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Contre la privatisation de Gaz de France, pour une maîtrise publique 100% du secteur de l’énergie

Publie le jeudi 16 juin 2005 par Open-Publishing
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La CGT

L’ouverture du capital de Gaz de France serait très grave au moment où il est nécessaire de relancer l’emploi industriel, les grands projets d’équipements et de développer les services publics.

Le gouvernement vient d’annoncer l’ouverture du capital de Gaz de France, cela au prétexte que sa mise en bourse est nécessaire pour financer son développement. Ce n’est pas vrai. Gaz de France n’a aucun problème financier pour assurer par autofinancement et emprunt, le développement de ses investissements.Le gouvernement trompe usagers et salariés parce que 60 % de l’argent récolté par la mise en bourse servira en réalité à renflouer les caisses de l’État pour alimenter le nouveau plan d’allégement des cotisations sociales des entreprises.

La mise en bourse de Gaz de France serait, au contraire, très grave au moment où il est nécessaire de relancer l’emploi industriel, les grands projets d’équipements et de développer les services publics.

La rentabilité financière réclamée par les marchés financiers orientera inévitablement le service public vers une gestion de court terme, dont les risques principaux portent sur la sécurité.

Déjà, une augmentation de tarif de 16 % est évoquée au 1er juillet, dont l’objectif essentiel est de multiplier par deux la distribution des dividendes aux actionnaires d’ici à 2007.

Des suppressions massives d’emploi et une recherche permanente d’économies dans la maintenance font peser un risque sur la sécurité des usagers, qui seraient ainsi doublement spoliés.

Les salariés du service public de l’électricité et du gaz viennent de décider, à l’initiative unitaire des 5 fédérations Cgt, Cfdt, Fo, Cfe-Cgc et Cftc de tout mettre en oeuvre pour s’opposer au processus de privatisation de Gaz de France, puis d’EDF et d’AREVA et pour assurer un vrai projet industriel dans un secteur aussi stratégique pour le développement social et économique. Elles ont décidé une journée nationale d’action le 20 juin.

La confédération Cgt soutient cette initiative et appelle l’ensemble des salariés à s’emparer de ces enjeux qui ne sont pas seulement ceux des personnels de ce secteur mais concernent l’emploi et le service public en général.
En ce sens, la journée d’action interprofessionnelle du 21 juin prolongera ainsi cette mobilisation contre la privatisation de GDF, EDF et d’AREVA.

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