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Crise aux USA : Journalistes cubains interdits !

Publie le mercredi 1er octobre 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

Les autorités US empêchent deux journalistes cubains de reprendre leur travail au siège de l’ONU

La Havane, 30.09.08 (acn) Deux journalistes cubains, Mme Ilsa Rodriguez et M. Tomas Granados, ont fait savoir à l’Association des correspondants accrédités auprès de l’ONU (UNCA) que le gouvernement des États-Unis leur refuse le visa US dont ils ont besoin pour reprendre leur travail au siège des Nations Unies, à New York.

Une déclaration émise à La Havane par la direction générale de l’agence Prensa Latina confirme que ces deux journalistes cubains, accrédités depuis 3 ans au siège new-yorkais de l’ONU, se sont vus refuser le visa US dont ils avaient besoin pour reprendre leur travail à New York au terme de leurs vacances à Cuba.

« Cette action contre nos journalistes constitue une violation grossière de leurs droits en tant que représentants d’une agence internationale de presse qui a couvert depuis près d’un demi siècle l’activité de l’ONU et de ses organes spécialisés », indique la déclaration de l’agence Prensa Latina.

Prensa Latina signale que cette violation flagrante des droits des deux journalistes cubains prouve « le mépris des États-Unis pour l’exercice du journalisme et pour le droit d’informer et d’être informé ».

Cette agence de presse souligne ensuite que les autorités des États-Unis ignorent également les obligations que leur pays avait contractées quand il a accueilli le principal siège des Nations Unies.

Depuis Mexico, la Fédération latino-américaine des Journalistes (FELAP, sigles en espagnol) a condamné l’attitude des autorités états-uniennes vis-à-vis des deux journalistes cubains.

« Nous condamnons cet acte infâme qui va à l’encontre des droits les plus élémentaires des travailleurs de la presse et du droit à l’information », indique la FELAP dans un communiqué.

Dans leur lettre de protestation, les journalistes cubains Ilsa Rodriguez et Tomas Granados rappellent à l’Association des correspondants accrédités auprès de l’ONU que leur accréditation officielle en tant que correspondants de l’agence Prensa Latina au siège new-yorkais de l’ONU est valable jusqu’à février 2009.

frenchnews@ain.cu

www.cubainfo.ain.cu

Messages

  • Tu parles :

    Ils ont foutu en cabanne et inculpé pour "incitation à l’émeute"’ les journalistes d’opposition de chez eux qui voulaient couvrir la Convention Républicaine...

    Penses un peu comme ils se soucient des journalistes cubains.

    Eh, les gars, c’est le FASCHISME qui est au pouvoir aux Etats-Unis. Clair et net.

    Avec l’Armée rapatriée d’urgence d’Irak pour contrôler les masses ou intervenir contre les états ou contre les unités de Garde Nationale qui voudraient faire bande à part. Et une dizaine de camps prêts à recevoir ceux qui ne sont pas contents

    Et ceux qui ici se posent encore des questions sur les bonnes intentions du Gouvernement Yanqui devraient aussi s’en poser pour la France.

    Notre nabot a été formé aux Etats-Unis pour faire la même chose.

    Si vous avez pas compris qu’il y a le feu au lac, la prochaine fois c’est quand ils viendront vous chauffer les pieds.

    Et y a pas besoin d’avoir étudié Marx, Lénine ou Trotsky pour le voir.

    G.L.

  • Par bonheur, Ménard étant parti, Jean-François Julliard, son successeur, va faire intervenir RSF. Et pas qu’un peu ! Avec le même force que si l’interdiction d’entrer avait concerné le Venezuela, ou Cuba, ou la Chine.

    Et attendons-nous aussi (si ce n’est déjà fait) à un vigoureux communiqué de RSF sur l’interdiction de sortir de son territoire faite par les Israéliens au journaliste palestinien qui doit venir chercher son prix à Bayeux.

    Et ne soyons pas surpris si RSF décide enfin de s’occuper de Mumia Abu Jamal.

    Ah, il va s’en passer des choses, dans cette boutique bien décidée à redevenir ONG !

    • Ne soyons pas injustes :

      Dans un communiqué publié mercredi 1er octobre 2008, Reporters sans frontières (RSF) a exprimé son exaspération après les perquisitions menées mardi dans les locaux des quotidiens Centre-Presse et La Nouvelle République du Centre Ouest dans le cadre d’une procédure pour violation du secret de l’instruction concernant une affaire de droit.

      RSF rappelle « son engagement pour l’adoption d’une loi protégeant spécifiquement les sources des journalistes ».

      Ses détracteurs, eux, rappellent son silence pesant après les propos d’une militaire états-unienne en poste à Bagdad quand fut assassiné le journaliste espagnol José Couso par un tir d’un char : elle révéla en effet, en mai 2008, dans la presse de son pays que son travail en Irak consistait à mettre les journalistes étrangers sur écoute, donc à violer le secret des sources.