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Côte d’Ivoire / Yamoussoukro : Un ressortissant français, jugé proche de Gbagbo assassiné

Publie le jeudi 7 avril 2011 par Open-Publishing
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YAMOUSSOUKRO – Philippe Rémond, ressortissant français jugé proche du Président Laurent Gbagbo, a été retrouvé assassiné vendredi dans sa chambre d’hôtel à Yamoussoukro, tombé sous le contrôle des forces d’Alassane Ouattara mercredi.

Selon certaines indiscrétions, il aurait été assassiné jeudi. Professeurs à l’Institut National Polytechnique-Félix Houphouèt Boigny (INP-HB) de la ville, il était connu pour ses prises de positions panafricanistes en général mais surtout pour son soutien au Président Laurent Gbagbo. Il avait d’ailleurs proposé son aide au gouvernement ivoirien en vue de la mise sur pieds de l’éventuelle nouvelle monnaie ivoirienne.

Pour plusieurs observateurs, « c’est forcément un crime politique et non crapuleux l’insinue les médias ».

Le Haut-commissariat aux Droits de l’Homme des Nation Unies a condamné vendredi « les exactions » dont se seraient rendues les forces rebelles de Ouattara dans plusieurs villes du pays.

Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) a révélé l’assassinat mardi de plus de 800 personnes à Duékoué, une ville tombé sous le contrôle des forces de Ouattara lundi. « Tout porte à croire que ce sont les rebelles de Ouattara qui soient responsable », pense un journaliste indépendant.

Des exactions ont été signalées dans plusieurs villes du pays après qu’elles soient tombées sous le contrôle des forces de Ouattara. Dans plusieurs villes, les populations jugées proches du Président Laurent Gbagbo ont été obligées de fuir les exactions des hommes de Ouattara.

Les rebelles d’Alassane Ouattara, largement aidé par les forces onusiennes, mènent depuis le début de la semaine une vaste offensive sur les différents fronts. Plusieurs villes dont la capitale politique seraient tombées sous leur contrôle. L’objectif serait de prendre Abidjan avant « l’échéance du 31 mars ».

« Cette avancée subitement rapide des rebelles d’Alassane Ouattara n’est pas sans lien avec l’échéance du 31 mars », analyse un observateur pour qui le conflit ivoirien n’est rien d’autre que « la guerre du cacao commandée par les chocolatiers américains ».

Selon lui, « les révélations du Financial Times sur la volonté des multinationales de payer les taxes à l’exportation du cacao au Président Gbagbo ont sonné comme un ultimatum à la nébuleuse » qui aurait échoué « si le 31 mars Gbagbo restait Président ».

Depuis la réélection du Président Laurent Gbagbo avec 51,45%, l’Occident menée par la France et les Etats-Unis, tente d’imposer malgré sa défaite constatée par le Conseil Constitutionnel, l’opposant Alassane Ouattara.

YAMOUSSOUKRO – Philippe Rémond, ressortissant français jugé proche du Président Laurent Gbagbo, a été retrouvé assassiné vendredi dans sa chambre d’hôtel à Yamoussoukro, tombé sous le contrôle des forces d’Alassane Ouattara mercredi.

Selon certaines indiscrétions, il aurait été assassiné jeudi. Professeurs à l’Institut National Polytechnique-Félix Houphouèt Boigny (INP-HB) de la ville, il était connu pour ses prises de positions panafricanistes en général mais surtout pour son soutien au Président Laurent Gbagbo. Il avait d’ailleurs proposé son aide au gouvernement ivoirien en vue de la mise sur pieds de l’éventuelle nouvelle monnaie ivoirienne.

Pour plusieurs observateurs, « c’est forcément un crime politique et non crapuleux l’insinue les médias ».

Le Haut-commissariat aux Droits de l’Homme des Nation Unies a condamné vendredi « les exactions » dont se seraient rendues les forces rebelles de Ouattara dans plusieurs villes du pays.

Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) a révélé l’assassinat mardi de plus de 800 personnes à Duékoué, une ville tombé sous le contrôle des forces de Ouattara lundi.

http://directscoop.net/2011/04/01/cote-d%E2%80%99ivoireyamoussoukro-un-ressortissant-francais-tue-par-les-pro-ouattara/

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  • Rubriques : alaune

    Défense de la souveraineté : PHILIPPE REMOND : “GBAGBO EST L’HOMME DE LA SITUATION” -09-octobre-2008-

    Le combat qui mérite d’être mené par les Ivoiriens est celui de la « guerre » contre le franc CFA. C’est le conseil donné aux Ivoiriens par Philippe Rémond, enseignant à l’Institut polytechnique Houphouet-Boigny (Inp-HB) de Yamoussoukro, par ailleurs ressortissant français. C’était la semaine dernière, au cours d’un point de presse qu’il a organisé à cet effet, à la salle de conférences d’un hôtel de la place.

    Pour le conférencier, cette monnaie héritée de la colonisation favorise la corruption et le racket dans l’administration. De plus, a-t-il soutenu, le franc CFA est une « monnaie de singe ». Parce que n’ayant aucune valeur et n’était reconnue nulle part. « Comment peut-on accepter d’utiliser une monnaie qui, imprimée en France et manipulée quotidiennement dans les filiales locales de banques françaises, est vue comme du papier en France ? Allez-vous présenter en France avec une liasse de FCFA à la BNP, au Crédit agricole ou à la Société générale dont les filiales en Côte d’Ivoire sont respectivement la BICICI, la SIB et la SGBCI, la réponse sera très claire : Cette monnaie n’est pas reconnue. En un mot, c’est une monnaie de singe ! », a déploré M. Rémond. Qui a indiqué, par la même occasion, que le F CFA est un système colonial attentatoire à la souveraineté, qui doit être aboli.

    Et à ses yeux, l’homme qui peut relever un tel défi n’est autre que Laurent Gbagbo. De par sa carrure, sa témérité et son courage à braver les diktats de la France et de l’Onu. « Qui d’autre, à votre avis, que Laurent Gbagbo aura l’audace d’engager un tel combat ? », s’est interrogé le conférencier, avant d’affirmer que le Président ivoirien a su montrer de quoi il est capable, pendant les heures de la crise qu’a connue le pays. « Il a fait preuve d’un courage exceptionnel dans les pires situations. Il a brandi le flambeau inextinguible de la souveraineté d’une nation digne et mature, contre l’arrogance de la France et de l’Onu. Malgré la situation catastrophique, les salaires ont régulièrement été payés, les institutions ont toujours fonctionné, les grands chantiers ont démarré, les secteurs pourvoyeurs de fonds ont toujours augmenté leurs chiffres », a-t-il loué les mérites du Chef de l’Etat ivoirien. avant de commenter : « Oui, la Côte d’ivoire avance. Sans sa témérité et sa dévotion à la cause de votre pays, comment pourriez-vous chanter « fiers Ivoiriens » dans un pays resté assujetti à la France ou courbé sous la tutelle de l’ONU ? », s’est interrogé M. Rémont

    De là à apporter son soutien au Président Laurent Gbagbo, il n’y a qu’un pas que l’orateur a franchi. « J’ai décidé de m’exprimer publiquement et de déclarer mon soutien sans faille au candidat Laurent Gbagbo, car en mon âme et conscience, je suis intimement convaincu que sa réélection est ce qui peut arriver de mieux à la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui. »

    Il se défend toutefois de s’immiscer dans les affaires intérieures d’un autre pays et de participer à une quelconque manipulation. Militant de la francophonie et des francophonies, il reste attaché aux valeurs de la France. Qui sont Liberté, Egalité, Fraternité. C’est uniquement pour ces valeurs qui se traduisent par la république, la démocratie, les droits humains, l’Etat de droit ou la justice que, selon lui, il n’a pas voulu se taire face à des dérives. « Je n’ai pas été à l’école de Jules Ferry pour rien. Chaque fois que la France faillira dans le respect des valeurs qui sont les siennes, je le dirai haut et fort », a déclaré M. Rémond.

    Il a aussi exhorté les Ivoiriens à accorder leurs suffrages à Laurent Gbagbo, à l’occasion de la prochaine présidentielle. « Donnez au candidat Laurent Gbagbo les cinq ans qu’il vous demande pour réaliser les projets ambitieux qu’il a rêvés pour ce pays et ses habitants. Donnez- lui une victoire indiscutable. C’est à mon sens, la seule issue possible pour que la Côte d’Ivoire retrouve la place qui est la sienne », a conclu Philippe Rémond.

    Koffi Kouamé
    correspondant régional

    http://www.macotedivoire.info/archives.php?action=lire_message&id_mnews=11799

  • Ce que les médias ne disent pas, c’est que ce professeur français, Philippe Rémond, était un raëlien, et s’est exprimé à de nombreuses reprises à la télévision ivoirienne pour s’opposer à l’armée française d’occupation qui est dans ce pays "indépendant", et aussi en faveur d’une monnaie panafricaine.