais il faut arrêter avec cette naïveté. Les positions de Martelli (et autres liquidateurs) sont ici circonstanciées (euphémisme)... Veut-il sauver son mensuel Regards ? (et Autain par la même occasion...)
J’ai toujours en mémoire cet appel d’Althusser en 1979 qui nous avertissait que notre parti courrait à un désastre. 15 ans avant, il avait juste : les faits sont là, implacables et comme l’on dit, les faits sont têtus.
Le résultat de 2002 m’a fait souffrir en tant que militant, mais il n’a pas été aussi une surprise... Loin de là, comme pour beaucoup de militants.
Je voterai MGB et je lui souhaite le meilleur résultat possible, car je crois que tout n’est pas joué. Le combat continue.
3. Continuer, transformer, voter, 18 avril 2007, 21:47
rassemblons dans un seul parti, avec nos differences , a gauche du ps , voir notre boulot en allemagne, anarcho encarte dans le meme parti que les coco cocos reformateur et coco revo et sociaux, mais PAS DE SOCIAL-DEMOCRATE jean francois dieux allemagne