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Crise : le monde risque une "catastrophe" humanitaire, selon Ban Ki-Moon
Publie le jeudi 2 avril 2009 par Open-Publishing5 commentaires
[ les échos 02/04/09 - 11H26 - actualisé à 11:26:00 ]
Selon le secrétaire général de l’ONU, la crise économique mondiale a affecté les pays les plus pauvres de façon plus importante. Dans ces pays, "les choses s’effondrent à une vitesse alarmante", affirme-t-il.
Le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon a prévenu jeudi que ne pas parvenir à endiguer la crise économique mondiale pourrait entraîner des troubles sociaux, des faillites d’Etats de grande ampleur et provoquer une "catastrophe" humanitaire.
"Ce qui a commencé comme une crise financière s’est transformé en crise économique mondiale", écrit le secrétaire général de l’Onu dans le quotidien britannique The Guardian. "Faute de parvenir à une relance mondiale, nous nous exposons à une catastrophe dans le développement de l’Homme", a-t—il écrit.
"Je crains que le pire n’arrive —une crise politique à grande échelle découlant d’une instabilité sociale croissante, de l’affaiblissement des gouvernements et de populations mécontentes qui ont perdu toute foi en leurs dirigeants et leur propre avenir", relève-t—il.
Selon lui, la crise économique mondiale a affecté les pays les plus pauvres de façon plus importante. Dans ces pays, "les choses s’effondrent à une vitesse alarmante".
Les dirigeants du G20 se réunissent jeudi à Londres pour tenter de résoudre la crise économique mondiale mais les divergences sur les solutions sont marquées.
Ban Ki-Moon a plaidé pour une "véritable relance budgétaire mondiale" et estimé que les pays en voie de développement auraient besoin de 1.000 milliards de dollars en 2009 et 2010.
"Il y a une marge étroite entre des banques en faillite et des pays en faillite et nous la franchissons à nos risques et périls", souligne-t—il.
Commentaire express
la déconfiture obscure et pas si ancienne
Pour accompagner le G20, il semble que tous les Traders de la planète se sont donnés le mot pour faire gonfler les indices boursiers.
– Une stratégie encore de communication, a masquer la réalité de l’état de l’économie "réelle" ?
Le CAC et les places boursières sont en folie aujourd’hui et dans trois jours la tendance reprendra certainement le pas pour sombrer une nouvelle fois dans les abysses de ces fonds sans plus de fond !
Messages
1. Crise : le monde risque une "catastrophe" humanitaire, selon Ban Ki-Moon, 2 avril 2009, 12:17
Dont acte ,
et un peu de patience !
2. Crise : le monde risque une "catastrophe" humanitaire, selon Ban Ki-Moon, 2 avril 2009, 12:30, par Mengneau Michel
Manque l’Angleterre et les USA dans les paradis fiscaux. Et oui, leur système fiscal est tel au regard des plus fortunés que l’on peut ajouter ces deux pays à la liste, mais faut pas le dire, ça fait désordre. D’ailleurs le bouclier fiscal de la France ne serait-ce pas un début de paradis fiscal ? On peut le concevoir comme tel, d’autant que le secret bancaire que l’on estime transparent ne l’est pas toujours.
1. Crise : le monde risque une "catastrophe" humanitaire, selon Ban Ki-Moon, 2 avril 2009, 14:16
Attends, LONDRES est la capitale européenne et même mondiale de la finance ! Ils nous prennent pour des nases là !
3. Crise : le monde risque une "catastrophe" humanitaire, selon Ban Ki-Moon, 2 avril 2009, 12:32
Bonjour,
Mais non le g20 va tout réglé, pas de soucie.
Encore un petit peu de patience et d’efforts, SVP.
Si non comment vous l’es vous que les riches soient riche, un peu de pitié et de respect quand même égoïste que vous êtes.
Non mais.
Hyoo
4. Crise : le monde risque une "catastrophe" humanitaire, selon Ban Ki-Moon, 2 avril 2009, 15:47, par kounet
Ban-Ki-moon arrive !Il aurait pu dénoncer les choses un peu avant, non ?
Le G20 est une mascarade et tant que les prolétaires ne descendrons pas dans la rue pour exiger un chèque conséquent contre rien, car ils vont perdre leur boulot en masse ,quoi que racontent nos syndicats insipides, il ne se passera rien, sinon ces parades dont on abreuve les foules...
Je vous signale et vous l’annonce, les grandes entreprises voleuses de l’argent public, du notre donc,vont investir tout ces milliards à l’est, en Afrique ou en Asie, bref partout oû les charges n’existent pas, elles n’existent pas déjà chez nous !, oûles gens sont payés quelques malheureux euros par jour et leurs affaires vont prospérer comme avant cette soi-disant crise, c’est ça que la CGT devrait expliquer aux ouvriers au lieu de raconter des contes à dormir debout !
On entend beaucoup de vent...comme si la rue faisait peur, un comble !
Cette époque est scandaleuse et personne ne met le paquet ;
Il faudrait aussi expliquer aux ouvriers qui est ce Barrosso à Bruxelles et expliquer avec force qu’il faut l’enlever de là en juin et vite .